En l’honneur d’Hervé de Charrette, ancien ministre français des Affaires étrangères et actuel président de la Chambre de commerce franco-arabe, Serge Degallaix a mis les petits plats dans les grands et invité les dirigeants des plus grandes entreprises et banques de la place. Et nombreux ont été ceux qui ont répondu présent à l’invitation de l’ambassadeur de France à Tunis pour rencontrer ce grand ami de la Tunisie et des pays arabes : Ridha Touiti, Ismaïl Mabrouk, Slaheddine Ladjimi, Habib Karaouli, Kamel Néji, Hassen Bertal, Moncef Zouari, etc.
« Je ne me sens même pas chez des amis, dira M. De Charrette. Quand je suis en Tunisie, je me sens presque chez moi. On prend l’avion et on atterrit dans un pays où l’on parle la même langue, où l’on se comprend, où l’on s’aime. » Et où l’on peut faire des affaires. De belles affaires.

Avant la réception tenue en son honneur, M. De Charrette a présidé un point de presse en compagnie de M. Degallaix.
Il a commencé par présenter cette Chambre de commerce mixte fortement méconnue qu’il préside. Créée dans les années 70, la chambre de commerce franco-arabe est paritaire, donc composée de 44 membres, à moitié français et à moitié arabes représentant l’ensemble des 22 pays de la Ligue arabe. La Tunisie y est représentée par l’UTICA en la personne de Mohamed Sahraoui.
Président depuis six mois, Hervé de Charrette entend donner un élan nouveau au service du développement économique avec des initiatives rapides et simples.

Pour la Tunisie, M. De Charrette a concocté tout un programme et en a déjà parlé hier jeudi 21 janvier avec Hédi Djilani, Mohamed Nouri Jouini et Ridha Touiti et devrait en parler, aujourd’hui, avec Mohamed Ghannouchi.
Hervé de Charrette veut ainsi prendre quelques initiatives et profiter des relations étroites avec la France en incitant notamment les entreprises du bâtiment et des travaux publics à venir investir en Tunisie. Il a notamment évoqué les grands projets publics, privés et du Golfe qui devraient inciter les entreprises françaises à venir développer leurs activités dans un pays avec qui ils ont beaucoup de choses en commun et où il y a beaucoup de facilités.

In fine, l’objectif de la visite de M. De Charrette, comme il l’a indiqué lui-même est de travailler étroitement avec les dirigeants de l’UTICA sur des projets concrets. Interrogé s’il n’y a pas d’interférence avec ce que fait actuellement (et si bien) la CTFCI, M. De Charrette a indiqué qu’il y a une parfaite coordination et complémentarité entre les deux chambres. « Pour vous résumer, nous dit-il, nous sommes tous attelés à la même charrette ». On ne peut plus clair !