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Pour les opérateurs économiques tunisiens, Hédi Djilani veut des visas européens de long terme

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Les relations tuniso-européennes et les moyens de les renforcer dans le cadre de la zone de libre-echange qui sera prochainement étendue aux secteurs de l’agriculture et des services ont été au centre du séminaire organisé lundi 1er décembre, conjointement par le magazine « l’Economiste Maghrébin », l’ambassade de France à Tunis et la délégation de la commission européenne à Tunis.
Les participants à cette manifestation ont eu à approfondir la réflexion sur les négociations amorcées sur la libéralisation de l’investissement, des services et de l’agriculture et devant constituer une opportunité pour la Tunisie de devenir le premier partenaire à établir avec l’UE, une zone de libre-échange totale en 2010.
Intervenant durant cette conférence, Hédi Djilani, président de la Centrale patronale tunisienne, a déclaré qu’après avoir joué la carte des ressources humaines et de la formation, la Tunisie compte dorénavant sur l’attraction des capitaux européens et internationaux.
Il a notamment évoqué les difficultés rencontrées au niveau de la circulation des personnes, soulignant que la Tunisie « est à la pointe des pays du sud » et invité, à ce titre, l’UE à trouver une formule pour accorder un visa à long terme aux opérateurs économiques tunisiens en prévision du libre-échange total avec l’UE.
Il a rappelé la nécessité de réduire le clivage entre les pays du nord et du sud de la Méditerranée. D’où, a-t-il dit, l’impératif d’engager un débat franc entre toutes les parties concernées afin d’assurer la réussite de l’Euromed.
Auparavant, Serge Degallaix, ambassadeur de France à Tunis, a indiqué que depuis l’Accord d’association les échanges tuniso-européens ont été multipliés par 4 et le commerce entre les deux parties est devenu excédentaire au profit de la Tunisie.
Les concours financiers de l’Europe sont estimés depuis 1995 à près de 100 millions d’euros de dons et 250 à 300 millions d’euros de prêts qui sont apportés à la Tunisie pour soutenir ses efforts et ses priorités.
Concernant les services Chokri Mamoghli, sécrétaire d’Etat chargé du commerce extérieur a déclaré que la Tunisie mettra en place les mécanismes nécessaires pour réussir la libéralisation des services, rappelant que des programmes de mise à niveau ont, d’ores et déjà, été crées notamment dans les domaines du tourisme, des services liés à l’industrie, du transport et du secteur financier qui devra répondre aux normes prudentielles de Bale II. Une structure de pilotage de cette opération de mise à niveau sera mise en place au sein du ministère de l’économie.
M. Mamoghli a indiqué que les 4 modes de prestations de services selon le GATS sont le mode transfrontalier, la consommation de services à l’étranger, l’établissement et le déplacement temporaire physique, relevant que la question la plus discutée est celle de la reconnaissance mutuelle des diplômes, laquelle doit être plutôt discutée dans un cadre bilatéral.
Les participants à cette manifestation ont eu à approfondir la réflexion sur les négociations amorcées sur la libéralisation de l’investissement, des services et de l’agriculture et devant constituer une opportunité pour la Tunisie de devenir le premier partenaire à établir avec l’UE, une zone de libre-échange totale en 2010.
Intervenant durant cette conférence, Hédi Djilani, président de la Centrale patronale tunisienne, a déclaré qu’après avoir joué la carte des ressources humaines et de la formation, la Tunisie compte dorénavant sur l’attraction des capitaux européens et internationaux.
Il a notamment évoqué les difficultés rencontrées au niveau de la circulation des personnes, soulignant que la Tunisie « est à la pointe des pays du sud » et invité, à ce titre, l’UE à trouver une formule pour accorder un visa à long terme aux opérateurs économiques tunisiens en prévision du libre-échange total avec l’UE.
Il a rappelé la nécessité de réduire le clivage entre les pays du nord et du sud de la Méditerranée. D’où, a-t-il dit, l’impératif d’engager un débat franc entre toutes les parties concernées afin d’assurer la réussite de l’Euromed.
Auparavant, Serge Degallaix, ambassadeur de France à Tunis, a indiqué que depuis l’Accord d’association les échanges tuniso-européens ont été multipliés par 4 et le commerce entre les deux parties est devenu excédentaire au profit de la Tunisie.
Les concours financiers de l’Europe sont estimés depuis 1995 à près de 100 millions d’euros de dons et 250 à 300 millions d’euros de prêts qui sont apportés à la Tunisie pour soutenir ses efforts et ses priorités.
Concernant les services Chokri Mamoghli, sécrétaire d’Etat chargé du commerce extérieur a déclaré que la Tunisie mettra en place les mécanismes nécessaires pour réussir la libéralisation des services, rappelant que des programmes de mise à niveau ont, d’ores et déjà, été crées notamment dans les domaines du tourisme, des services liés à l’industrie, du transport et du secteur financier qui devra répondre aux normes prudentielles de Bale II. Une structure de pilotage de cette opération de mise à niveau sera mise en place au sein du ministère de l’économie.
M. Mamoghli a indiqué que les 4 modes de prestations de services selon le GATS sont le mode transfrontalier, la consommation de services à l’étranger, l’établissement et le déplacement temporaire physique, relevant que la question la plus discutée est celle de la reconnaissance mutuelle des diplômes, laquelle doit être plutôt discutée dans un cadre bilatéral.
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