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Crise financière : la BAD organise une conférence africaine de haut niveau en Tunisie
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La Banque africaine de développement (BAD) organisera le 12 novembre prochain en étroite collaboration avec la Commission de l’Union africaine, une conférence africaine de haut niveau pour examiner les effets de la crise financière internationale sur les économies africaines.
Prendront part à cette conférence les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales d’Afrique. Il s’agit pour eux de trouver une réponse commune à la crise financière internationale.
Cette conférence précède celle que compte organiser le président français Nicolas Sarkozy, et qui devrait aboutir à une réponse internationale à la crise.
« Bien qu’à ce jour épargnée par les premiers effets de la crise, déclare Donald Kaberuka, Président de la BAD, l’Afrique pourrait être sérieusement affectée par un fléchissement de la croissance mondiale et une réduction de ses exportations. Les pressions budgétaires engendrées par les plans de sauvetages mis en œuvre par les pays développés risquent d’entraîner une contraction du volume de l’aide publique au développement. Le ralentissement de l’activité économique des pays riches aura pour effet des licenciements, un durcissement de la politique de migration et par conséquent la réduction drastique des transferts de fonds des travailleurs émigrés. Cette situation, ajoutée aux effets négatifs des récentes flambées des prix des denrées alimentaires et du pétrole, est de nature à remettre en cause la croissance économique observée au cours des dernières années », a dit l. Il a ensuite observé qu’un certains nombre de pays à revenu intermédiaire, et d’autres aspirant à ce statut, avaient pu récemment lever des fonds sur les marchés des capitaux. La présente crise rendra les fonds plus coûteux et l’accès aux marchés sera plus difficile.
Au moment où le débat sur la réforme du système de Bretton Woods s’intensifie, le président de la BAD, Donald Kaberuka et le président de la commission de l’Union africaine, Jean Ping, veulent s’assurer que la voix de l’Afrique sera entendue.
Prendront part à cette conférence les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales d’Afrique. Il s’agit pour eux de trouver une réponse commune à la crise financière internationale.
Cette conférence précède celle que compte organiser le président français Nicolas Sarkozy, et qui devrait aboutir à une réponse internationale à la crise.
« Bien qu’à ce jour épargnée par les premiers effets de la crise, déclare Donald Kaberuka, Président de la BAD, l’Afrique pourrait être sérieusement affectée par un fléchissement de la croissance mondiale et une réduction de ses exportations. Les pressions budgétaires engendrées par les plans de sauvetages mis en œuvre par les pays développés risquent d’entraîner une contraction du volume de l’aide publique au développement. Le ralentissement de l’activité économique des pays riches aura pour effet des licenciements, un durcissement de la politique de migration et par conséquent la réduction drastique des transferts de fonds des travailleurs émigrés. Cette situation, ajoutée aux effets négatifs des récentes flambées des prix des denrées alimentaires et du pétrole, est de nature à remettre en cause la croissance économique observée au cours des dernières années », a dit l. Il a ensuite observé qu’un certains nombre de pays à revenu intermédiaire, et d’autres aspirant à ce statut, avaient pu récemment lever des fonds sur les marchés des capitaux. La présente crise rendra les fonds plus coûteux et l’accès aux marchés sera plus difficile.
Au moment où le débat sur la réforme du système de Bretton Woods s’intensifie, le président de la BAD, Donald Kaberuka et le président de la commission de l’Union africaine, Jean Ping, veulent s’assurer que la voix de l’Afrique sera entendue.
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