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Apiculture en Tunisie : tout est à reconstruire !
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Les difficultés que rencontre l'apiculture en Tunisie sont d'une telle ampleur, qu’une réflexion sur l’état des lieux du secteur et les perspectives de son évolution devient plus que nécessaire. On dénombre actuellement plus de 12000 apiculteurs concentrés principalement dans les régions de l’Ouest à l’instar du gouvernorat de Siliana. Plus de 265000 ruches produisent en moyenne 3000 tonnes de miel par an. La consommation moyenne du Tunisien ne dépasse pas 12 g par an. Elle est utilisée généralement pour des raisons médicales.
Malgré les encouragements prévus par le code d’incitations aux investissements, les difficultés de l’apiculture en Tunisie persistent. On peut citer l’exploitation non rationnelle des superficies existantes, l’absence d’une carte nationale des plantes mellifères, la réduction des superficies exploitables, la transhumance non régulée et le manque de diversification des ressources mellifères par le reboisement des forêts. A cela s’ajoutent les problèmes liés à la formation et l’encadrement des apiculteurs.
L'information du grand public est mal perçue. Le marasme qui en résulte est important. Faut-il rappeler que le Tunisien reste encore sceptique lorsqu’il s’agit de la production écoulée sur le marché.
Il est urgent et indispensable de concevoir et organiser cette activité sur de nouvelles bases. Pratiques apicoles, communication, promotion, tout est à inventer et à reconstruire.
Malgré les encouragements prévus par le code d’incitations aux investissements, les difficultés de l’apiculture en Tunisie persistent. On peut citer l’exploitation non rationnelle des superficies existantes, l’absence d’une carte nationale des plantes mellifères, la réduction des superficies exploitables, la transhumance non régulée et le manque de diversification des ressources mellifères par le reboisement des forêts. A cela s’ajoutent les problèmes liés à la formation et l’encadrement des apiculteurs.
L'information du grand public est mal perçue. Le marasme qui en résulte est important. Faut-il rappeler que le Tunisien reste encore sceptique lorsqu’il s’agit de la production écoulée sur le marché.
Il est urgent et indispensable de concevoir et organiser cette activité sur de nouvelles bases. Pratiques apicoles, communication, promotion, tout est à inventer et à reconstruire.
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