
Amnesty International a considéré que les droits humains sont en danger en Tunisie deux ans après l’accaparement du pouvoir par le président de la République, Kaïs Saïed.
Dans un communiqué publié le 24 juillet 2023, l’organisation a souligné que les autorités tunisiennes, après l’accaparement du pouvoir opéré par Kaïs Saïed, ont poursuivi sur la voie de la répression en emprisonnant des dizaines d’opposants politiques et de détracteurs et détractrices du régime, bafoué l’indépendance du pouvoir judiciaire, supprimé des garanties institutionnelles en matière de droits humains et incité à la discrimination à l’égard des personnes migrantes, a déclaré Amnesty International le 24 juillet 2023.
Heba Morayef, directrice du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient à Amnesty International a déclaré : « Décret après décret, attaque après attaque, le président Kaïs Saïed, avec son gouvernement, a considérablement porté atteinte au respect des droits humains en Tunisie depuis qu’il s’est accaparé le pouvoir en juillet 2021. Ce faisant, il a privé les Tunisiens de droits élémentaires qu’ils avaient obtenus de haute lutte et a alimenté un climat de répression et d’impunité. Il faut que les autorités tunisiennes inversent immédiatement cette trajectoire dangereuse et respectent leurs obligations internationales en matière de droits humains ».
Rappelant la répression des opposants mais aussi les attaques contre la liberté d’expression et les discriminations contre les réfugiés et les migrants, Amnesty International a affirmé que les acquis de la révolution de 2011 sont en péril et que les autorités tunisiennes « doivent immédiatement mettre fin à leur répression des droits humains et commencer par libérer toutes les personnes détenues arbitrairement et à s’abstenir de lancer des enquêtes et des poursuites pénales à l’encontre d’opposants politiques, de défenseurs des droits humains et d’autres personnes qui n’ont fait qu’exercer leurs droits à la liberté d’expression et de réunion pacifique ».
M.B.Z (avec communiqué)


Une ateure à la fois tunisienne et quelque chose d'autre ( je ne précise pas pour ne pas être censuré par notre modérateur chéri de BN), relève, avant l'ère KS, que depuis des siècles la Tunisie fut gouvernée par des étrangers. C'est exact. Et maintenant qu'elle est gouvernée par un tunisien "pur jus", ne voyons-nous pas qe le pays croule sous le bonheur ? Comment retraité ne s'est-il pas aperçu de l'analyse historique de notre auteure et par conséquent de la dimension mondiale de son président? Il devrait s'instruire davantage...
Amnesty fabule.
AI n'est qu'une bande de pourris hypocrites...
En effet vous pouvez bien vous reconnaître en ce régime actuel, fasciste, mesquin et sous-développé.