
Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu cet après-midi, mardi 18 juillet 2023, au palais de Carthage, Hayet Ketat Guermazi, ministre des Affaires culturelles. Cette rencontre a porté sur les activités du ministère en général et en particulier sur les festivals sous sa tutelle.
Le président de la République a rappelé "les nobles objectifs pour lesquels les festivals ont été créés en Tunisie dans les années soixante du siècle dernier", tels que le Festival de Carthage, le Festival de Hammamet, les Journées cinématographiques de Carthage, et d'autres, qui avaient pour but de "promouvoir la culture et de faire évoluer la société, en plus des clubs de cinéma et des maisons de la culture à travers le pays".
Le président de la République a souligné que la scène du théâtre de Carthage et de Hammamet, en particulier, n'était ouverte qu'aux artistes créatifs et engagés, et que personne n'y avait accès, sauf ceux qui ont une réelle relation avec l'art et la culture. "Une sélection minutieuse était faite pour ceux qui méritaient de participer, conformément à la politique culturelle de l'État".
Le président de la République a insisté sur le fait que "l'incident qui s'est produit sur la scène de Carthage avant-hier constitue une agression non seulement contre ce festival prestigieux, mais atteint le niveau d'un crime qui tombe sous le coup de la loi".
“Comment peut-on punir celui qui porte atteinte publiquement aux bonnes mœurs et à la décence publique, conformément à l'article 226 bis du Code pénal, en lui offrant 26.000 euros pour le spectacle ? Alors qu'il devrait être sanctionné par une peine de prison et une amende, comme le prévoit ledit article”, lit-on dans le texte du communiqué.
Le président de la République a conclu en estimant que ce qui se passe en Tunisie aujourd'hui dans le domaine culturel et dans d'autres domaines ne peut plus continuer. "L'oppression du peuple dans ses besoins vitaux, ainsi que la violation de son droit naturel à l'eau, en plus de l'oppression dans l'éducation et la culture, ne relèvent pas du hasard, mais sont intentionnels pour porter atteinte à la nation et l'État".
L’Établissement national pour la Promotion des Festivals et des Manifestations culturelles et artistiques, ainsi que le comité d'organisation de la 57e édition du Festival international de Carthage, ont exprimé, dans un communiqué, hier, leurs regrets quant aux propos tenus par le comédien français AZ lors de la soirée du dimanche 16 juillet, intitulée "La Nuit du Rire à Carthage.
Le sketch de l’humoriste français a soulevé une vive polémique, à la suite d’un passage évoquant un gros mot en dialecte tunisien, bien que ce mot soit fréquemment d’usage. Les spectateurs ont été divisés entre ceux ayant ri tout en défendant la liberté d’expression et ceux ayant exprimé leur mécontentement criant au scandale.
S.H
Dans un pays voisin du nord, à une heure de grande écoute, sur une radio périphérique, chez Bourdin, Rachida Dati, alors garde des seaux à champagne, parla de fellation en lieu et place d'inflation. Le pays - n'y voyez pas malice - n'en a pas fait les gorges chaudes. C'est tout juste si on s'est demandé à quoi pouvait penser la sage et bien rangée Rachida, à cette heure matinale.
Il est vrai que sur les mêmes ondes et les autres, il n'était pas rare et ne l'est toujours pas, d'entendre Jane Birkin et Serge Gainsbourg chanter "je t'aime,moi non plus" aux propos explicites, ni France Gall dans "Annie aime les sucettes" du même coquin Gainsbourg.
Je ne sache pas qu'un quelconque président y ait trouvé à redire.
Un président a d'autres chats et chattes à fouetter, plutôt que jouer les censeurs moralisateurs, et faire le père fouettard.
Le lapsus qui me faire rire tout le temps et celui de Jean Pierre Foucault et Lianne Folly, je pense. Je suis sûr que vous le connaissez.
NB. Pour tous ceux qui cherchent a imputer l'obscénité Tunisien à ses voisins, l'occident...cette information : les voyageurs en Orient du 18eme-19eme siecles ont noté la tendance du Tunisien à user de gros mots que les visiteurs occidentaux relèvent, en demandent le sens et transcrivent ds leurs relations de voyage suivis de la traduction. Les jurons font partie de la memoire collective du Tunisien n'en deplaise aux purites, moralistes, juristes....un president quine connait pas son peuple et un peuple qui ne se connait pas lui-même qui est ds le déni de propre réalité
Toutefois, il y a lieu de rappeler, et dans le même contexte, que le festival international de Carthage, à titre d'exemple, que le festival etait précédé des journées mondiales des arts populaires qui étaient exceptionnelles sur tous les plans artistiques et culturels; inutile de narrer les formidables pièces de théâtre en langue française et arabe.
le Festival de Carthage, ne doit pas être une poubelle, c'est un lieu qui a une certaine '?me, avec les rencontres prestigieuses ( james brown, ballet bolchoi, feyrouz,Ray charles, Paolo Conte, Aznavour et la liste est heureusement longue, concernant l'incident, le manque de respct, le buzz d' Az, humoristique de seconde zone, il faut avouer que c'est nous tunisiens qui sommes entièrement coupables, en premier lieu à sanctionner les décideurs du Festival, ceux qui sélectionnent après l' incident de Bizerte, voilà Carthage qui tombe dans le panneau, pourquoi chercher coûte que coûte, le remplissage des gradins, le volet commercial au détriment de la pure , la noble culture, Carthage doit rester le summum de l' élite, des Artistes qui viennent chez nous avec néanmoins une belle place pour nos Artistes locaux....
Az a réussi son coup médiatique quoi de plus, l' Agora La Marsa , c'était le max pour lui, lui offrir Carthage c'est insensé, dommage, qu' un simple chroniqueur sporadique de TPMP devienne une Star à Tunis
les décideurs doivent être sanctionnés, les prochains programmes doivent être validés par des Hommes et des femmes expertes en la matière
Il est vrai aussi que la majorité oblige par ces actes à la minorité de l'entendre dans les rues, les oyens de transport public . Bref, en public.
Mais, je considère que payer de l'argent -- acheter des billets d'entrée- par le contribuable en fait pour écouter ce jargon , est inadmissible .
Il est vrai ausso que la loi punit et sanctionne les fauteurs et s'il est difficile de l'appliquer dans les rues , etant donnée entres-autres que ce jargon est d'usage même par les agents et employés censés appliquer la loi pour sansctionner les autres, il n'est pas difficile de l'appliquer dans certains lieux non seulement par la justice mais aussi administrativement par arrêt brutal de tout travail artistique qui n'est pas conforme aux conventions signées à l'avance.
Tout est du bon sens.
cherchez sur youtube. ( le lien n'est pas permis par le mod ).
Que les Tunisiens le sachent. Qu'en Allemagne, le mot "Scheisse" ou "merde" en français, est d'usage vulgaire quotidien chez les Allemands de culture "comme-ci, comme-ça". Toutefois, la prononciation de cette vulgarité, n'est pas permise devant les enfants ni en public. Que dire donc du langage bordélique autour des parties génitales, que seuls les juifs l'utilisent en Europe, pour leur détruire leurs moeurs chrétiennes.
Et à propos de la vulgarité linguistique qui ne se limite pratiquement qu'entre L'Algérie et la Tunisie. Une exclusivité horrible de par l'ensemble du monde arabe et du monde musulman, qui n'est due qu'à l'extrême vulgarité linguistique, que nous inculquent nos voisins les Mafieux italiens.
Il n'y a pas plus vulgaire langage en Europe, comme celle des Italiens. Une malchance de voisinage pour les Tunisiens et pour les Algériens.
Le Maroc l'en a échappé du côté de l'Espagne. La Libye l'en a échappé par son million de récitateurs du Coran et l'Egypte, l'en a échappé par son entourage arabe.
Pauvre de nous les Algériens et les Tunisiens.
Allah yostir Tounes.
De la racaille, rien que de la racaille sans honneur ni pudeur, ni respect familial.
C'est la culture tunisienne depuis la nuit des temps et même après des décennies de moralisateurs au pouvoir le tunisien te répondra par ce mot passe partout.
La France est tombée bien bas avec ces pseudos français !
On a un plouc du siècle dernier pour nous représenter au 21 siècle, normal que ça ne marche pas.
Si prononcer ce mot en public conduit en taule. . tout le territoire va se transformer en prison..
les premiers à user et abuser de mots vulgaires sont vos agents des forces de l'ordre.. ceux-là mêmes chargés de la faire respecter cette loi 226 bis...
Commencez par eux...

