Un vol de la compagnie aérienne Tunisair entre Djeddah et Tunis a eu un incident dimanche 6 décembre obligeant le commandant de bord à effectuer un atterrissage d’urgence à l’aéroport du Caire.
Une éraflure a été constatée sur le pare-brise du cockpit. Bien que cette éraflure ne semble pas importante, le commandant de bord a préféré appliquer les mesures de précaution préconisées lors de pareils incidents en atterrissant à l’aéroport le plus proche. Survolant l’Egypte, il a demandé et obtenu de la tour de contrôle de l’aéroport du Caire l’atterrissage d’urgence. Il y avait 265 passagers (essentiellement des pèlerins maghrébins rentrant en Tunisie ou transitant par Tunis pour aller vers la France) qui ont été débarqués le temps de remplacer le pare-brise.

Les médias égyptiens ont profité de l’incident pour dramatiser l’événement et créer un véritable tintamarre autour de cet atterrissage d’urgence. Au même moment, un incident à bord d’un avion d’Egyptair obligé, lui aussi, d’effectuer un atterrissage d’urgence, n’a pas fait autant de bruit dans les médias égyptiens !
Interrogé par Al Ousbouï, un responsable de Tunisair a déclaré que de pareils incidents arrivent fréquemment et qu’il n’y avait pas de quoi créer tout ce bruit dans les médias égyptiens. Le remplacement de la vitre s’est effectué rapidement et on ne déplore aucun incident parmi les passagers.

On notera que sur les 265 passagers, il y avait six cas de pèlerins atteints par le virus H1N1.