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Kaïs Saïed appelle à une réforme administrative profonde pour concrétiser la révolution législative en Tunisie
20/05/2025 | 08:15
2 min
Kaïs Saïed appelle à une réforme administrative profonde pour concrétiser la révolution législative en Tunisie

 

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu dans l’après-midi du 19 mai 2025 au Palais de Carthage, Sarra Zaâfrani Zanzri, cheffe du gouvernement, d’après un communiqué publié peu après 2h du matin.

Lors de cette rencontre, le chef de l’État a souligné que la Tunisie a besoin non seulement de nouvelles législations, mais également de personnes dévouées pour les mettre en œuvre sincèrement. Selon lui, la révolution législative ne peut se concrétiser sans une révolution au niveau de la gestion des services publics.

Le président de la République a, dans ce contexte, insisté sur le fait que de nombreux services publics ne sont pas gérés comme il se doit, rappelant que l’État tunisien est un et indivisible, et qu’il n’en existe pas deux – l’un visible, l’autre qualifié généralement de caché – alors qu’en réalité, ce dernier est bien présent. Il s’agit d’un système formé de résidus et de poches réactionnaires dont le seul objectif est d’envenimer la situation et de maltraiter les citoyens. Il n’est pas question, selon ses propos, que ces entités échappent à la reddition de comptes comme l’exige la loi.

Le président a également précisé que la Constitution tunisienne stipule que l’administration publique et l’ensemble des services de l’État sont au service du citoyen, sur la base de la neutralité et de l’égalité. Toute discrimination fondée sur une quelconque appartenance constitue un crime puni par la loi.

Par ailleurs, le chef de l’État a insisté sur la nécessité d’aborder toutes les problématiques selon une approche nationale globale. Les approches sectorielles, a-t-il averti, peuvent éventuellement aboutir à une solution dans un ou deux secteurs, mais ne mèneront pas à des solutions collectives. Il a affirmé que les efforts se poursuivent afin de concrétiser les revendications légitimes du peuple tunisien, en soulignant que la Tunisie regorge de compétences capables de donner sans limites, pour peu qu’on leur ouvre les portes avec une pensée et des visions nouvelles.

 

S.F

20/05/2025 | 08:15
2 min
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Commentaires
Anne rit
ANNE RIT
a posté le 20-05-2025 à 15:46
Mais on ne rit plus de ses délires.
Jh
Réunions quotidiennes avec les femmes
a posté le 20-05-2025 à 15:35
Bizarre.
Bacchus
Libre opinion.
a posté le 20-05-2025 à 10:49
Sous couvert de l'article 37 de notre Constitution qui stipule : « Les libertés d'opinion, de pensée, d'expression, d'information et de publication sont garanties. Aucun contrôle préalable ne peut être exercé sur ces libertés. ». J'exprime mon opinion : « La révolution, c'est un changement brusque et violent dans la structure politique et sociale d'un Etat, qui se produit quand un groupe se révolte contre les autorités en place et prend le pouvoir ». Donc je reste coi, quand j'entends les autorités en place évoquer une révolution. Le changement est une chose distincte de la révolution. Certes la révolution est un changement du pouvoir en place. Mais si le pouvoir en place a été élu démocratiquement au suffrage universel, personnellement je considèrerais alors la révolution comme un complot, donc un crime. Mais il y a des changements dans le bon sens, entre autres, la réforme, le réajustement, la rectification, la rationalisation, l'optimisation et la novation qui en droit signifie : « Convention qui éteint une obligation par une autre qui la remplace ». Un Etat social, c'est beau, mais il faut avoir les ressources nécessaires pour le réaliser. Parfois, avec les nouvelles lois adoptées ou proposées, j'ai comme l'impression que nous sommes entrain de scier la branche sur laquelle nous sommes assis : FCR, loi sur les chèques et interdiction de recourir aux sous-traitants. Pour moi recourir à l'interdiction pure et simple par le législateur équivaut au recours à l'euthanasie par le médecin. Notre administration qui éternuait du temps de ZABA, placée sous perfusion durant la décennie des charognards, agonise aujourd'hui. Et la solution ne serait pas de remplacer Ali qui quitte son poste pour aller prier dans la mosquée du coin par Badr qui chaterait avec sa petite amie. Le pré-requis pour la rationalisation de l'administration c'est la volonté politique, puis viendrait la modernisation par la numérisation (accès à distance généralisé) et, je n'ai pas honte de le dire une sous-traitance individualisé à titre d'exemple les publinets pour les gens qui n'ont pas ou ne maitrise pas le net.
Nephentes
Tunisiens vous ne comprenez toujours pas ce qui vous arrive
a posté le 20-05-2025 à 08:37
Attention il est persuadé de la pertinence de ses " analyses"

Un discours protéiforme et readapte mais toujours débile et pathologique