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Tunisie : lâEUR(TM)environnement des affaires vu par le jeune dirigeant
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Une journée d’études a été organisée, jeudi 4 décembre 2008, par le Centre des Jeunes Dirigeants (CJD), sur "la qualité de l’environnement des affaires en Tunisie".
Les débats qu’a abrités l’Hôtel Sheraton-Tunis ont tourné autour des résultats préliminaires, présentés par Karim Ben Kahla, universitaire, d’une enquête nationale sur le même thème, à savoir la qualité de l’environnement institutionnel et le climat des affaires en Tunisie. Cette enquête a approché 315 entreprises dans 11 gouvernorats. Elle a pour objectif d’analyser, dans le détail, la Tunisie profonde et de donner la parole aux jeunes dirigeants.
L’enquête a permis de passer en revue les problèmes majeurs rencontrés par les jeunes dirigeants. Ces derniers trouvent des difficultés pour accéder au financement. 40% d’entre eux considèrent que les charges fiscales sont élevées. Certains pensent qu’il y a une inadéquation entre les produits qu’ils commercialisent et les formations proposées. Ils déplorent la lourdeur des démarches administratives. Seulement 20% des jeunes dirigeants interrogés pensent que les formalités douanières constituent une entrave à leurs activités.
Tarak Ben Yahmed, vice présidents de l’UTICA, a insisté sur l’impact de la mondialisation. Cette dernière représente une multitude d’enjeux et de défis. Il faut gagner le pari de la compétitivité pour assurer une pérennité et une croissance durable. L a Tunisie n’est pas la seule à avoir un bon climat pour les affaires. La Turquie, l’Egypte et le Maroc constituent eux aussi des cibles potentielles pour les IDE, les investissements directs étrangers. Gagner la confiance de ces investisseurs demeure un impératif constant.
Abdelhamid Triki, Secrétaire d’Etat auprès du ministre du Développement et de la Coopération internationale, a précisé que le climat des affaires en Tunisie est favorable : Il existe une expansion du marché financier ; le déficit tunisien est passé de 5 à 3% ; de nouvelles formes de coopération sont apparues ; Il y a 10 fois plus de relations d’affaires, même entre firmes rivales. Les entreprises tunisiennes doivent s’adapter rapidement et devenir plus compétitives. Le taux d’investissements en Tunisie est de 24%. Ce taux est supérieur aux pays développés, mais reste inférieur aux pays émergeants, à haute croissance. M. Triki a recommandé aux jeunes de créer de nouveaux projets. Plusieurs réformes sont en cours. En janvier 2008, une loi sur l’initiative économique a été promulguée. Elle stipule que le capital minimum a été supprimé pour permettre aux jeunes qui le désirent de créer leur propre entreprise.
Les quelques représentants de l’administration, des douanes, des services sociaux, bancaires du CEPEX… ont répondu aux demandes d’éclaircissement. Ils reconnaissent la lourdeur administrative et annoncent des réformes législatives en cours pour les enrayer. Il reste que la conjugaison des efforts de tous est garante d’une coopération plus fructueuse.
Les débats qu’a abrités l’Hôtel Sheraton-Tunis ont tourné autour des résultats préliminaires, présentés par Karim Ben Kahla, universitaire, d’une enquête nationale sur le même thème, à savoir la qualité de l’environnement institutionnel et le climat des affaires en Tunisie. Cette enquête a approché 315 entreprises dans 11 gouvernorats. Elle a pour objectif d’analyser, dans le détail, la Tunisie profonde et de donner la parole aux jeunes dirigeants.
L’enquête a permis de passer en revue les problèmes majeurs rencontrés par les jeunes dirigeants. Ces derniers trouvent des difficultés pour accéder au financement. 40% d’entre eux considèrent que les charges fiscales sont élevées. Certains pensent qu’il y a une inadéquation entre les produits qu’ils commercialisent et les formations proposées. Ils déplorent la lourdeur des démarches administratives. Seulement 20% des jeunes dirigeants interrogés pensent que les formalités douanières constituent une entrave à leurs activités.
Tarak Ben Yahmed, vice présidents de l’UTICA, a insisté sur l’impact de la mondialisation. Cette dernière représente une multitude d’enjeux et de défis. Il faut gagner le pari de la compétitivité pour assurer une pérennité et une croissance durable. L a Tunisie n’est pas la seule à avoir un bon climat pour les affaires. La Turquie, l’Egypte et le Maroc constituent eux aussi des cibles potentielles pour les IDE, les investissements directs étrangers. Gagner la confiance de ces investisseurs demeure un impératif constant.
Abdelhamid Triki, Secrétaire d’Etat auprès du ministre du Développement et de la Coopération internationale, a précisé que le climat des affaires en Tunisie est favorable : Il existe une expansion du marché financier ; le déficit tunisien est passé de 5 à 3% ; de nouvelles formes de coopération sont apparues ; Il y a 10 fois plus de relations d’affaires, même entre firmes rivales. Les entreprises tunisiennes doivent s’adapter rapidement et devenir plus compétitives. Le taux d’investissements en Tunisie est de 24%. Ce taux est supérieur aux pays développés, mais reste inférieur aux pays émergeants, à haute croissance. M. Triki a recommandé aux jeunes de créer de nouveaux projets. Plusieurs réformes sont en cours. En janvier 2008, une loi sur l’initiative économique a été promulguée. Elle stipule que le capital minimum a été supprimé pour permettre aux jeunes qui le désirent de créer leur propre entreprise.
Les quelques représentants de l’administration, des douanes, des services sociaux, bancaires du CEPEX… ont répondu aux demandes d’éclaircissement. Ils reconnaissent la lourdeur administrative et annoncent des réformes législatives en cours pour les enrayer. Il reste que la conjugaison des efforts de tous est garante d’une coopération plus fructueuse.
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