
L’équipe de campagne du candidat à l'élection présidentielle Ayachi Zammel, a tenu, samedi 28 septembre 2024, une conférence de presse pour informer l’opinion publique sur les développements liés aux poursuites engagées contre le candidat et sa position sur un éventuel retrait de la course.
L’équipe de campagne a tenu à souligner que le processus juridique dont fait l’objet Ayachi Zammel ne change rien à sa qualité de candidat définitif. Elle a précisé que si le candidat ne s’est pas exprimé sur la question de son retrait de la course à la présidentielle, son équipe est contre cette option qui n’est pour l’heure pas envisagée.
Pour l’équipe de Ayachi Zammel il n’est plus désormais question seulement de l’accession à Carthage mais il s’agit surtout d’une affaire de “dignité bafouée”, ajoutant que le boycot des élections, auxquels appellent certains, est insensé dans la mesure où le candidat paye le prix cher pour que les Tunisiens aient le droit de participer à des élections pluralistes et qu’ils puissent avoir le choix d’élire le candidat en lequel ils placent leur confiance.
Les membres de l’équipe de Ayachi Zammel ont également évoqué des pressions exercées sur la famille du candidat, sur ses frères notamment concernés par des mandats de recherche, mais aussi sur ses usines et sur la région du nord-ouest plus généralement.
Le 18 septembre 2024, le candidat à l'élection présidentielle Ayachi Zammel a été condamné à une peine de vingt mois de prison par le tribunal de première instance de Jendouba pour avoir "falsifié des parrainages". Il a aussi été condamné, le 25 septembre, à une peine de six mois de prison pour avoir utilisé une attestation falsifiée. Ayachi Zammel fait l’objet de nombreux mandats de dépôt pour des affaires liées à des “falsifications de parrainages”.
La défense du candidat dénonce des affaires “fabriquées” et des procès politiques qui ont pour but de l’écarter de la course.
M.B.Z

Nous voyons ce que Saied fait avec la justice qui veut être indépendante dans sa nouvelle loi contre la cour administrative.
LE CLOU
Ecrit par A4 - Tunis, le 03 Février 2023
Ce n'était rien qu'une belle planche
Qui avait besoin d'un coup de rabot
Avait des taches brunes et blanches
Des petites bavures et des copeaux
Elle n'était pas en bois d'ébène
Ni dans un bois tendre de poirier
Elle a été, mais non sans peine
Découpée dans un tronc d'olivier
Elle sentait bien la terre fraîche
Reflétait un ciel bas, nuageux
N'était pas lisse mais plutôt rêche
Avec un caractère orageux
Mais je ne sais pourquoi ni comment
Un vieux clou entièrement rouillé
Vint soudain s'y planter bêtement
Avec son air de poule mouillée
Il était complètement tordu
Avec une tête bosselée
Venait du rayon des invendus
Mais ne sachant hélas où aller
Il tenait bon et il s'accrochait
Ne sachant où et comment partir
Comme un rescapé sur un rocher
Il ne voulait jamais déguerpir
Il s'arc-boutait, l'air très menaçant
Pointant vers le haut sa sale tête
Il sortait des cris assourdissants
Et se tortillait comme une mauviette
Il voulait prendre toute la place
Chassant les boulons et les rondelles
C'est certain qu'avec son c'?ur de glace
Il n'avait que la haine pour modèle
Devant toute cette stupidité
Moi je suis certain que pour bientôt
Une grosse main pleine d'agilité
L'assommera à coups de marteau
Il aura la tête au fond du trou
Plus jamais de paroles hystériques
Quitte à ensuite camoufler le tout
D'une bonne couche de mastic !
Saïed va faire tout pour rester au pouvoir, mais au moins, ses supporteurs parmi l'?tat profond ne pourront plus prétendre soutenir un président élu démocratiquement.
Devant l'histoire, ils seront les supporteurs d'une dictature contre les Tunisiens. Il utilise *** de violation des libertés et du non-respect même de la constitution écrite par le putschiste.