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Tunisie Leasing, corollaire de la création de valeurs
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C’est à son siège de la Maison de l’Entreprise que l’Association des Intermédiaires en Bourse (AIB) a organisé la communication financière de la société « Tunisie Leasing », vendredi 22 Janvier 2010. Animée par Ahmed Abdelkéfi, PDG de TLG, la communication a passé, au peigne fin, la situation financière du groupe, les faits saillants de l’année ainsi que les perspectives de son développement.
Au vu des résultats de la société et à l’écoute des propos de son PDG, M. Abdelkéfi, TLG a réussi à préserver sa position de leader avec une part de marché de 22%, soit une légère baisse par rapport au 2008 (25%). Bien que sa part ait diminué, l’entreprise est considérée comme l’une des plus juteuses sur la place. Les chiffres ne mentent pas. Les performances enregistrées non plus. Les résultats provisoires, pour l’année 2009, exposés par le PDG de TLG, en attendant l’audit final, montrent bien que le résultat net du groupe est en progression de 21,2%. Le PNB a augmenté de 15,4 % avec un coût de risque négatif, traduit par une reprise nette de 0,144 MDT contre 0,780 MDT en 2008. Sur la période 2005-2009, le PNB est passé de 14,8 MDT à 40,1 MDT. Le résultat est passé de 4 MDT à 13,8 MDT avec un fléchissement de l’actif classé, qui a passé de 13,9% à 4,8%. Une remarque de taille s’impose à cet égard, pour ce qui est de la qualité du portefeuille crédit du groupe (tous produits confondus), à la fin 2009, TLG est descendu pour la première fois sous la barre de 5% d’actifs classés.
La satisfaction des dirigeants du groupe a un bien fondé. E effet, sur les trois métiers de base de TLG, à savoir : le leasing, la location longue durée et le factoring, les indicateurs de TLG sont tous au vert. Pour l’activité leasing, bien que le groupe ait connu une baisse de sa part de marché de 3 points, un développement du secteur de 23% oblige, la qualité de portefeuille du groupe continue à s’améliorer grâce à une sélection rigoureuse du risque et aux bonnes performances du recouvrement. Ainsi les créances classées sont passées à 6,1% contre 7,2% en 2008 avec une couverture par les provisions qui se maintient à 88%. Le PNB de la branche a augmenté de 11% soit 18,467 MDT et prévoit, pour 2010, une amélioration de 15% (21.192 MDT). Le coût du risque, négatif, est traduit par une reprise nette de 0,658 MDT. Le résultat de la branche a augmenté de 22%, soit 8,277 MDT contre 6,768 MDT en 2008.
A vrai dire, on ne peut pas reprocher à M. Abdelkéfi le fait de considérer la filiale algérienne comme étant la fierté du groupe. Les résultats viennent encore conforter ce constat. MLA, qui compte déjà 5 agences, à Alger, Sétif, Oran, Annaba et Hassi Messoud, affiche un résultat net social provisoire de 278,8 millions de DNA (5,2 millions de DT) en augmentation de 24% avec une contribution au résultat du groupe de 1,7 millions de DT soit une croissance de 20%. En 2010, il est prévu que cette contribution soit de l’ordre de 51% avec un résultat net prévisionnel de 2,5 MDT.
Les résultats, provisoires de la branche "Location à long terme", font apparaître une progression des revenus de 27% et une contribution au résultat du groupe de 1,152 MDT en augmentation de 15%. Ainsi les revenus sont passés de 3705 en 2008 à 4,693 MDT en 2009. Le groupe table en 2010 sur 6%, soit 4,691 MDT.
Dans le chapitre "Factoring", la moisson est prometteuse. Qui plus est, le chiffre d’affaires acheté de 319 MDT est en augmentation de 6% par rapport à 2008 (301 MDT). L’encours moyen de financement est en augmentation de 4% pour se situer à 55 MDT. Nonobstant une surliquidité du secteur bancaire et le ralentissement de la demande des entreprises, dans un contexte morose de crise financière internationale, le groupe mène son chemin à pas sûrs. Tunisie Factoring, continue à présenter une excellente qualité de portefeuille avec 3,4% d’actifs classés couverts à 100% par des provisions contre respectivement 4,3% et 78% en 2008. Sa contribution dans le résultat du groupe se situe à 1,250 MDT en augmentation de 10% par rapport à 2008.
Pour un groupe aussi ambitieux que possible, la semence de TLG n’a pas tardé d’apporter ses fruits, notamment avec ses participations stratégiques en capital investissement et en intermédiation en Bourse. Dans le chapitre "Capital d’Investissement", il est à rappeler, que TLG détient 33% de quatre fonds d’investissement totalement investis : TUNIVEST SICAR, TUNISIE SICAR, TUNIVEST INTERNATIONAL SICAR ET TUNIVEST INNOVATION SICAR. Ainsi, la contribution de la branche dans le résultat du groupe s’élève à 1MDT en 2009 contre 0,348 MDT en 2008. La plus value potentielle des fonds est estimée à 26 MDT dont 8,5 MDT revenant au groupe. Pour l’intermédiation en Bourse, le groupe qui détient 30% de Tunisie Valeurs, occupe le premier rang avec 18% en terme de parts de marché de trading. Mais il n’y a pas que ça. La contribution de cette branche au résultat du TLG s’établit à 0,630 MDT contre 0,912 MDT en 2008, faut-il rappeler que l’année 2008 a exceptionnellement profité d’une importante opération d’introduction en bourse.
Pour 2010, les ambitions du groupe plafonnent une croissance de 25,3% du PNB tirée par le leasing en Algérie, une augmentation du résultat net du groupe de 15,3%, un retour à un coût du risque standard et une forte augmentation du produit des participations tirées par le capital investissement. Ainsi, la feuille de route de TLG pour l’année 2010 axe sur quatre vecteurs majeurs : défense des parts de marchés, amélioration de la qualité du portefeuille, développement régional et contrôle du coefficient d’exploitation. Un plan bien échafaudé pour que le groupe demeure au cœur du profit. On le dit souvent, pour tout investissement bien préparé, il y aurait certainement un retour sur…ambitions.
Au vu des résultats de la société et à l’écoute des propos de son PDG, M. Abdelkéfi, TLG a réussi à préserver sa position de leader avec une part de marché de 22%, soit une légère baisse par rapport au 2008 (25%). Bien que sa part ait diminué, l’entreprise est considérée comme l’une des plus juteuses sur la place. Les chiffres ne mentent pas. Les performances enregistrées non plus. Les résultats provisoires, pour l’année 2009, exposés par le PDG de TLG, en attendant l’audit final, montrent bien que le résultat net du groupe est en progression de 21,2%. Le PNB a augmenté de 15,4 % avec un coût de risque négatif, traduit par une reprise nette de 0,144 MDT contre 0,780 MDT en 2008. Sur la période 2005-2009, le PNB est passé de 14,8 MDT à 40,1 MDT. Le résultat est passé de 4 MDT à 13,8 MDT avec un fléchissement de l’actif classé, qui a passé de 13,9% à 4,8%. Une remarque de taille s’impose à cet égard, pour ce qui est de la qualité du portefeuille crédit du groupe (tous produits confondus), à la fin 2009, TLG est descendu pour la première fois sous la barre de 5% d’actifs classés.
La satisfaction des dirigeants du groupe a un bien fondé. E effet, sur les trois métiers de base de TLG, à savoir : le leasing, la location longue durée et le factoring, les indicateurs de TLG sont tous au vert. Pour l’activité leasing, bien que le groupe ait connu une baisse de sa part de marché de 3 points, un développement du secteur de 23% oblige, la qualité de portefeuille du groupe continue à s’améliorer grâce à une sélection rigoureuse du risque et aux bonnes performances du recouvrement. Ainsi les créances classées sont passées à 6,1% contre 7,2% en 2008 avec une couverture par les provisions qui se maintient à 88%. Le PNB de la branche a augmenté de 11% soit 18,467 MDT et prévoit, pour 2010, une amélioration de 15% (21.192 MDT). Le coût du risque, négatif, est traduit par une reprise nette de 0,658 MDT. Le résultat de la branche a augmenté de 22%, soit 8,277 MDT contre 6,768 MDT en 2008.
A vrai dire, on ne peut pas reprocher à M. Abdelkéfi le fait de considérer la filiale algérienne comme étant la fierté du groupe. Les résultats viennent encore conforter ce constat. MLA, qui compte déjà 5 agences, à Alger, Sétif, Oran, Annaba et Hassi Messoud, affiche un résultat net social provisoire de 278,8 millions de DNA (5,2 millions de DT) en augmentation de 24% avec une contribution au résultat du groupe de 1,7 millions de DT soit une croissance de 20%. En 2010, il est prévu que cette contribution soit de l’ordre de 51% avec un résultat net prévisionnel de 2,5 MDT.
Les résultats, provisoires de la branche "Location à long terme", font apparaître une progression des revenus de 27% et une contribution au résultat du groupe de 1,152 MDT en augmentation de 15%. Ainsi les revenus sont passés de 3705 en 2008 à 4,693 MDT en 2009. Le groupe table en 2010 sur 6%, soit 4,691 MDT.
Dans le chapitre "Factoring", la moisson est prometteuse. Qui plus est, le chiffre d’affaires acheté de 319 MDT est en augmentation de 6% par rapport à 2008 (301 MDT). L’encours moyen de financement est en augmentation de 4% pour se situer à 55 MDT. Nonobstant une surliquidité du secteur bancaire et le ralentissement de la demande des entreprises, dans un contexte morose de crise financière internationale, le groupe mène son chemin à pas sûrs. Tunisie Factoring, continue à présenter une excellente qualité de portefeuille avec 3,4% d’actifs classés couverts à 100% par des provisions contre respectivement 4,3% et 78% en 2008. Sa contribution dans le résultat du groupe se situe à 1,250 MDT en augmentation de 10% par rapport à 2008.
Pour un groupe aussi ambitieux que possible, la semence de TLG n’a pas tardé d’apporter ses fruits, notamment avec ses participations stratégiques en capital investissement et en intermédiation en Bourse. Dans le chapitre "Capital d’Investissement", il est à rappeler, que TLG détient 33% de quatre fonds d’investissement totalement investis : TUNIVEST SICAR, TUNISIE SICAR, TUNIVEST INTERNATIONAL SICAR ET TUNIVEST INNOVATION SICAR. Ainsi, la contribution de la branche dans le résultat du groupe s’élève à 1MDT en 2009 contre 0,348 MDT en 2008. La plus value potentielle des fonds est estimée à 26 MDT dont 8,5 MDT revenant au groupe. Pour l’intermédiation en Bourse, le groupe qui détient 30% de Tunisie Valeurs, occupe le premier rang avec 18% en terme de parts de marché de trading. Mais il n’y a pas que ça. La contribution de cette branche au résultat du TLG s’établit à 0,630 MDT contre 0,912 MDT en 2008, faut-il rappeler que l’année 2008 a exceptionnellement profité d’une importante opération d’introduction en bourse.
Pour 2010, les ambitions du groupe plafonnent une croissance de 25,3% du PNB tirée par le leasing en Algérie, une augmentation du résultat net du groupe de 15,3%, un retour à un coût du risque standard et une forte augmentation du produit des participations tirées par le capital investissement. Ainsi, la feuille de route de TLG pour l’année 2010 axe sur quatre vecteurs majeurs : défense des parts de marchés, amélioration de la qualité du portefeuille, développement régional et contrôle du coefficient d’exploitation. Un plan bien échafaudé pour que le groupe demeure au cœur du profit. On le dit souvent, pour tout investissement bien préparé, il y aurait certainement un retour sur…ambitions.
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