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53ème anniversaire de lâEUR(TM)Indépendance de la Tunisie : entre les acquis du présent et les paris de lâEUR(TM)avenir
19/03/2009 | 1
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Depuis son accession à l'indépendance, le 20 mars 1956, la Tunisie œuvre sans relâche à préserver et à consolider les fondements de sa souveraineté nationale.
Elle a emprunté, pour ce faire, la voie de la modernisation politique, du progrès social et du développement économique et s'est constamment attachée à la consécration des attributs de l'identité nationale et des principes du dialogue, de l'ouverture et de la solidarité.

Depuis l'avènement du changement, cette approche s'est renforcée davantage mais dans le cadre d'une nouvelle vision.
Dans la pensée du Président Zine El Abidine Ben Ali, l'indépendance représente, en effet, un acquis du passé et du présent mais aussi et surtout un enjeu de l'avenir qui commande aux tunisiens de redoubler d'effort et d'aller constamment de l'avant sur la voie de l'impulsion du processus de développement et de modernisation.

L'indépendance, comme l'a souligné à maintes reprises le Président Ben Ali, n'a plus les mêmes significations d'antan. La préservation de l'indépendance nécessite désormais une action de tous les jours. Une action qui ne tolère guère la stagnation, l'immobilisme ou l'autosatisfaction et qui exige un effort assidu pour consolider les attributs de l'invulnérabilité et faire face aux contingences et aux difficultés de la conjoncture mondiale.
L'indépendance, comme l'avait affirmé le Président de la République dans son discours à l'occasion du 51e anniversaire de l'indépendance, n'a de sens que lorsque le pays est maître de ses décisions, conscient de ses moyens et capacités propres et comptant, pour assurer le développement et le progrès sur les potentialités et les énergies de son peuple avant toute autre source.

Cette conviction du Chef de l'Etat trouve sa pleine illustration dans l'élan de réforme et de modernisation qui a englobé les différents aspects de la vie politique et tous les secteurs économiques, sociaux et culturels, conformément à une approche fondée sur la mise à niveau, la modernisation, l'efficience et l'aspiration à rejoindre le cortège des pays avancés.
Cet élan réformateur, qui procède d'une ferme volonté politique de transformer la réalité nationale, a favorisé la réalisation d'une mutation qualitative dans les domaines économique et social, grâce à une planification judicieuse et à la justesse et à la pertinence des choix adoptés.
Partant de la conviction que le futur se construit au présent et que les acquis du présent sont les jalons de l'avenir, la Tunisie a opté, dès l'aube du Changement, pour une démarche prospective fondée sur l'anticipation des évènements, des mutations et des évolutions internes et externes, en tant que condition sine qua non pour réaliser les objectifs fixés dans tous les domaines.
C'est grâce à cette démarche que la Tunisie est parvenue à franchir d'importantes étapes sur la voie du développement, de l'invulnérabilité et du rayonnement.

La vision et l'approche du président Zine El Abidine Ben Ali de l'acquis de l'indépendance ont eu un grand impact dans la dynamisation du processus de développement et de modernisation, en Tunisie, surtout que le Changement a constitué un tournant crucial dans la réforme et la modernisation qui a changé la réalité nationale et instauré, pour l'expérience tunisienne, des spécificités et des fondements avant-gardistes reconnus par les décideurs et les observateurs, partout dans le monde.
Ainsi, la Tunisie occupe, aujourd'hui, la première place au niveau continental, dans le domaine de la compétitivité économique globale, le premier rang arabe dans la qualité de la vie, et le deuxième mondial, à l'échelle de la consécration des fondements de la bonne gestion des ressources publiques, selon les classements 2008 et 2009 des institutions d'évaluation internationales spécialisées au rayonnement et à la crédibilité incontestables.

La Tunisie s'est rendu compte qu'elle a beaucoup gagné, au niveau de la consolidation de son indépendance. Elle a, aussi, compris, qu'il n'y a pas de place pour le cantonnement et l'autosatisfaction, face aux défis et aux enjeux de l'avenir, partant de sa conviction que l'indépendance en tant qu'acquis politique et œuvre civilisationnelle est un pari renouvelé et un défi permanent.
Dans le contexte des processus de réformes modernistes, les années du Changement ont été marquées par la volonté politique de mettre en place des bases démocratiques participatives dans laquelle de véritables opportunités sont offertes à l'ensemble des acteurs du paysage politique, des structures de la société civile et des organisations professionnelles pour contribuer à la réflexion sur les grands choix politiques, économiques et sociaux.
Cette volonté traduit la conviction du Président de la République quant à l'impératif de la participation de toutes les forces et les compétences, et que l'élargissement de la base de la concorde autour des principales causes et dossiers de développement sont la condition et la garantie de l'instauration d'un développement et d'une modernisation aux fondements solides pour faire face aux défis du présent et aux paris de l'avenir.

La Tunisie a vécu, au cours de l'année 2008, des assises de dialogue et de consultation qui ont touché les thèmes et les dossiers vitaux, tels que la participation de la jeunesse aux affaires publiques, les perspectives d'impulser l'emploi, les moyens de répondre aux demandes d'emploi additionnelles et l'impératif du développement de l'administration publique, en tant que moteur de la modernisation économique et de l'impulsion de l'investissement.
C'est la preuve de la position privilégiée accordée au dialogue, à la réflexion et à la consultation, dans le cadre des tribunes nationales générales ou dans le contexte de l'action des structures gouvernementales ou de la société civile.
19/03/2009 | 1
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