Une journée sur le financement des microprojets a été organisée, mardi 22 décembre 2009, au siège de l’UTICA à Tunis, par les Centres d’affaires du Grand Tunis, la Banque tunisienne de solidarité (BTS) et la Chambre de commerce et d’industrie de Tunis (CCIT).

Chokri Mamoghli, secrétaire d'Etat auprès du ministre du Commerce chargé du Commerce extérieur, a souligné l’importance de continuer à investir en période de crise pour relever les défis du développement, plus particulièrement la création d’empois, et puisque les investissements extérieurs diminuent, ces défis sont strictement liés par l’impulsion des investissements internes, donc par la création de nouveaux projets, surtout dans les secteurs porteurs à haute valeur ajoutée.
Mettant l’accent sur quelques points du programme présidentiel 2009-2014 en faveur de la création d’entreprises, il a évoqué le nouveau cadre légal instaurant une nouvelle catégorie d’entrepreneurs qui bénéficiera de la simplification des procédures fiscales et sociales.

Annonçant l’augmentation du plafond des crédits BTS de 50%, le secrétaire d’Etat a annoncé que plusieurs dispositifs ont été mis en place pour encourager la création de nouveaux projets. Des efforts ont été déployés pour améliorer le climat des affaires, de l’investissement et de l’exportation dans le pays, alors que les procédures ont été simplifiées, les structures d’accueil et d’appui ont été consolidées afin de fournir un meilleur service et les meilleures conditions.
Donnant quelques précisions sur les indicateurs relatifs à la Banque de financement des petites et moyennes entreprises (BFPME), il ressort que jusqu’à novembre 2009, la BFPME a donné son accord à 839 projets pour un financement de 180 millions de dinars, ce qui a permis de créer 19.065 emplois.

Mounir Mouakhar, président de la CCIT, a mis en relief, pour sa part, quelques objectifs du programme présidentiel 2009-2014. Ce dernier prévoit la création de 425.000 emplois pendant les 5 années avenir pour répondre à la demande additionnelle. Il vise à baisser le taux de chômage d’un point et demi vers la fin de 2014.
Lamine Hafsaoui, PDG de la BTS a indiqué que la banque a donné son accord de principe pour 120.000 projets depuis sa création, soit une moyenne de plus de 10.000 projets annuellement pour un financement de plus de 400.000 dinars. Il a souligné que pour les projets efficaces et intéressants, il n’y a point de problème de financement. Il suffit que le promoteur du projet soit sérieux et ait la volonté nécessaire pour mettre sur pied son entreprise. Le jeune doit avoir une idée et un marché commercialiser et écouler son produit.
M. Hafsaoui a précisé que, le capital humain étant la première richesse de la Tunisie, la BTS mise sur les jeunes, sur leur intelligence et leur capacité à relever les défis.