
Le décès de l’acteur Fethi Haddaoui a profondément ému la scène culturelle tunisienne, un événement qui a coïncidé avec l’ouverture des Journées cinématographiques de Carthage (JCC). Toutefois, certaines réactions ont créé la polémique, notamment celles de la jeune actrice Sarra Hannachi.
Vêtue d’une robe bleue étincelante et posant sur le tapis rouge, la jeune actrice a déclaré : « Je ne suis pas triste. Si Fethi Haddaoui était parmi nous, il nous aurait dit de faire la fête et de remettre la culture à sa place. Arrêtons cette dépression, cette tristesse… ».
Ces propos ont rapidement suscité des critiques. L’acteur Atef Ben Hassine a réagi en soulignant : « Si Fethi était vivant et qu’un autre acteur décédait, personne ne se présenterait, personne ne ferait son deuil pour lui. »
L’actrice Wahida Dridi a quant à elle commenté : « Les grandes figures du cinéma en Tunisie sont entrées avec respect, sans se prendre en photo sur le tapis rouge, et vêtues de noir. Quant aux parasites présents, nous ne les reconnaissons pas. »
La majorité des acteurs présents à l’ouverture des JCC ont opté pour des tenues noires, sans maquillage prononcé ni couleurs vives, afin de marquer leur tristesse et leur respect envers le défunt. L’apparition de l’actrice Rim Riahi, sobre et élégante, a attiré l’attention et a été saluée par de nombreux observateurs.
S.H
IL aime les rires, la joie, la gaieté.
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Dans nombre de contrées (non pas "occidentales", mais d'Afrique et d'Amérique Centrale et du Sud, losque - par la force des choses, survient un décès, certes les gens sont tristes, mais, ensuite, est organisée une fête, un banquet, où l'on chante, danse mange et boit, à la santé du défunt et des bons moments et souvenirs passés avec lui.
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J'apprécie bien cet état d'esprit.
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Dire que - parfois - chez-nous, certaines personnes se lacèrent le visage avec leurs ongles et hurlent "de douleur", lorsque le cerceuil quitte le domicile familial ... C'est désolant ...
Le tout, est d'arriver à sauver ce milieu qui a perdu ses grands soit par la mort, soit par le moyen.
Toujours le buzz

