
La ministre des Finances Sihem Nemsia a tenu, vendredi 27 mai 2022, une série de réunions avec les PDG et les représentants d’un nombre d’institutions financières dans le secteur des banques, assurances et intermédiation en bourse.
Ces réunions ont porté sur les préparatifs du démarrage de la souscription à la deuxième tranche de l’emprunt obligataire national de l’année 2022, dont le montant est fixé à 350 millions de dinars et qui aurait lieu du 1er au 13 juin 2022.
A cette occasion la ministre des Finances a souligné l’importance de la souscription à cet emprunt obligataire, tenant compte des comptes des conditions favorables qu’elle présente en tant qu’opération d’épargne à moyen terme, outre son importance dans la mobilisation des ressources pour le financement du budget de l’Etat pour cette année.
Par ailleurs, elle a présenté un aperçu des indicateurs de la situation financière et les pressions subies par les Finances publiques dans un contexte local et international difficile, mettant l’accent sur l’importance de poursuivre les efforts afin de parvenir aux solutions adéquates et rétablir des indicateurs économiques positifs.
Mme. Nemsia a fait part de son respect aux différentes composantes du secteur bancaire et financier pour leur contribution à la réussite des tranches précédentes de l’emprunt obligataire de 2021, mais aussi de la première tranche de cette année. Dans ce contexte, elle les a appelés à poursuivre les efforts avec le même état d’esprit positif.
Pour leur part, les représentants du secteur financier ont exprimé leur disposition à faire réussir l’émission de cette tranche de l’emprunt obligataire et leur engagement à poursuivre leur soutien à l’effort de l’Etat dans le financement du budget. Ils ont, également, mis l’accent sur l’importance de l’action de sensibilisation pour inciter les entreprises et les citoyens à contribuer efficacement à cette opération.
S.H


Quand l'Etat ne peut se tourner vers la BCT pour financer le déficit elle sollicite les banques commerciales.
Une situation inédite et unique dans le monde où le ministre des finances convoque les banques pour leur demander de souscrire à un emprunt nationale pour payer les salaires des fonctionnaires.
Ainsi va bientôt la Tunisie de Kaïs Saïd '?'