
La chambre des mises en accusation près la Cour d’appel de Tunis a déféré l'ancien premier juge d’instruction et procureur de la République, Béchir Akremi — qui avait été en charge des dossiers des assassinats de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi — devant la chambre criminelle près le Tribunal de première instance de Tunis, pour des accusations de « faux, détention et usage de faux ».
C’est ce qu’a annoncé, vendredi 27 juin 2025, son avocat, Me Hamadi Zaafrani, dans une déclaration à l’agence Tunis Afrique Presse (TAP).
Me Zaafrani a précisé que la chambre des mises en accusation de la Cour d’appel de Tunis a examiné l’affaire le 24 juin courant et a décidé de renvoyer Béchir Akremi devant la chambre criminelle du Tribunal de première instance de Tunis. Il a rappelé que la même chambre avait déjà rendu une décision similaire en juin 2024, laquelle avait été cassée par la Cour de cassation. Le comité de défense avait alors formé un nouveau pourvoi en cassation pour que l’affaire soit examinée par les chambres réunies de la Cour de cassation.
Le 22 février 2024, le juge d’instruction du Tribunal de première instance de Tunis avait émis un mandat de dépôt contre Béchir Akremi, dans le cadre d’une plainte déposée par le Parti des patriotes démocrates unifiés (Watad) et les héritiers du martyr Mohamed Brahmi, concernant sa gestion judiciaire du dossier de l’assassinat de Chokri Belaïd.
I.N.
Nous avons droit à la vérité des faits dans une affaire exemplaire par sa gravité, son importance dans le débat politique.
Des sssassinats furent commandités, ce qui en soi est une atteinte à la démocratie, un crime impardonnable.
C'est pourquoi, quand j'entends ou lis des prpos sur la démocratie d'alors, rappelée avec nostalgie, je pouffe. Je me marre.
Akremi est un soldat perdu, ses patrons l'ont oublié, et chacun désormais cherche à sauver sa tête.
Et dire......