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Nouvel indice de perception de la corruption - La Tunisie, 1ère en Afrique du Nord
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La Tunisie a reculé de trois places dans l’indice de la perception de la Corruption (IPC) publié mardi 17 novembre 2009 à Berlin. La Tunisie était classée 62ème dans le monde selon cet indice en 2008. Pour 2009, elle est classée 65ème. N’empêche, elle figure en bonne position parmi les 180 pays selon la perception du niveau de corruption affectant l’administration publique. Elle est première en Afrique du Nord, sixième en Afrique et septième dans le monde arabe.
La grande majorité des 180 pays faisant partie de l’Indice 2009 obtiennent une note inférieure à cinq sur une échelle de 0 (haut degré de corruption perçu) à 10 (faible degré de corruption perçu). L’IPC évalue la perception du niveau de corruption affectant l’administration publique dans un pays donné. Il s’agit d’un Indice composite, fondé sur 13 enquêtes différentes menées auprès d'entreprises ou d'experts. L’édition 2009 attribue un score à 180 pays, soit autant que dans l'IPC 2008.
Avec son score de 4.2, la Tunisie devance le Koweït (66), le Maroc (89), l’Algérie (111), l’Egypte (111), la Syrie (126), la Libye (130) et la Mauritanie (130).
Dans le monde arabe, le Qatar (22), l’Emirats Arabes Unis (30), Oman (39), le Bahreïn (51), la Jordanie (55) et l’Arabie Saoudite (63) réalisent un score meilleur qu’à celui de la Tunisie. En Afrique, notre pays est précédé par le Botswana (37), Cap-Vert (46), Seychelles (54), Afrique du Sud (55) et Namibie (56).
La Grande Bretagne se classe 17ème alors que les Etats-Unis est 19ème et la France 24ème.
Les notes les plus élevées dans l’IPC 2009 sont attribuées à la Nouvelle-Zélande (1) avec 9,4, au Danemark (2) avec 9,3, à Singapour (3) et à la Suède (3) dont le score est identique avec 9,2 et à la Suisse (5) avec 9,0. Ces chiffres témoignent d’une stabilité politique, d’une régulation des conflits d’intérêt mise en place depuis longtemps et d’institutions publiques solides et efficaces. La Finlande, les Pays-Bas, l’Australie, le canada et l’Islande complètent le top Ten.
En bas du classement figurent l’Ouzbékistan (174), le Tchad(175), l’Irak (176), le Soudan (176), Myanmar (178), l’Afghanistan (179) et la Somalie (180). Ces résultats indiquent que les pays perçus comme les plus corrompus sont ceux qui sont meurtris par des conflits de longue date, et dont l’infrastructure de gouvernance a été détruite.
Les pots-de-vin, les cartels ainsi que les autres pratiques de corruption sapent la concurrence et provoquent une perte massive des ressources destinées au développement dans tous les pays, et particulièrement les plus pauvres. Un rapport récent de Transparency International a démontré qu’entre 1990 et 2005, ces cartels ont entraîné pour les consommateurs du monde entier un surcoût d'environ 300 milliards de dollars.
Le défi de la lutte contre la corruption reste incontournable. «Alors que l’économie mondiale enregistre les premiers signes d’une reprise économique et que des nations continuent à lutter contre les conflits et l’insécurité permanents, il apparaît clairement qu'aucune région du monde n’est à l’abri des dangers de la corruption» : ce sont les conclusions de l’IPC 2009.
La grande majorité des 180 pays faisant partie de l’Indice 2009 obtiennent une note inférieure à cinq sur une échelle de 0 (haut degré de corruption perçu) à 10 (faible degré de corruption perçu). L’IPC évalue la perception du niveau de corruption affectant l’administration publique dans un pays donné. Il s’agit d’un Indice composite, fondé sur 13 enquêtes différentes menées auprès d'entreprises ou d'experts. L’édition 2009 attribue un score à 180 pays, soit autant que dans l'IPC 2008.
Avec son score de 4.2, la Tunisie devance le Koweït (66), le Maroc (89), l’Algérie (111), l’Egypte (111), la Syrie (126), la Libye (130) et la Mauritanie (130).
Dans le monde arabe, le Qatar (22), l’Emirats Arabes Unis (30), Oman (39), le Bahreïn (51), la Jordanie (55) et l’Arabie Saoudite (63) réalisent un score meilleur qu’à celui de la Tunisie. En Afrique, notre pays est précédé par le Botswana (37), Cap-Vert (46), Seychelles (54), Afrique du Sud (55) et Namibie (56).
La Grande Bretagne se classe 17ème alors que les Etats-Unis est 19ème et la France 24ème.
Les notes les plus élevées dans l’IPC 2009 sont attribuées à la Nouvelle-Zélande (1) avec 9,4, au Danemark (2) avec 9,3, à Singapour (3) et à la Suède (3) dont le score est identique avec 9,2 et à la Suisse (5) avec 9,0. Ces chiffres témoignent d’une stabilité politique, d’une régulation des conflits d’intérêt mise en place depuis longtemps et d’institutions publiques solides et efficaces. La Finlande, les Pays-Bas, l’Australie, le canada et l’Islande complètent le top Ten.
En bas du classement figurent l’Ouzbékistan (174), le Tchad(175), l’Irak (176), le Soudan (176), Myanmar (178), l’Afghanistan (179) et la Somalie (180). Ces résultats indiquent que les pays perçus comme les plus corrompus sont ceux qui sont meurtris par des conflits de longue date, et dont l’infrastructure de gouvernance a été détruite.
Les pots-de-vin, les cartels ainsi que les autres pratiques de corruption sapent la concurrence et provoquent une perte massive des ressources destinées au développement dans tous les pays, et particulièrement les plus pauvres. Un rapport récent de Transparency International a démontré qu’entre 1990 et 2005, ces cartels ont entraîné pour les consommateurs du monde entier un surcoût d'environ 300 milliards de dollars.
Le défi de la lutte contre la corruption reste incontournable. «Alors que l’économie mondiale enregistre les premiers signes d’une reprise économique et que des nations continuent à lutter contre les conflits et l’insécurité permanents, il apparaît clairement qu'aucune région du monde n’est à l’abri des dangers de la corruption» : ce sont les conclusions de l’IPC 2009.
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