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Tunisie âEUR" CNUCED : lancement officiel du rapport sur lâEUR(TM)économie du savoir
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Le centre de presse internationale a abrité jeudi 22 octobre 2009 le lancement officiel du rapport annuel de la Conférence des Nations unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED) sur l’économie de l’information. Placé sous l’égide de HADJ Gley, ministre des Technologies de la Communication, la CNUCED a choisi Tunis simultanément avec quatre autres villes, en l’occurrence New York, Manchester, Helsinki et Bangkok pour célébrer la première internationale de son rapport.
Devant un parterre de journalistes, Mohamed Belhoussine, représentant du programme des Nations Unies pour le développement, a précisé que le choix de la Tunisie reflète la reconnaissance des instances onusiennes devant les performances réalisées en matière de TICs. "Etant le pays hôte du SMSI en 2005, la Tunisie a fait des TICs une composante clef de ses plans de développement. C’est un pays leader parmi les pays émergents dans ce secteur ", a-t-il rappelé.
Mongi Hamdi, directeur des sciences et des technologies de l’information et de la communication(CNUCED), a fait savoir aux journalistes présents que le rapport met en lumière des évolutions positives qui soulignent les opportunités considérables offertes par les TICs.
En ces moments de turbulences économiques internationales, le rapport montre que la réduction de la fracture numérique reste un défi de tout premier ordre pour le développement.
L’écart de connectivité à l’Internet à haut débit (Broadband gap) devient un handicap sérieux pour les entreprises de nombreux pays, surtout les pays moins avancés.
A l’inverse d’un continent dont la plupart de ses pays croulent sous le poids d’un retard technologique structurel, la Tunisie, souligne le rapport, fait de son mieux pour se positionner en tant que pôle d’attractivité régional en la matière.
Il fait ressortir que la pénétration de la téléphonie mobile est très rapide en Tunisie. En 2008, 8.57 millions de personnes sont abonnées à la téléphonie mobile, soit un taux de croissance annuel moyen de près de 35% par an entre 2003 et 2008.
En 2009, le taux de pénétration au téléphone portable dépasse les 85 lignes pour 100 habitants, soit un des taux les plus élevés des pays émergents en Asie, en Afrique et en Amérique latine.
Concernant la pénétration Internet, la Tunisie a connu la plus forte progression accès Internet en Afrique entre 2003 et 2008. En 2008, la Tunisie compte 2.8 millions d’utilisateurs d’Internet, soit 26.8% de la population.
En termes d’accès à Internet rapide (haut débit), en 2008, 230.000 Tunisiens ont été abonnés, soit 2.8% de la population. Le rapport cite les mesures mises en place par la Tunisie pour booster la connectivité. En favorisant l’achat d’ordinateurs par les ménages, la Tunisie compte actuellement plus de 1.1 millions d’unités.
La Tunisie était parmi les premiers pays à adopter l’"offshoring" de services, tels que les centres d’appels, les opérations de soutien à la gestion et autres services délocalisables. Les exportations de ces services ont relativement bien résisté à la crise. Le rapport précise que la Tunisie a connu une augmentation significative de ses exportations de biens TICs, passant de 198 millions de dollars en 2003 à 640 millions de dollars en 2007, soit une progression annuelle de 22% par an depuis 2003.
"La Tunisie grâce à sa politique économique, son environnement favorable pour l’investissement, la disponibilité d’un réseau de télécommunications international moderne, devient un pôle d’attraction de l’offshoring dans le domaine des TICs", a ajouté M. Hamdi.
Cependant, une question s’impose. Quelle place les TICs occupent-elles dans ce contexte de crise économique ? M.Hamdi a souligné que plusieurs pays développés y compris la Tunisie ont favorisé la demande des biens TICs et ont investi dans les infrastructures, y compris le haut débit. Une opinion partagée par HADJ Gley, ministre des Technologies de la communication, qui a saisi l’occasion pour mettre en exergue les différentes réalisations du secteur.
Si la Tunisie demeure à la pointe du progrès en la matière, c’est par ce que derrière tout ça, il y a une volonté politique qui alimente le secteur par les idées et engage les parties intervenantes à prendre part à cette approche progressiste.
Eu égard à l’importance des recommandations et conclusions avancées par le rapport, les intervenants, dans ce point de presse, se sont accorder sur le potentiel que renferment les TICs en matière de développement économique et social.
De nombreuses étapes restent à parcourir. De surcroît, la politique des TICs requiert une attention particulière et soutenue de la part de toutes les parties impliquées. L’objectif demeure l’exploration des voies innovantes par lesquelles des gains économiques et sociétaux seront promus.
Devant un parterre de journalistes, Mohamed Belhoussine, représentant du programme des Nations Unies pour le développement, a précisé que le choix de la Tunisie reflète la reconnaissance des instances onusiennes devant les performances réalisées en matière de TICs. "Etant le pays hôte du SMSI en 2005, la Tunisie a fait des TICs une composante clef de ses plans de développement. C’est un pays leader parmi les pays émergents dans ce secteur ", a-t-il rappelé.
Mongi Hamdi, directeur des sciences et des technologies de l’information et de la communication(CNUCED), a fait savoir aux journalistes présents que le rapport met en lumière des évolutions positives qui soulignent les opportunités considérables offertes par les TICs.
En ces moments de turbulences économiques internationales, le rapport montre que la réduction de la fracture numérique reste un défi de tout premier ordre pour le développement.
L’écart de connectivité à l’Internet à haut débit (Broadband gap) devient un handicap sérieux pour les entreprises de nombreux pays, surtout les pays moins avancés.
A l’inverse d’un continent dont la plupart de ses pays croulent sous le poids d’un retard technologique structurel, la Tunisie, souligne le rapport, fait de son mieux pour se positionner en tant que pôle d’attractivité régional en la matière.
Il fait ressortir que la pénétration de la téléphonie mobile est très rapide en Tunisie. En 2008, 8.57 millions de personnes sont abonnées à la téléphonie mobile, soit un taux de croissance annuel moyen de près de 35% par an entre 2003 et 2008.
En 2009, le taux de pénétration au téléphone portable dépasse les 85 lignes pour 100 habitants, soit un des taux les plus élevés des pays émergents en Asie, en Afrique et en Amérique latine.
Concernant la pénétration Internet, la Tunisie a connu la plus forte progression accès Internet en Afrique entre 2003 et 2008. En 2008, la Tunisie compte 2.8 millions d’utilisateurs d’Internet, soit 26.8% de la population.
En termes d’accès à Internet rapide (haut débit), en 2008, 230.000 Tunisiens ont été abonnés, soit 2.8% de la population. Le rapport cite les mesures mises en place par la Tunisie pour booster la connectivité. En favorisant l’achat d’ordinateurs par les ménages, la Tunisie compte actuellement plus de 1.1 millions d’unités.
La Tunisie était parmi les premiers pays à adopter l’"offshoring" de services, tels que les centres d’appels, les opérations de soutien à la gestion et autres services délocalisables. Les exportations de ces services ont relativement bien résisté à la crise. Le rapport précise que la Tunisie a connu une augmentation significative de ses exportations de biens TICs, passant de 198 millions de dollars en 2003 à 640 millions de dollars en 2007, soit une progression annuelle de 22% par an depuis 2003.
"La Tunisie grâce à sa politique économique, son environnement favorable pour l’investissement, la disponibilité d’un réseau de télécommunications international moderne, devient un pôle d’attraction de l’offshoring dans le domaine des TICs", a ajouté M. Hamdi.
Cependant, une question s’impose. Quelle place les TICs occupent-elles dans ce contexte de crise économique ? M.Hamdi a souligné que plusieurs pays développés y compris la Tunisie ont favorisé la demande des biens TICs et ont investi dans les infrastructures, y compris le haut débit. Une opinion partagée par HADJ Gley, ministre des Technologies de la communication, qui a saisi l’occasion pour mettre en exergue les différentes réalisations du secteur.
Si la Tunisie demeure à la pointe du progrès en la matière, c’est par ce que derrière tout ça, il y a une volonté politique qui alimente le secteur par les idées et engage les parties intervenantes à prendre part à cette approche progressiste.
Eu égard à l’importance des recommandations et conclusions avancées par le rapport, les intervenants, dans ce point de presse, se sont accorder sur le potentiel que renferment les TICs en matière de développement économique et social.
De nombreuses étapes restent à parcourir. De surcroît, la politique des TICs requiert une attention particulière et soutenue de la part de toutes les parties impliquées. L’objectif demeure l’exploration des voies innovantes par lesquelles des gains économiques et sociétaux seront promus.
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