
Le dirigeant du Front de salut national, Ahmed Néjib Chebbi, a fait savoir, lundi 11 juillet 2022, qu’il n’y avait aucune preuve des accusations portées contre les détracteurs du chef de l’Etat, Kaïs Saïed.
S’exprimant lors d’une conférence de presse organisée par des partis anti-Kaïs Saïed regroupés sous la bannière du Front de salut national, le politicien faisait référence aux affaires en cours contre plusieurs politiciens, les dirigeants islamistes, entre autres.
Rached Ghannouchi et Hamadi Jebali, se trouvent en haut de la liste des personnalités actuellement dans le collimateur de la justice tunisienne. Ceux-ci ont été cités dans les affaires Instalingo, Namaa et celle de l’appareil secret d’Ennahdha. M. Jebali a été auditionné puis relâché. Rached Ghannouchi devrait, lui, comparaître devant le pôle anti-terroriste le 19 juillet.
Sans les citer, Ahmed Néjib Chebbi a laissé entendre que ces affaires étaient purement politiques et visaient à réprimer les détracteurs du président de la République, Kaïs Saïed. « Nous sommes tous égaux devant la justice, mais une justice juste qui respecte les droits et libertés et ne sert aucune partie ni au pouvoir ni les forces de pression », a-t-il déclaré.
En septembre 2021, le ministère Public a ouvert une enquête visant Instalingo, implantée à Kalâa Kebira et spécialisée dans la création de contenu et la communication numérique, et ce pour attentat ayant pour but de changer la forme du gouvernement, d’inciter les gens à s’armer les uns contre les autres, à provoquer le désordre, le meurtre et le pillage sur le territoire tunisien, conformément aux dispositions des articles 67, 68 et 72 du Code pénal. Le 1er mars 2022, le juge d’instruction a transféré le dossier de l'affaire au pôle judiciaire antiterroriste pour suspicion de crime ayant un caractère terroriste et blanchiment d’argent. Au total 28 personnes figurent sur la liste des suspects. Celle-ci inclut l’ancien porte-parole du ministère de l’intérieur Mohamed Ali Aroui, l’homme d’affaires et dirigeant au mouvement Ennahdha Adel Daâdaâ, l’activiste politique Béchir Yousfi, le journaliste Lotfi Hidouri et les blogueurs Achref Barbouche et Slim Jebali.
Mardi dernier, la commission tunisienne des analyses financières (Ctaf) a communiqué aux établissements bancaires et à la Poste tunisienne un ordre judiciaire pour le gel des comptes et des avoirs bancaires de plusieurs personnes. Il s’agit de : Abdelkarim Slimane, Najeh Haj Latif, Mohamed Hachfi, Rafik Amara, Soumaya Jebali, Safa Jebali, Rafik Bouchlaka, Mouadh Kheriji, Rached Kheriji [Ndlr : Rached Ghannouchi et son fils Mouadh] et Hamadi Jebali.
N.J.
Seul le pouvoir intéresse ces chacals, ces hyènes, ces vautours, en bref, ces enfoirés !!!!!!!!
Le peuple est le dernier de leur souci.
Faites encore confiance à ce(s) raté(s) et ce sera un bis repetita de 2011, mais cette fois-ci avec un pays dans une totale faillite !!!!!
Comment comprendre qu'un homme qui se rangeait loin des islamistes en soit devenu le porte-parole et l'illustre défenseur?
D'où tient-il qu'il n'y aurait aucune preuve de l'implication de Ghannouchi et Jbali dans des affaires aussi lourdes et graves ?
Cet homme est représebtatif, contre son gré, de la classe politicienne en ce pays, des girouettes qui tournent même quand le vent s'essouffle.
C'est triste.
rien n'est bon dans ce qu'il fait, et ratage complet de ces choix.
Choisir de défendre si ardement Ennahdha, alors que pendant les 10 annéees noirs sous leur joute il n'a pas bouger le petit pouce? elle est où ta crédibilité mr Chebbi? elle est où ton intelligence ? encore un de ces politiciens manipulateurs vides de valeurs..en apparence super intelligent , valeureux, perspicace, mais le fond le contraire..
Ennahdha et KS , les deux DEHORS!!!!!