
Le professeur universitaire et économiste, Ridha Chkoundali a considéré que la révision de la question de l’indépendance de la Banque centrale de Tunisie (BCT) ne doit pas conduire à l’endettement libre et direct de l’État auprès de cette institution.
Dans une publication Facebook du 9 septembre 2023, Ridha Chkoundali est revenu sur la visite effectuée par le président de la République, Kaïs Saïed, à la BCT le 8 du même mois. Il a considéré que le chef de l’État a touché le problème dans son fond. M. Chkoundali a rappelé que la révision du statut de la BCT en 2016 avait introduit un intermédiaire entre cette institution et l’État en ce qui concerne les emprunts internes. Les banques, selon lui, en profitent pour collecter des commissions.
Il s’agit de gains réalisés sans prendre de risque. La chose est facile à un point d’en faire un métier et une activité permettant de réaliser des gains astronomiques lui évitant de passer par l’octroi de crédits bancaires aux PME. « La BCT augmente le taux directeur et les banques réalisent des gains au détriment du citoyen lambda qui rembourse sur des tranches à un coût plus élevé… L’investissement est devenu coûteux, ce qui a causé sa baisse », a-t-il écrit.
Ridha Chkoundali a expliqué que l’État collecté sa dette à un taux d’intérêt élevé et donc à un coût plus élevé. Ainsi, le déficit continuera à évoluer le poussant à encore une fois s’endetter et se retrouvera, donc, dans une spirale d’endettement au détriment de la souveraineté nationale.
Le professeur universitaire a considéré que l’État pouvait contracter des prêts auprès de la BCT, mais à certaines conditions. Premièrement, les prêts ne doivent pas financer les dépenses destinées à la consommation et doivent financer les dépenses destinées à la production, notamment les projets de développement afin de stimuler l’investissement privé et créer de la richesse et des emplois.
Deuxièmement, les prêts doivent avoir lieu dans le cadre d’une coopération entre la BCT et le gouvernement, c’est-à-dire, dans le cadre d’une politique commune et non de la politique monétaire de la BCT ou la politique fiscale du gouvernement.
Ridha Chkoundali a considéré que le changement le plus important devant être opéré au niveau du statut de la BCT sera la mention de la réalisation de la croissance économique comme un deuxième but de cette institution au lieu de se limiter à la question de l’inflation. Ainsi, la BCT devra prendre en considération les conséquences de la hausse du taux directeur sur les investissements privés et la croissance économique.
S.G

Commençons d'abord par redresser une fausse croyance/conviction: les banques financent l '?tat (à sa demande) en empruntant l'argent auprès de la Banque centrale. De ce fait, leur marge est égale à la différence entre le taux de prêt à l'Etat et le taux d'emprunt auprès de la BCT. Sur cette marge, les banques paient la TVA, diverses taxes et au final l'impôt sur les bénéfices. La marge nette des banques sur les prêts à l'Etat ne doit pas dépasser 1 à 1.5% et non 9 à 10% comme on le répète un peu partout. Deuxième erreur de MR Chkandali: ouvrir les vannes de la BCT pour financer les investissements publics ne fait que déplacer le problème car l'argent est fongible. Comment distinguer un dinar dépensé en investissement d'un dinar dépensé et salaire (leçon de première année en économie). Comment s'assurer de l'allocation des ressources et de la classification des catégories des dépenses.? Enfin, comment convaincre les partenaires de la Tunisie et les investisseurs que les risques d'inflation et de change (valeur du dinar) sont bien sous contrôle alors que les politiques monétaire et budgétaires ne sont plus coordonnées par des autorités indépendantes l'une de l'autre (puisque Min de Finances peut à tout instant puiser dans la caisse de la BCT). Un citoyen non averti peut dire cela. Mais que cela soit dit par un professeur d'économie., c'es très grave. Très grave. Hoda. Professeur d'économie Sciencespo Paris.
Comment s'assurer de l'allocation des ressources et de la classification des catégories des dépenses.?
Vous avez la loi de finance qui définit la politique économique et les crédits pour l'investissement.
Dites lui qu'il faut agir sur le coté économique d'abord, avant de regarder le financier. Un gouvernement qui choisi de s'endetter auprès des banques doit être traiter selon ses performances et ses projets comme tout client. Je répète le BCT n'est pas une banque.
Il est incarné par ceux qui ont délégation pour occuper les fonctions et assurent la marche des institutions.
Donc, le Président parle au nom de l'Etat puisqu'il est me garant de toutes les institutions.
Par ailleurs, aucune charge ne pèse contre lui comme c'est le cas de ceux qui ont ta préférence et qui parlent à travers toi.
Par exemple, Ennahdha a fait assassiner deux politiciens. Tout le monde en convient.
Par exemple, Ennahdha a créé la terreur sous toutes les formes, y compris en colonisant les cerveaux faibles.
Par exemple, les islamistes ont montré, démontré, leur mépris des femmes sur qui ils ont craché au sein de la représentation nationale.
Autrement dit, ils ont craché sur une élue.
Les islamistes ont pillé, volé, détourné des sommes énormes, dlbs et prêts que nous devons assumer pendant qu'ils en profitent au vu et au su de tous.
Donc, tout ce qui sera entrepris contre eux est légitime.
C'est le contraire qui serait anormal.
Aux violeurs des institutions, on répond par la fermeté.
C'est un devoir.
Lorsque la justice fera son travail, que ces messieurs parlent ou adoptent une tactique éculée se réfugiant dans le mutisme, ils seront jugés.
Et c'est du point de l'Etat que ces choses sont faites.
Le reste c'est du bla bla bla anti-islamiste primaire qui vise à soutenir une catégorie sur le compte des valeurs et des idées .
ton cher président a piètiné la constitution par un tank.
sa place : la prison à vie, voir pire.

