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Les papetiers marocains se plaignent de la concurrence tunisienne et la jugent déloyale !
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Les producteurs marocains de cahiers scolaires demandent au ministère du Commerce extérieur d’activer une mesure de sauvegarde d’urgence, prévue par l’Accord d’Agadir, contre le cahier scolaire tunisien, indique le quotidien « Aujourd’hui le Maroc » dans son édition d’hier mercredi 25 juin.
A deux mois de la rentrée scolaire, indique le quotidien, les producteurs marocains de cahiers scolaires réclament une mesure protectionniste contre les cahiers tunisiens. (…) «C’est dans le cadre de l’accord de libre-échange entre les deux pays que nous demandons au ministère du Commerce extérieur d’activer une mesure de sauvegarde d’urgence sur le cahier scolaire en provenance de Tunisie», affirme Aziz Qadiri, président de la Fédération des industries forestières des arts graphiques et de l’emballage (FIFAGE).
Les opérateurs de ce secteur veulent activer une clause de sauvegarde temporaire prévue dans le cadre de l’accord d’Agadir, conclu en 2004 entre la Jordanie, l’Egypte, la Tunisie et le Maroc, et entré en vigueur en 2007. «Le cahier scolaire n’est pas le premier secteur qui demande une clause de sauvegarde temporaire. Cette clause a été déjà activée pour la céramique suite à une alerte sur les importations espagnoles. C’est aujourd’hui au ministère du Commerce extérieur d’appliquer cette mesure sur le cahier scolaire tunisien», note M. Qadiri.
Selon ces papetiers cités par « Aujourd’hui le Maroc », la Tunisie subventionne ses fabricants de cahiers scolaires, les rendant ainsi plus compétitifs à l’export. «La Tunisie fait du dumping. Les Tunisiens importent du papier subventionné par l’Etat, le transforment et exportent au Maroc le surplus de la production et peuvent ainsi vendre au prix coûtant», assure Adnan Kettani, membre de la Fédération des industries forestières des arts graphiques et de l’emballage.
À qualité égale, et pour un cahier de 48 pages, le prix du cahier tunisien est inférieur du tiers à celui marocain.
On notera que les exportations de cahiers vers le Maroc sont passées de 400 tonnes en 2004 à plus de 4.500 tonnes en 2007. Ils devraient atteindre 12.000 tonnes.
A deux mois de la rentrée scolaire, indique le quotidien, les producteurs marocains de cahiers scolaires réclament une mesure protectionniste contre les cahiers tunisiens. (…) «C’est dans le cadre de l’accord de libre-échange entre les deux pays que nous demandons au ministère du Commerce extérieur d’activer une mesure de sauvegarde d’urgence sur le cahier scolaire en provenance de Tunisie», affirme Aziz Qadiri, président de la Fédération des industries forestières des arts graphiques et de l’emballage (FIFAGE).
Les opérateurs de ce secteur veulent activer une clause de sauvegarde temporaire prévue dans le cadre de l’accord d’Agadir, conclu en 2004 entre la Jordanie, l’Egypte, la Tunisie et le Maroc, et entré en vigueur en 2007. «Le cahier scolaire n’est pas le premier secteur qui demande une clause de sauvegarde temporaire. Cette clause a été déjà activée pour la céramique suite à une alerte sur les importations espagnoles. C’est aujourd’hui au ministère du Commerce extérieur d’appliquer cette mesure sur le cahier scolaire tunisien», note M. Qadiri.
Selon ces papetiers cités par « Aujourd’hui le Maroc », la Tunisie subventionne ses fabricants de cahiers scolaires, les rendant ainsi plus compétitifs à l’export. «La Tunisie fait du dumping. Les Tunisiens importent du papier subventionné par l’Etat, le transforment et exportent au Maroc le surplus de la production et peuvent ainsi vendre au prix coûtant», assure Adnan Kettani, membre de la Fédération des industries forestières des arts graphiques et de l’emballage.
À qualité égale, et pour un cahier de 48 pages, le prix du cahier tunisien est inférieur du tiers à celui marocain.
On notera que les exportations de cahiers vers le Maroc sont passées de 400 tonnes en 2004 à plus de 4.500 tonnes en 2007. Ils devraient atteindre 12.000 tonnes.
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