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Agression d’une enseignante à Kairouan : l’auteure souffrirait de troubles psychiatriques
03/04/2024 | 21:23
1 min
Agression d’une enseignante à Kairouan : l’auteure souffrirait de troubles psychiatriques

 

Le président de l'Observatoire tunisien pour les droits de l'Homme, Mostafa Abdelkebir, a publié un statut, mercredi 3 avril 2024, assurant que l'auteure de l'agression contre l'enseignante dans l'école primaire Mongi Slim souffre de troubles psychiatriques.

Mostafa Abdelkebir a assuré que la dame a beaucoup de problèmes et que son état est connu de son entourage, estimant que les autorités locales au gouvernorat de Kairouan auraient dû publier les précisions nécessaires et que la dame aurait dû être internée et non pas arrêtée. 

“Celui qui a filmé la scène fait partie du personnel de l’école. Comment a-t-il pu le faire avec autant de précision et d’aisance, et qui a intérêt à le faire? Plusieurs interrogations qui cachent beaucoup de choses”, indique Mostafa Abdelkebir assurant que l’observatoire va suivre l’affaire de près. 

 

La mère d’un élève s’était introduite à l’école et avait agressé l'enseignante de son fils dans l'école primaire Mongi Slim à Sbikha, au gouvernorat de Kairouan. Le secrétaire général de la Fédération de l'enseignement à Sbikha, Mohsen Hamdi, a affirmé dans une déclaration médiatique que la dame a été arrêtée. 

 

S.H


03/04/2024 | 21:23
1 min
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Commentaires
Morjane
Excuse
a posté le 04-04-2024 à 19:33
Le problème c'est que beaucoup de nos concitoyens sont atteints de troubles psychiatriques. Que faire ? Laisser les enseignants se faire agresser
Anwar
Mensonges et balivernes
a posté le 04-04-2024 à 13:50
'?a se voit bien qu'elle est en bonne santé psychiatrique, arrêtez de chercher des fausses excuses. L'enseignante est la principale victime. Pauvre tunisie.
Dr Death
Troubles psychiatriques
a posté le 04-04-2024 à 11:53
Elle ne va pas se candider aux prochaines présidentielles avec les autres ?
Hannibal
Oui bien sur
a posté le 04-04-2024 à 11:40
Dans ce cas la en peut aussi dire que la Tunisie est un hopital psychatrique a ciel ouvert et que tout le monde est fou.
semi Ayed
Folle ?
a posté le 04-04-2024 à 09:20
Donc , si je comprends bien , d'après ce Monsieur , cette folle aurait pu tuer l'enseignante et on dira par la suite qu'elle souffre de troubles mentaux , ce qui est devenu une excuse ces derniers temps ...? c'est à la justice de trancher et pas à ce Monsieur .....
Imed
On arrête les c.....
a posté le 04-04-2024 à 08:25
Troubles psychiatriques? ET ALORS? Bien sûr que les enseignants avaient tout intérêt à médiatiser l'affaire. Que l'observatoire des droits de l'homme aille faire son travail au lieu de vouloir "suivre l'affaire de près" et se demander qui a intérêt à médiatiser l'affaire.
Anonymer
Et la DPE elle est ou
a posté le 04-04-2024 à 08:20
Et la délégation de protection de l'enfance, où est-elle ?
Si la maman est folle, il faut lui retirer la garde de ses enfants et l'interner...

Déjà que les parents en bonne santé mènent la vie dure aux enseignants, maintenant il faut aussi qu'on gère leurs troubles psychiatriques...

Il faudrait une nouvelle prime pour les risques du métier'?'!
JOHN WAYNE
LE SAFSARI DE L'INFINI ET LE HIJAB DU NEANT
a posté le 04-04-2024 à 07:06
Il y eut un temps ou la Tunisie était gérée d'une poigne de fer par un homme petit de taille mais dont le regard bleu scintillait d'intelligence. Cet homme nommé Habib Bourguiba avait compris très tôt que non seulement le point faible des Tunisiens residait en leur religion, mais que leur plus grand point faible était eux-mêmes. Bourguiba n'y allait pas de main morte lorsqu'il s'agissait de mater un peuple qui une décennie auparavant se nourrissait de superstition et de Marabouts, quand il ne tendait pas le pot de chambre au résident général.
Mon expérience au sein de l'armée Tunisienne m'a rapidement fait comprendre que Bourguiba était un patriote qui avait compris qu'au sein du peuple Tunisien subsistait une fascination pour la religion et la métaphysique, mais aussi pour le colon Français en général.
Me voici donc enrôlé dans l'armée Tunisienne au début des années 1960. A cette époque je travaillais aux côtés d'un sergent en chef si brun de peau qu'il ressemblait à un Indien des tribus Sioux, surtout que ses yeux étaient bridés et que sur son front subsistaient des cicatrices de saignée comme on le pratiquait encore dans les villes du Sud ou subsistait ignorance et sous-développement profond. S'ajoutait a cela quelques molaires en or, séquelles de multiples caries dentaires passées sous silence, misère de gourbi oblige.
L'homme en question que l'on appelait « Mon Sergent » était plutôt cruel et traitait les jeunes recrues comme l'on traite une bête. Sa méthode favorite consistait à faire courir le grand lot de paresseux et de grands dadets fraichement recruté, chaussés de bottes en cuir dans lesquelles il y avait placé de petits cailloux afin de leur infliger la douleur nécessaire à les soulager de leur paresse ou de leur couardise. Beaucoup de jeunes recrues étaient des cancres originaires de villes de l'intérieur et parlaient l'Arabe avec un accent bédouin tenace.
Un jour, on amena a ce supérieur une jeune recrue. Le jeune homme en question avait à peine la vingtaine et se présenta accompagné de sa Mère, une femme corpulente, petite de taille et vêtue d'un safsari en pleine chaleur d'été . Le jeune homme avait visiblement beaucoup de mal à se détacher de sa Mémère. Celle-ci voyant ses larmes de crocodiles et son front suintant de sueur, lui infligea une correction verbale spectaculaire, le traitant de lâche et lui rappelant que servir son pays était un honneur n'ayant pas son égal.
Les souvenirs de cette époque me font encore sourire ou plutôt rêver en ce morne mois de Ramadan ou chaque soir, je sirote comme à l'accoutumé un verre de Whisky de couleur rouille, cadeau de mon fils qui est haut cadre à Londres ; et cela en admirant les photos de Bourguiba et de Ben Ali posées sur mon bureau de style colonial.
Il y avait quelque chose de digne et de puissant chez la femme en safsari de la péri-indépendance. Elle évoquait a la fois résignation et courage face a une puissance coloniale profondément raciste ayant exploité un peuple et un pays pendant près d'un siècle. La femme en safsari était moderne et forte même si elle était souvent dépourvue d'éducation. La femme en safsari était l'indépendance et la dignité même.
La femme en hijab est une femme aux aspirations qui démolissent et ternissent celles de la femme en safsari des années du protectorat.
Celle qui organisait des réunions nationalistes clandestines la nuit ; celle qui rêvait d'indépendance et qui cachait une petite photo en noir en blanc de Bourguiba dans son sein. Celle qui sans broncher a donné la vie a des douzaines d'enfants sans compter ceux n'ayant pas survécu a ses fausses-couches. Celle dont les seins flasques tombaient dans la Hammam parce qu'elle a allaité sans ne jamais compter.
Le hijab est l'antithèse lamentable de l'histoire du Nationalisme Tunisien et de la Tunisie indépendante. Il symbolise la soumission a des pays de l'Islam orthodoxe n'ayant ni passé nationaliste ni histoire tout court et qui se limitent a des bases militaires américaines dissimulées au milieu de centres commerciaux ou rodent citoyens privilégiés servis par des esclaves Indiens, Pakistanais, ou Philippins.
La religion et le syndrome du roumi sont deux maux qui seront toujours transmis de génération en génération au sein de la population Tunisienne selon un mode de Mendel dominant même un siècle après l'indépendance.
L'avenir de la Tunisie réside en la création d'un régime et d'une société militaire qui luttera activement contre ces deux tares menaçant son existence même.

JOHN WAYNE






EL OUAFI
Avec ma compassion
a posté le 03-04-2024 à 23:20
S'il s'avère que cette dame souffrait de problèmes psychiatriques, en aucun cas elle ne devrait être arrêtée.
Au contraire il faut lui venir en aide et que les services concernés puissent intervenir dans les brefs délais pour lui procurer les soins nécessaires.
Compassion pour la mère de famille qui souffrirait de cette pathologie aux conséquences graves pour ses enfants son entourage, et à la société.
Il faut l'aider pour le bien de sa propre famille qui est en souffrance par ricochet de la maladie de leur maman.
En retenir l'humanisme, et non la condamnation fortuite.
Il y a des enfants et un conjoint qui sont en détresse.