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Tunisair : de quel classement parle-t-on ?
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La revue britannique Airline Business a publié dernièrement son classement annuel des compagnies aériennes dans lequel on trouve notre compagnie nationale classée 115ème sur un total de 150 compagnies.
Il se trouve cependant que l’on a parlé de classement, sans pour autant indiquer et préciser de quel classement il s’agit. Classe-t-on une flotte, un nombre de personnel, un nombre d’heures parcourues ?
Vérification faite, il s’avère que le classement de la revue britannique touche le chiffre d’affaires et c’est donc tout à fait normal que notre compagnie soit ainsi classée, au vu de sa taille et de sa flotte.
Il viendrait à l’esprit d’aucun analyste sérieux de demander à une compagnie de la taille de la nôtre de rivaliser avec des géants comme Air France-KLM ou Lufthansa.
Tunisair n’appartient pas non plus à un richissime pays du Golfe pouvant accepter de tourner à perte pendant des années, le temps de se créer un nom.
En ce qui concerne le classement de la compagnie derrière la RAM et Air Algérie, cela entre également dans l’ordre naturel des choses. Le Maroc compte 30 millions d’habitants et une très importante communauté à l’étranger, notamment Outre Atlantique. Idem pour l’Algérie. La Tunisie et ses dix millions d’habitants n’a pas un marché similaire à ses voisins maghrébins et sa communauté établie à l’étranger se trouve en grande partie en Europe à deux heures de vol de Tunis.
Autant de facteurs qu’il est impératif de prendre en considération avant de lire le tableau de la revue britannique.
Indéniablement, Tunisair a à son actif plusieurs lauriers qui ne peuvent que lui donner une excellente image à l’international : grande qualité de son personnel navigant, très haute technicité de ses commandants de bord, plusieurs certifications, ambitieux programme de modernisation de la flotte, zéro krach aérien, etc.
Côté chiffres, et alors que les plus grandes compagnies annoncent faillites et déficits, Tunisair enregistre un résultat net de 64 millions de dinars en 2007, en hausse de 5,7% par rapport à 2006. La vraie bataille est là !
Tout n’est cependant pas rose et plusieurs points exigent des solutions rapides telles la question du débauchage, la question des bagages et la nécessité de s’adapter aux normes modernes, le check-in électronique sans le passage obligatoire par les guichets, etc.
Il est cependant injuste de tirer à boulets rouges sur une compagnie dont les vrais résultats qui comptent sont bons et font la fierté du pays.
Il se trouve cependant que l’on a parlé de classement, sans pour autant indiquer et préciser de quel classement il s’agit. Classe-t-on une flotte, un nombre de personnel, un nombre d’heures parcourues ?
Vérification faite, il s’avère que le classement de la revue britannique touche le chiffre d’affaires et c’est donc tout à fait normal que notre compagnie soit ainsi classée, au vu de sa taille et de sa flotte.
Il viendrait à l’esprit d’aucun analyste sérieux de demander à une compagnie de la taille de la nôtre de rivaliser avec des géants comme Air France-KLM ou Lufthansa.
Tunisair n’appartient pas non plus à un richissime pays du Golfe pouvant accepter de tourner à perte pendant des années, le temps de se créer un nom.
En ce qui concerne le classement de la compagnie derrière la RAM et Air Algérie, cela entre également dans l’ordre naturel des choses. Le Maroc compte 30 millions d’habitants et une très importante communauté à l’étranger, notamment Outre Atlantique. Idem pour l’Algérie. La Tunisie et ses dix millions d’habitants n’a pas un marché similaire à ses voisins maghrébins et sa communauté établie à l’étranger se trouve en grande partie en Europe à deux heures de vol de Tunis.
Autant de facteurs qu’il est impératif de prendre en considération avant de lire le tableau de la revue britannique.
Indéniablement, Tunisair a à son actif plusieurs lauriers qui ne peuvent que lui donner une excellente image à l’international : grande qualité de son personnel navigant, très haute technicité de ses commandants de bord, plusieurs certifications, ambitieux programme de modernisation de la flotte, zéro krach aérien, etc.
Côté chiffres, et alors que les plus grandes compagnies annoncent faillites et déficits, Tunisair enregistre un résultat net de 64 millions de dinars en 2007, en hausse de 5,7% par rapport à 2006. La vraie bataille est là !
Tout n’est cependant pas rose et plusieurs points exigent des solutions rapides telles la question du débauchage, la question des bagages et la nécessité de s’adapter aux normes modernes, le check-in électronique sans le passage obligatoire par les guichets, etc.
Il est cependant injuste de tirer à boulets rouges sur une compagnie dont les vrais résultats qui comptent sont bons et font la fierté du pays.
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