alexametrics
mardi 06 mai 2025
Heure de Tunis : 11:39
Dernières news
Riadh Chaoued : le gouvernement mise sur les entreprises communautaires
13/04/2024 | 21:39
1 min
Riadh Chaoued : le gouvernement mise sur les entreprises communautaires

 

Le secrétaire d’État chargé des entreprises communautaires, Riadh Chaoued a annoncé qu’un décret sera prochainement promulgué afin de plafonner le capital de ce genre de société à un million de dinars au lieu de 300 milles dinars.

Dans une déclaration relayée, le 13 avril 2024, par l’Agence Tunis Afrique presse, Riadh Chaoued a affirmé que les banques se chargeront de financer l'excédent si le capital d'une entreprise communautaire dépassait la barre des un million de dinars. Il a indiqué que le gouvernement misait sur la pérennité des entreprises communautaires axées sur les aspects économiques et sociaux. 

Pour rappel, Riadh Chaoued a été nommé par le président de la République, mercredi 24 janvier 2024, au poste de secrétaire d’État auprès du ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle chargé des sociétés communautaires. Il est titulaire d’une maitrise en psychologie, d’un diplôme en didactique en plus d’un diplôme en études approfondies en science de l’éducation. Il a occupé plusieurs postes au sein de l’Agence Tunisienne de la Formation Professionnelle, à savoir directeur de celle-ci de 2017 à 2020. Il a, également, été chef de cabinet du ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle et directeur exécutif de la Fédération tunisienne de l’hôtellerie depuis juillet 2023.

S.G

13/04/2024 | 21:39
1 min
Suivez-nous
Commentaires
Swagman
Merci beaucoup, demande détails
a posté le 14-04-2024 à 19:41
Ce projet est extrêmement interessant pour nous tunisiens à l'étranger qui possède de l'argent pour surélever l'économie de la Tunisie. Je veux investir mon argent dans plusieurs sociétés de Kais Saied, comment on fait?
Nephentes
@Rationnel : les entreprises communautaires sont une foutaise
a posté le 14-04-2024 à 16:47
Ce type d'entreprise peut constituer une source de croissance inclusive lorsque ses modes de gouvernance sont clairement établis. Les exemples existent en Amérique du Sud et du Nord, et des impacts positifs sont constatés en termes d'éradication de l'extrême pauvreté , bien que ces impacts soient très localisés.

Mais en Tunisie c'est une grosse foutaise ; notamment en raison de l'imprécision et des contradictions du décret du 20 mars 2022 et du pourcentage maximal de bénéfices alloués aux 50 actionnaires et plus. A cela s'ajoute l'absence de véritable modèle économique au sein des projets soumis à la BTS en particulier

On est en plein délire et consacrer autant d'argent public à ce délire se passe de commentaire
Ok
1je pense qu:il s'agit de000 DT
a posté le 14-04-2024 à 15:38
1000 DT c'est plus facile à réaliser :. C'est 100 parts de 10DT ou 10 parts de 100 DT. On peut réaliser de la sorte des centaines de sociétés communautaires pour exploiter en toute l'égalité la mer, la forêts, les domaines de l'?tat, les espaces publics etc...
Rationnel
Trop modeste pour faire une difference
a posté le 14-04-2024 à 15:32
L'état a consacrer 20 millions de dinars pour cet effort. Une grande partie de ce budget sera consacre a compenser les banques pour les prêts qu'elles accepteront d'accorder a ces entreprises communautaires. L'avantage principal pour ces entreprises communautaires est le prêt a 5% d'intérêt. Les banques exigent une contribution de fonds propres d'au moins 40 a 50% au capital. 20 millions de dinars dans une économie de 143 000 millions de dinars c'est 0.01%. Meme si toutes ces entreprises arrivent a réussir leurs effets sera limité a moins de 0,01%. La Tunisie a besoin d'une croissance de plus de 5% pour maîtriser le chômage.
Le taux de succès de nouvelles entreprises est de 10%. Vu le manque de gouvernance et l'amateurisme des entreprises communautaires on peut s'attendre a un taux de réussite plus modeste. La création d'entreprise n'est pas pour tout le monde. La création et gestion d'une entreprise prend beaucoup d'effort et requiert de l'expertise et le dévouement.
Pegasus
La tête d'un Ben Salah, moins le charisme
a posté le 14-04-2024 à 14:29
A la différence de l'ex méga ministre de Bourguiba qui a '?uvré pour le collectivisme, ce monsieur s'inscrit dans 1 projet qu'il ne porte pas. Mais comme Ben Salah, il sera sacrifié le jour où la réalité que KS refuse de voir le rattrapera lui et ses ministres, ce genre d'entreprises ne marchera jamais en Tunisie quoique vous fassiez, le 1et sociologue ou historien vous le montrera aisément. Et les economistes comme les juristes, engouffrés dans leurs theories, ne sont pas en mesure de voir.
lotfih
il raconte des salades
a posté le 14-04-2024 à 14:21
monsieur le secrétaire d'état ne croit pas à ce qu'il dit, même lui, il en rigole !
Riri
Mais quelle super idée'?'
a posté le 14-04-2024 à 12:11
C est génial de créer des emplois par décrets '?'on peux en faire 2 millions? je me demande pourquoi personne n y avait pensé avant!

Courage aux banquiers obligés de participer a ça malgré stout bon sens'?'
JOHN WAYNE
POURQUOI KAIS SAIED N'A PAS REUSSI ENCORE : 4 QUESTIONS A JOHN WAYNE
a posté le 14-04-2024 à 04:26
1 : Pourquoi KS peine-t-il à faire redémarrer la Tunisie ?
Les difficultés auxquelles fait face le Président de la République attestent d'un fait fondamental commun à tous les pays Arabes : un semblant même de démocratie fait que les peuples ne peuvent fonctionner du moins de façon suffisante à atteindre une stabilité politique et économique. Les plus grands penseurs sionistes l'ont compris depuis longtemps. Les régimes autoritaires et séculiers sont les plus dangereux pour Israël car ils mènent tôt ou tard a des pays Arabes disciplinés et donc capable d'un certain essor économique. Le Président KS est un homme théorique puisqu'il a enseigné le droit toute sa vie. Il ne possède ni expérience militaire ni sécuritaire. Ce qu'il dit dans ses discours est tout à fait vrai, comme l'existence d'un complot tendant à détruire les rouages économiques de l'état, mais décrire de tels dangers n'est guère suffisant. Il faut ensuite imposer une stratégie adaptée et efficace.

2 : Pourtant cet homme est aujourd'hui décrit par ses critiques comme étant un dictateur abusant du système juridique.
Il n'est en rien dictateur même si de nombreux membres de l'opposition et certains hommes d'affaires sont emprisonnés. Il essaye maladroitement d'appliquer la loi sans tenir compte de l'ampleur des problèmes qu'il essaye d'enrayer. Les années de la Troïka ont vu un essor exponentiel de la corruption accompagné d'un effort réel de démanteler l'état Tunisien, surtout au niveau sécuritaire. La Tunisie a été longtemps sous contrôle de pays tiers comme le Qatar et les Etats Unis qui ont protégé le parti islamiste Enahdha pour des raisons stratégiques évidentes. La Tunisie se retrouve avec des administrations gangrenées par des éléments politiques qui étaient sous le contrôle de puissances étrangères. KS se retrouve avec le même défi que Bourguiba avait au début de l'autonomie Interne quand la Tunisie dépendait encore des administrations Françaises.

3 : La Tunisie était-t-elle vraiment sous le contrôle de puissances étrangères ?
Oui absolument. L'événement le plus grave que les Tunisiens ont tendance à sous-estimer est l'entente signée par BCE à Doha et qui garantissait à l'OTAN et au Qatar un accès aux frontières Sud de la Tunisie afin d'aider les factions rebelles à combattre Kadhafi. Cet accord en lui-même est un nouveau protectorat de la Tunisie sauf qu'il ne s'agit pas de la France mais des Etats Unis et du Qatar. Il s'agit d'un deuxième traité du Bardo signé par un homme qui cultivait depuis longtemps un culte de la personnalité pour les Américains et qui au fond jalousait le charisme, le courage, et le Patriotisme de Bourguiba. Le traité de Doha est une abdication de la Tunisie face à un complot rédigé depuis le 11 septembre 2001 et qui prévoyait une destruction des pays Arabes y compris la Libye et la Tunisie. Cette période a même vu des négociations a huit clos entre le Président Marzouki et des envoyés américains prévoyant l'établissement d'une base américaine dans le Sud Tunisien. La Tunisie était sur le point d'avoir une base militaire étrangère équivalente a la base militaire Française de Bizerte.

4 : Quelles solutions proposez-vous au Président Saied ?
Le Président doit d'urgence établir une participation plus étendue de l'armée Tunisienne dans les administrations. Des industries stratégiques comme les Phosphates de Gafsa doivent passer sous le contrôle d'officiers de l'armée Tunisienne. Il en est de même pour d'autres industries stratégiques comme Tunis Air qui a un moment donné avait comme PDG un membre du parti Enahdha qui considérait même que la vente de Tunis Air au Qatar était une bonne chose. Des peines impitoyables doivent être appliquées contre ceux qui sont des nostalgiques des années de la Troika quand la Tunisie était sous le contrôle de Barack Obama et du Qatar et qui complotent encore avec des diplomates étrangers. La Tunisie doit recouvrer son indépendance et sa souveraineté afin qu'elle puisse renaitre.

JOHN WAYNE




Fares
Nombril du monde
a posté le à 14:27
Ce pseudo de John WAYNE est une franchise ou quoi? Un petit conseil cowboy, soyez bref si vous voulez passer une idée ou une propagande.
Expert comptable
Un million de dinars de capital...
a posté le 13-04-2024 à 23:11
...Ou bien un million de millimes ?