Un séminaire sur les technologies nucléaires aura lieu à Tunis les 26 et 27 novembre. Co-organisé par l’Agence France Nucléaire International, la STEG et le Centre National des Sciences et Technologies Nucléaires (CNSTN), ce séminaire a été présenté ce matin par l’ambassadeur de France à Tunis, Serge Degallaix et Ali Mustapha Fekih, chef du projet de la centrale nucléaire à la STEG.
Le séminaire, qui sera ouvert par Afif Chelbi, ministre de l’Industrie, de l’Energie et des PME, verra les interventions d’éminentes personnalités scientifiques spécialisées dans la question.
La STEG présentera l’étude élaborée à propos de l’électronucléaire en Tunisie. Les entreprises et organismes français présenteront la politique nucléaire française, l’organisation française en matière de sureté nucléaire, l’évolution du parc nucléaire français, etc.

Comme l’a rappelé M. Degallaix, la coopération tuniso-française en matière de technologie nucléaire remonte à l’année 1985. Un accord technique a été signé entre les deux pays en 1996 et a été renouvelé en 2006.
En dépit de l’opposition de quelques ONG, la technologie nucléaire a bien apporté ses preuves. C’est une véritable réponse au défi écologique que l’homme doit mener puisqu’il s’agit d’une énergie propre, n’émettant pas de CO2.
S’il est clair que les investissements de départ sont lourds, il est bon de rappeler que les parts de comestibles fort infimes par la suite.
En clair, il y a une forte attractivité économique et écologique.

On rappelle que l’étude de faisabilité entamée déjà par la STEG sera achevée en 2011. Si elle s’avère bonne, la centrale nucléaire tunisienne devrait entrer en activité vers l’année 2020.
Le site qui l’abritera n’a pas été sélectionné, mais on sait déjà que sur les dix sites présélectionnés, deux ont été retenus, l’un au nord de la Tunisie, l’autre au sud. Les responsables de la STEG ont refusé de dire lesquels, préférant laisser la primauté de l’annonce au ministre.
On notera enfin que le pays qui fournira la centrale nucléaire ne sera sélectionné qu’à la suite d’un appel d’offres international qui devrait être publié vers 2011.