
Le secrétaire général de la Fédération de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Nizar Ben Salah, a indiqué que le ministère des Finances avait choisi de ne pas participer aux négociations tenues le 8 décembre 2022. Il a indiqué que la fédération avait pris connaissance de la chose le jour même de la réunion. Il a rappelé que la circulaire n°21 imposait la participation du ministère des Finances aux négociations. Les enseignants universitaires manifesteront, le 26 janvier 2023, au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Invité le 9 janvier 2023 de Kaouther Ben Dlala dans "Youm Saïd" sur la Radio Nationale, Nizar Ben Salah a affirmé qu’un courrier a été officiellement adressé au ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Moncef Boukthir, évoquant la possibilité de tenir une réunion visant à éclaircir certains points. Il a qualifié l’attitude des autorités officielles de tentative de porter atteinte aux droits syndicaux. Il a expliqué que ceci se heurtait aux traités internationaux ratifiés par l’État imposant au pouvoir de faire preuve de bonne volonté et de sérieux et d’adopter une approche participative.
Nizar Ben Salah a critiqué le recours à la circulaire n°21. Il a indiqué que 18,56% des professeurs de l'enseignement supérieur, maîtres de conférences et maîtres assistants étaient rattachés à l’Agence Tunisienne de Coopération Technique (ATCT). Ces derniers choisissent de migrer en raison de la détérioration de leur situation économique. « Selon les chiffres publiés par l’ATCT le 22 septembre 2022, 2.014 professeurs universitaires ont quitté la Tunisie… Il s’agit d'un scandale... L’ascenseur social est la notion selon laquelle la personne évolue en raison de son niveau universitaire. Il ne fonctionne plus. Les doctorants ne peuvent pas travailler. Au cours du concours de recrutement de 2019, 6.000 candidats ont déposé leurs dossiers pour 1.100 postes… Nos salaires représentent entre la moitié et le tiers de ceux de nos collègues marocains… Les universitaires n’ont même pas la possibilité d’assister aux conférences internationales », a-t-il ajouté.
Nizar Ben Salah a, par la suite, critiqué la réduction continue du budget accordé à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique. Il a estimé que la dérive au niveau de ce secteur a été initiée en 2017. Cette année marque le début de la baisse considérable des recrutements. L’État a tenu un concours de recrutement en 2019 permettant de créer 200 postes. Un deuxième concours a été organisé en 2021. Il a évoqué la réduction de 20%, selon la loi de Finances 2023, du budget accordé à la gestion au niveau de la rubrique de l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique. Il a indiqué que le gouvernement tunisien participait, activement et chaque année, à la Conférence internationale du Travail organisée par l’Organisation internationale du travail pour promulguer, par la suite, la circulaire n°21.
Nizar Ben Salah a appelé à l'entame de négociations sérieuses. Il a assuré que certaines revendications n'avaient pas d'impact sur les finances publiques. M. Ben Salah a, également, mis l'accent sur la dégradation de l'infrastructure et les conditions de travail déplorables. Il a assuré que la Fédération de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique cherchait à garantir la réussite de l'année universitaire et à préserver l'enseignement public. Il a souligné l'importance du dialogue et a mis en garde contre toute manœuvre reflétant la réticence ou le manque de sérieux de la part du gouvernement.
S.G

Vous produisez un transfert techno, de l'innovation intellectuelle '?'
Faites le compte et on vous donnera raison !
En Corée du Sud ou en Allemagne ou au Japon, des contrats liant ces institutions aux entreprises les obligent annuellement de déposer des bilans.
L'évolution académique dans le cursus est aussi tributaire de l'impact sur l'écosystème bien que les universitaires aillent de façon libre et consciente pour supporter l'écosystème !!!
Faire une manif'?'c'est plutôt des réflexes d'étudiants qui seraient en majorité plus branchés que la majorité de ces prétendants ..,
- la REMARQUE: les médias tunisiens ont perdu leur métier, qui consiste à informer. Ils sont devenus de vulgaires propagandistes prépayés par les khouanjia. De ce fait, toute personne raisonnable doit s'abstenir d'entendre ou de lire ces médias de pollution intellectuelle,
- le CONSTAT : la Tunisie va mal en ce moment, pour une raison très simple: les khouanjia qui ont pillé le pays dix ans durant, se permettent aujourd'hui d'empêcher cette Tunisie de se remettre debout. Le Président de la République doit comprendre une bonne fois pour toute que, tant que les khouanjia sont libres, le peuple tunisien restera en prison (misère, faim, maladie, etc.),
- la QUESTION: ma question s'adresse au Syndicat du Crime Organisé, c'est-à-dire le ramassis constitué par les khouanjia, les Zero Virgule, les PDLexRCD et l'UGTT: vous savez parfaitement bien que, ensemble ou séparément, vous n'arriverez JAMAIS à destituer un Président Said, élu avec 73%, et qui, en dépit de toutes vos magouilles, continue de bénéficier encore du soutien d'une majorité écrasante des tunisiens. Alors, pourquoi votre CIRQUE de manifestations, de grèves et de sabotage?
en Allemagne, il n'y a plus dorénavant de professeur d'université fonctionnaire --> On est sur contrat à durée limitée mais renouvelable professeur d'université
Bonne journée