
L’avocat et homme politique, Lazhar Akremi a publié un statut, jeudi 21 mars 2024, pour commenter le communiqué publié par l’Ordre national des avocats et signé par le bâtonnier, Hatem Mziou, tout en posant une série de questionnements à ce sujet.
Lazhar Akremi a indiqué : « D'abord, quelles sont les raisons de ce sursaut soudain ? Est-ce qu’il découle d'une nouvelle lecture politique ? Est-ce dans le sens de “défendre la liberté et réserver une place pour soi-même dans l'avenir, au cas où ?”. Deuxièmement, quel est le rôle de Brahim Bouderbala en tant que père spirituel du bâtonnier dans la menace de changement de position par Hatem Meziou, passant d'un allié du pouvoir actuel à un critique mécontent, d’autant plus que Bouderbala souffre de négligence et de marginalisation, jusqu'à se voir retirer des avantages en nature ?
De plus, est-ce que ce qui reste de la crédibilité du bâtonnier actuel est suffisant pour le rendre apte à diriger le barreau en tant que locomotive des droits et des libertés ? ».
Notons que plusieurs juristes appellent également l'Ordre des avocats à intégrer les juges révoqués au barreau pour démontrer définitivement que l'ordre est du côté des libertés.
Il convient de rappeler que l’Ordre national des avocats a dénoncé, dans un communiqué publié jeudi 21 mars 2024, les poursuites judiciaires récurrentes et successives qui ont ciblé les avocats, les journalistes, les syndicalistes et les militants des droits de l’Homme ainsi que les pressions exercées sur les avocats dans l’exercice de leur métier.
Il a souligné, à ce propos, le droit du peuple tunisien à un système politique moderne, démocratique et participatif fondé sur le respect de la loi et la séparation des pouvoirs. L’Ordre des avocats a estimé qu’il est fondamental de mettre en place les garanties et les institutions continuelles qui garantissent l’indépendance et l’efficacité de la justice.
S.H

