
Le président de la République Kaïs Saïed, a présidé, vendredi 7 avril 2023, une réunion de travail au palais de Carthage avec la cheffe du gouvernement, Najla Bouden, le ministre de l'Éducation, Mohamed Ali Boughdiri, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Moncef Boukthir, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Kamel Deguiche, la ministre des Affaires culturelles, Hayet Ketat Guermazi, et la ministre de la Famille, de la Femme, de l'Enfance et des Séniors, Amal Belhaj Moussa.
La réunion a porté sur la consultation électronique annoncée par le président de la République sur la réforme de l'éducation et de l'enseignement. Le chef de l'État a souligné que la réforme ne peut être accomplie que si elle est réalisée avec une approche globale qui concerne toutes les étapes de l'éducation, soulignant que toute erreur peut être difficile à rectifier pendant des années. Dans ce sens, il a affirmé que les fruits de cette réforme ne peuvent être récoltés que des décennies plus tard.
À cette occasion, le président de la République a tenu à rappeler les richesses du capital humain que possède la Tunisie et qui attire de nombreux pays et dont le monde entier est fier.
Le président de l'État a également souligné que l'éducation et l'enseignement sont des secteurs de souveraineté, mais qui ont, malheureusement, connu de nombreuses violations lorsqu'ils ont été utilisés à des fins n’ayant aucun rapport avec le savoir et l'éducation. “Des matières ont été supprimées, des programmes ont été modifiés et d'autres pratiques qui ont conduit à une régression manifeste des acquis qui avaient un impact majeur sur tous les aspects de la vie”, lit-on dans le texte du communiqué.
Le président de la République a confirmé que l'inclusion du Conseil supérieur de l'éducation et de l'enseignement dans le texte de la Constitution n'était pas du tout fortuite, mais plutôt une conviction ferme de l'importance de la science et de l'éducation dans la vie des sociétés.
Le président de la République a autorisé la formation d'un comité chargé de préparer le projet de consultation sur la réforme de l'éducation et de l'enseignement, qui débutera ses travaux la semaine prochaine et comprendra des représentants des ministères présents à cette réunion, ainsi que des représentants du ministère des Affaires religieuses et du ministère de la Formation professionnelle et de l'Emploi, ainsi que des experts en sociologie.
D'autre part, la réunion a abordé la question de la maintenance des établissements éducatifs et pédagogiques, ainsi que la participation des citoyens à cet effort national. “Les Tunisiens et les Tunisiennes ont montré une disponibilité illimitée pour contribuer à ces travaux en raison de leur conviction quant à l'importance de l'infrastructure publique de l'éducation et de l'enseignement, et parce qu'ils n'hésitent jamais à contribuer à la réalisation de l'intérêt national lorsqu'ils connaissent l'utilisation de leur argent”, assure le président de la République.
S.H

Introduction:
a) j'ai collecté certains passages de ce commentaire de différentes pages sur le Web, dont certains liens https ne sont pas passés à travers les filtres de Business News TN
John Hattie a fait des recherches sur plus de 800 méta-analyses qui résument plus que 50000 études individuelles. Il a publié sa synthèse dans un livre paru en 2009 : 'Visible Learning'. En tout, 250 millions d'élèves ont été concernés par ces recherches sur la réussite et l'apprentissage.
Je donne d'abord des notices que j'ai prises moi-même lors de ma formation dans le domaine de la pédagogie et psychologie scolaire à l'université de Munich (c'était indispensable afin d'exercer le métier de prof. de mathématiques, j'ai enseigné d'abord à l'école puis à l'université allemande) --> quelques conclusion d'Hattie:
- 50% des différences de développement scolaire sont dues à des différences inhérentes aux élèves eux-mêmes. Il s'agit d'attitudes de motivation, de connaissances préalables, d'états quotidiens --> Certains élèves ne font pas ce que l'enseignant exige (par ex. préparer les devoirs de maison et participer activement aux cours).
- pourquoi les élèves ne réagissent-ils pas/n'apprennent-ils pas comme le souhaiterait l'enseignant? --> D'après Hattie, si les élèves ne font pas/n'apprennent pas ce que l'enseignant exige, c'est que le cours du prof. n'est pas attractif pour les élèves. Un cours scolaire est une offre/proposition aux élèves qui devrait être attractive pour être acceptée par les élèves. --> Donc, la faute est plutôt à l'enseignant qu'aux élèves --> voir le modèle de Helmke sur le web:
***
--> D'après Hattie les enseignants sont responsables de 30% des différences de développement/apprentissage scolaire, --> 30%, sont vraiment beaucoup.
- Les 20% restants reviennent aux parents (5-10%), les groupes de pairs (5-10%) et l'école (5-10%) --> Le système scolaire n'a que très peu d'influence sur ces 20%. Par contre il faudrait considérer les 80% restant (50% + 30% = 80%.)
Premier fazit: il faut savoir motiver les élèves afin qu'ils participent aux cours scolaires sans frustration et afin d'améliorer les facteurs de réussite. Pour cela il y a plusieurs modèles:
- le modèle d'offre de Helmke --> Un cours scolaire est une offre/proposition aux élèves qui devrait être attractive pour être acceptée par les écoliers:
' voir le lien Web: https://de.wikipedia.org/wiki/Angebots-Nutzungs-Modell
- Berliner modèle
- Hamburger modèle
- les modèles de Klafki (classiques et modernes)
- les modèles de structure d'une unité de cours: par exemple d'Erwin Uhland & René Müller (ARIVA)
- les modèles de motivation des élèves: Deci & Ryan, Keller, Csikszentmihaliyi & Schiefele, Dresel & Lämmle, etc.
- Les modèles d'éducations éthiques et sociales (Erziehung): voir en particulier Schneewind
- Formations des enseignants : Shulman, Gruber & Stöger, Stierlin, Klafki,
- Classroom Management: en particulier Andreas Helmke
- puis tous les cours de pédagogie et psychologie scolaire
Hattie conclut à la suite de sa méta-analyse que l'enseignement est réussi si seulement les enseignants "voient" l'apprentissage à travers les yeux de leurs élèves (--> changement de perspective) et si les élèves se regardent (se prennent) eux-mêmes comme leurs propres enseignants, d'où la place centrale du feedback dans les processus de l'apprendre et du faire-apprendre.
D'après Hattie, l'indicateur le plus important est celui de l'influence des enseignants sur la réussite de l'apprentissage scolaire. Ils ont une influence de 30% sur cette réussite --> il faudrait donc améliorer la formation des enseignants afin d'optimiser les facteurs pour la réussite de l'enseignement scolaire.
Bonne journée
L'enseignement secondaire et primaire en Tunisie est d'un niveau acceptable (OK), d'après l'étude empirique de Hattie, il faut seulement encourager le travail coopératif entre les élèves (les bons aident les faibles et les moyens), augmenter le nombre des évaluations formatives (augmenter le nombre des tests évaluatifs comme feedback et dont les notes ne content pas) et améliorer la formation des enseignants --> ce n'est pas un problème d'argent, mais de méthode et de structure. m'explique:
- Hattie développe ses propres considérations sur la supériorité d'un modèle d'enseignant 'activateur', organisateur des activités scolaires (situation d'enseignement dite directive), par rapport à un enseignant 'facilitateur' qui suivrait des méthodes 'constructivistes' et interviendrait rarement pour corriger et diriger l'élève (situation d'enseignement dite non-directive) --> ce qui est positif pour l'enseignement tunisien qui est plutôt directif.
- En soulignant qu'il conviendrait de s'intéresser plutôt aux avancées concrètes des apprentissages plutôt qu'aux réformes et dispositifs structurels qui occupent l'essentiel des politiques éducatives, Hattie soutient des postures communes à la plupart des experts pédagogiques. --> La réussite de l'apprentissage scolaire dépend en particulier de la qualité des cours scolaires et du Classroom Management (en tant qu'offre que l'élève pourrait accepter ou refuser en fonction de leur attractivité) et très peu de l'infrastructure sophistiquée de l'école. --> ce qui est positif pour l'enseignement tunisien à faibles moyens financiers et d'infrastructure, à condition de garantir un meilleur Classroom Management --> voir en particulier les recherches d'Andreas Helmke
- Hattie valide la supériorité de l'enseignement directive (comme celui de la Tunisie) contre les nouvelles théories d'enseignement à la mode qui voudraient faire du professeur un 'coach' ou un tuteur laissant l'élève découvrir tout seul ses savoirs sur le web comme substitut à l'enseignement.
- L'une des conclusions d'Hattie qui serait très intéressante pour la Tunisie avec ses très faibles moyens financiers et d'infrastructure scolaire est que "l'enseignement directive réciproque ayant une évaluation formative [fréquente] a plus d'effet positif sur la réussite de l'apprentissage
a) que la taille de la classe scolaire [le nombre d'écoliers par classe n'a pratiquement pas d'influence sur l'efficacité de l'apprentissage et de la réussite scolaire],
b) que la grandeur de l'école,
c) que l'infrastructure scolaire
d) que les méthodes à base de simulation digitale (l'enseignement sans prof. Par des vidéo)
Fazit: oui, les petites classes (d=0.21) et l'équipement financier/scolaire (d=0.23) n'ont que très peu d'influence sur la réussite scolaire/apprentissage. --> Nos écoles d'enseignement primaire et secondaire pourraient faire ainsi beaucoup mieux malgré leurs moyens financiers/d'infrastructure très limités. Il faut pour cela entre autre introduire les évaluations formatives en grand nombre et en bonne qualité et améliorer la formation de nos enseignants
Bonne soirée
PS:
- * Une évaluation formative fait référence à une évaluation à faible enjeu qui ne contribue normalement pas à la note finale d'un élève. Une évaluation formative peut consister à résumer les points principaux d'un cours magistral ou d'un quiz hebdomadaire pour tester la compréhension du contenu examiné. Les commentaires des élèves sur ces évaluations sont utilisés pour améliorer leur apprentissage pendant qu'ils sont encore en train d'apprendre. Ces évaluations sont utilisées pour éclairer l'enseignement en cours et permettre aux instructeurs de personnaliser leur cours pour répondre aux besoins des étudiants --> L'enseignement scolaire tunisien n'encourage pas malheureusement l'évaluation formative dont les notes ne comptent pas lors de passages de classes.
- b) Une évaluation sommative a lieu à un tout autre moment (à la fin d'un chapitre/thème). Pas pendant le processus d'apprentissage d'un thème, mais après. L'évaluation a lieu après la fin d'un cours ou d'une unité et contribue à la note finale
1) Une extrême importance à l'évaluation formative: J'ai enseigné à l'école et à l'université allemande, et j'ai même trop accentué à l'école sur l'évaluation formative en tant que feedback sur la qualité et l'efficacité de mon enseignement (travail) avant de faire un test officiel (qui compte pour le passage de classe), mais de permettre aussi à l'élève de faire un devoir de mathématiques à l'aise et sans peur d'échouer (ce qui donnerait une bonne et réelle évaluation du niveau de l'élève)
2) Une extrême importance au travail en groupe des élèves: En effet une classe scolaire n'est jamais homogène, il y a ceux qui apprennent vite et d'autres qui apprennent moins vite. --> Il faudrait laisser les bons élèves aider les moins bons et ainsi permettre aux élèves de parler en classe (contrairement à la règle que les élèves devraient être silencieux en classe).
3) La motivation des élèves est très importante: certes, il y a les les modèles théorique de motivation des élèves qu'il faudrait prendre au sérieux et les appliquer: Deci & Ryan, Keller, Csikszentmihaliyi & Schiefele, Dresel & Lämmle, etc. --> par contre, d'après mon expérience, il n'y a que les notes aux tests et aux devoirs qui comptent pour le passage de classe qui pourraient motiver le plus les élèves. Dans mes classes scolaires, en Allemagne, j'ai introduit un autre système de motivation qui n'a jamais été prévu par les théories que je viens de citer. Oui, chaque élève qui participe au cours et qui sort 3 fois au tableau afin de corriger des devoirs de maison a un bonus d'un point à un devoir qui compte au passage de classe. Et hop voilà que tous les élèves voudraient participer et sortir au tableau. Même les élèves des classes parallèles venaient me voir et me dire qu'ils voudraient venir à mon cours.
4) Les programmes scolaires en Allemagne ne sont plus formulés sous forme d'apprentissage par coeur du savoir et des connaissances, mais plutôt en liste de compétences dont les prof. doivent assurer la pratique par leurs élèves. --> A l'école tunisienne, on ne m'a jamais appris:
- à comprendre et interpréter des messages et des discours oraux complexes.
- à m'exprimer de façon maîtrisée en s'adressant aux autres (tenir des discours en classe)
- à formuler un avis personnel à propos d'une oeuvre ou d'une situation en visant à faire partager son point de vue.
- Utiliser l'écrit pour penser et pour apprendre.
--> oui, tout cela je l'ai appris en Allemagne en autodidacte.
Par contre il ne faudrait pas que les compétences menacent d'être mal comprises dans une perspective exclusivement pragmatiste qui ne prendrait plus en vue que l'efficience ou l'efficacité dans le traitement et la gestion des situations de la vie professionnelle, économique, sociale, '?' sans faire plus du tout de place à toutes les autres dimensions de culture générale.
Fazit: l'école tunisienne nécessite plutôt une meilleure formation de nos enseignants afin d'offrir des cours qui seraient attractifs pour être acceptés par les élèves: tous nos enseignants de l'enseignement scolaire devrait avoir une très bonne compréhension des modèles suivants:
- le modèle d'offre de Helmke --> Un cours scolaire est une offre/proposition aux élèves qui devrait être attractive pour être acceptée par les élèves
voir le lien Web: ***
- Berliner modèle (--> le cours en tant qu'offre (proposition) à l'élève qu'il pourrait accepter ou refuser en fonction de son attractivité
- Hamburger modèle
- les modèles de Klafki (classiques et modernes)
- les modèles de structure d'une unité de cours: par exemple d'Erwin Uhland & René Müller (ARIVA)
- les modèles de motivation des élèves: Deci & Ryan, Keller, Csikszentmihaliyi & Schiefele, Dresel & Lämmle, etc.
- Les modèles d'éducations éthiques et sociales (Erziehung): voir en particulier Schneewind
- Formations des enseignants : Shulman, Gruber & Stöger, Stierlin, Klafki,
- Classroom Management: en particulier Andreas Helmke
- puis tous les cours de pédagogie et psychologie scolaire
D'après l'étude empirique de Hattie, qui est une référence à l'échelle internationale, "l'enseignement directive réciproque ayant une évaluation formative fréquente a plus d'effet positif sur la réussite de l'apprentissage
a) que la taille de la classe scolaire [le nombre d'écoliers par classe n'a pratiquement pas d'influence sur l'efficacité de l'apprentissage et de la réussite scolaire],
b) que la grandeur de l'école,
c) que l'infrastructure scolaire
d) que les méthodes à base de simulation digitale [que l'enseignement sans prof. Par des vidéos]"
-->
oui, la qualité de notre enseignement scolaire ne dépend en particulier que de la formation intelligente de nos enseignants.
1) Lors de l'analyse des connaissances préalables le prof. devrait
a) analyser le savoir déjà existant chez les élèves et de voir s'il est suffisant pour la compréhension de la prochaine séance de deux heures du cours. Exemple: ça ne fait aucun sens de parler de la dérivée d'une fonction, si les élèves ne savent pas encore ce que c'est une fonction.
b) tenir compte du nombre, du niveau et des aptitudes des élèves, et ainsi que des conditions relatives à l'espace, au matériel et au temps disponible.
--> voir le Berliner modèle sur le Web.
2) Lors de l'analyse thématique, le prof. devrait répondre à la question: quel/quelle savoir/compétence devrait être transmis/transmise à l'élève durant la prochaine séance de deux heures du cours? --> Pour cela le prof. devrait préparer le thème à enseigner selon des critères scientifiques. --> L'enseignant devrait vérifier, rafraîchir et élargir ses connaissances de la matière à enseigner selon des critères scientifiques (et non pas selon ses intuitions spontanées).
--> voir le Berliner modèle sur le Web.
3) Lors de l'analyse didactique, le prof. devrait répondre à la question: Pourquoi j'enseigne ce thème? Pour cela, le prof. devrait décrire l'importance que le sujet du cours a actuellement pour les élèves et l'importance qu'il aura ou devrait avoir à l'avenir. Exemple: pourquoi faire un cours sur les espaces vectoriels au collège?
a) initier les élèves aux définitions axiomatiques
b) initier les élèves à l'abstraction mathématique qui est indispensable dans tous les domaines.
--> voir le Berliner modèle sur le Web et la didactique selon Klafki
4) Lors de l'analyse méthodologique le prof. devrait définir les méthodes et le matériel indispensable afin de transmettre le savoir et les compétences en question. Pour cela le prof devrait faire utilisation des points 1) à 3) ci-dessus:
- l'analyse des connaissances préalables chez les élèves et de les réactiver
- justifier le choix des méthodes et des médias pour les différentes phases de la prochaine séance de deux heures du cours et penser à des alternatives.
--> voir le Berliner modèle
5) Le plan de déroulement illustre les étapes de la séance de deux heures du cours. --> voir les modèles de structure d'une unité de cours: par exemple d'Erwin Uhland & René Müller (ARIVA)
6) Lors de la réflexion après la fin du cours, le prof. devrait répondre à la question: comment s'est déroulée la leçon (la séance de deux heures du cours)? Pour cela, le prof. devrait
a) décrire les écarts entre le cours prévu et le cours réel
b) vérifier si les élèves ont atteint les objectifs d'apprentissage.
c) discuter les possibilités d'optimisation de la planification de la leçon (la séance de deux heures du cours) et de tirer des conséquences pour les planifications futures.
Chaque séance de deux heures du cours devrait être planifiée comme ci-dessus.
Bonne journée
PS:
- Le curriculum (Lehrplan) est le plan qui contient les objectifs et le contenu ainsi que des conseils pour la conception didactique et méthodique d'un cours spécifique. --> En Tunisie le curriculum est défini à travers nos livres scolaires, d'où la nécessité d'optimiser nos livres scolaires.
- en Allemagne il y a des définitions explicites du curriculum (Lehrplan) par le Ministère de l'enseignement que l'on trouve sur ses pages Web indépendamment des livres scolaires. Par contre, il faudrait dire que la majorité des enseignants allemands prennent en particulier les livres scolaires comme référence pour la planification des cours.
2. Il faut distinguer science de l'éducation et ingénierie de l'éducation. La science de l'éducation s'intéresse à l'apprentissage alors que l'ingénierie de l'éducation s'intéresse à la planification.
3. Copier les '?tats Unis, le Japon, ou l'Allemagne n'est pas la solution. Il faut partir de l'ancien système français, qui est assez bon, et apporter des améliorations en tenant compte des besoins, du présent et du futur, de la Tunisie.
4. Avant le système éducatif, il faut se fixer un plan national stratégique, comment rendre la Tunisie un pays avancé dans quelques dizaines d'années, ensuite tout suivra, même le volet politique.
5. La Tunisie a besoin plus que jamais de ses fils, scientifiques et techniques, qui ont excellé dans leur parcours éducatifs, dans leur parcours professionnels, et dans leur vies privées.
Je propose aussi de renoncer à la segmentation de nos écoles en des collèges pour les surdoués et des collèges pour les moins surdoués ou moyens. En effet, même l'enseignement scolaire en Allemagne a déjà commencé à renoncer à cette segmentation absurde et d'aller vers une école inclusive et coopérative. Comme je l'ai dit ci-dessus, tous les élèves et la Tunisie même profiteraient d'une école tunisienne inclusive où règne un esprit de coopération entre nos écoliers: Il faudrait laisser les bons élèves aider les moins bons et permettre ainsi aux élèves de parler à voix basse en classe sans déranger les autres (contrairement à la règle que les élèves devraient être silencieux en classe). --> Une école inclusive nécessite une formation seulement de quelques heures de nos profs de l'enseignement scolaire.
Fazit: il ne manquent que quelques retouches afin de perfectionner l'enseignement scolaire en Tunisie.
Bonne journée
Si tu n'as rien à proposer il faut mieux se taire
En attendant, le seul bénéfice de sa consultation c'est de nous divertir et ne pas aborder les vrai problèmes du pays.