Le président de la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l'Homme (LTDH), Bassem Trifi, a réitéré ses appels à la libération des détenus d’opinion, notamment l’avocate et chroniqueuse Sonia Dahmani, l'ancienne directrice exécutive de l'organisation Tunisie Terre d'Asile Sherifa Riahi, et le journaliste Mourad Zeghidi.

Dans un post Facebook, publié dans la soirée du jeudi 24 janvier 2025, qu’il a entamé avec le hashtag #Stop_à_l'injustice, Me Trifi a affirmé :

« L'injustice est le précurseur de la destruction de la civilisation.

Aujourd'hui, 24 janvier 2025, quatre de nos amis opprimés subissent leur sort devant la justice.

Sonia Dahmani attend un jugement en appel, qu’un jugement de non-lieu lui permettra de retrouver sa liberté.

Sherifa Riahi comparaît, pour sa part, devant le juge d'instruction pour présenter le résultat de l'expertise, confirmant qu’elle n'a pas commis de crimes. Imen Ouardani et Yadh Boussalmi sont également impliqués dans le même dossier.

Mourad Zeghidi comparaît devant le juge d'instruction pour un dossier portant sur des accusations ridicules », a-t-il détaillé.

Et de marteler : « La justice tunisienne doit assumer sa responsabilité, imposer son indépendance et mettre fin à l'injustice infligée à beaucoup.

Aujourd'hui, nous devons tous refuser et dire d’une seule voix et à haute voix : "Stop à l’injustice".

Les amis susmentionnés n'ont commis aucun crime et ne représentent pas un danger pour la société.

Ce qui leur arrive, à eux et à d'autres, dépasse les limites de l'acceptable et du raisonnable.

#liberté_à_Sonia
#liberté_à_Sherifa
#liberté_à_Mourad
#liberté_à_tous_les_opprimés ».

I.N.