
Le chef du mouvement islamiste Ennahdha, Rached Ghannouchi, a affirmé, dans une déclaration accordée à la chaîne turque TRT Al Arabiya hier, mercredi 11 mai 2022, que le président de la République, Kaïs Saïed, n’a aucune confiance en la justice, qu’il ne fait pas confiance aux institutions de l’Etat et qu’il n’a confiance qu’en lui-même.
« Ce qu’il veut c’est nous éjecter de la vie politique car il ne croit pas en la pluralité, ni en la démocratie, ni en les institutions de l’Etat. Il a un projet qu’il veut imposer aux Tunisiens alors que le problème est la crise économique et que le peuple est menacé de famine. Nous sommes dans un creux certes, mais la Tunisie se relèvera et se remettra sur la voie démocratique, celui qui pense avoir rayé dix ans de révolution se berce d’illusions » a déclaré Rached Ghannouchi.
« Il démantèle l’une après l’autre les institutions de l’Etat, il n’accepte pas l’indépendance de ces institutions et ce qu’il a fait avec l’Isie n’est pas surprenant » a-t-il poursuivi.
Rached Ghannouchi a évoqué l’ingérence du chef de l’Etat dans le travail de la justice, notant que malgré ses tentatives de faire pression sur le pouvoir judiciaire, aucune poursuite n’a été engagée à l’encontre de nahdhaouis et que cela dérange beaucoup le président.
« La position de l’UGTT se développe dans un sens positif, dans ses dernières déclarations, son secrétaire général, Noureddine Taboubi, a affirmé que l’Union refuse la dissolution des partis et exige un dialogue national global qui n’exclut personne » a-t-il déclaré.
S'agissant du dialogue national, le dirigeant islamiste a souligné qu’Ennahdha a toujours appelé à un dialogue national qui n'exclut personne, mais que le président Saïed l’a toujours rejeté. « Quand il a enfin accepté, il a choisi de l’engager avec ceux qui sont d’accord avec lui. Le peuple va bouger pour récupérer sa révolution et c’est vers le peuple que nous nous tournons. Nous sommes revenus à un système de Jamahiriya dans lequel le pouvoir est centralisé chez une seule personne et c’est à cause de ce cela que la révolution avait éclaté en Tunisie » a-t-il poursuivi.
Rached Ghannouchi a aussi précisé que l’opposition ne participera pas au référendum de Kaïs Saïed et que la position de son parti s’inscrit dans le cadre d’une position nationale représentée par un Front en cours de formation. « Le président veut mettre la main sur tous les pouvoirs, comme certains aiment collectionner les timbres, lui il aime collectionner les pouvoirs et cela est en contradiction avec le cœur de la démocratie et de la Constitution. Il veut instaurer un système spécial, qui ressemble à celui de la Corée du Nord » a-t-il conclu.
M.B.Z
Que dis-je ? Chagriné !
Mais un dialogue stérile, amer, sans la participation du vénéré maître de la démocratie !
Quel gâchis !
Et comment voulez-vous faire réussir cet événement en l'absence du principal acteur ?
Je suis ému.
Je propose d'organiser une vaste manif étendue sur tout le territoire pour essayer de convaincre notre Cheikh le plus adoré à revenir sur sa décision.
Si le Grand Cheikh n'y va pas, alors je propose que personne ne participe, par principe de solidarité, ce sentiment est d'ailleurs partagé, comme je constate, par la totalité des lecteurs.
Et un petit clin d'oeil à mon cher ami EL OUAFI, à qui j'adresse un salut chaleureux, qui se plaint de la présence régulière dans ce forum, de cette figure emblématique .
On va pas quand-même oser dire " l'absence du diable réjoui les saints " ?
Sous vos applaudissements.
Et ce n'est nouveau pour lui et pour sa nahdha des arnaqueurs incultes.
Cela devient dérangeant à la longue que ses dupeurs et intrus font semblant de ne se douter de rien et se comportent comme si rien n'était en faisant semblant d'oublier que ce sont eux l'origine des défaillances socioéconomiques en Tunisie depuis 2011.
Sincèrement il y en a marre d'eux ces médiocres et ces arnaqueurs sudistes(hormis les honorables) qui ont sali l'image des sudistes, et continuent à espérer conquérir et mettre mainbasse sur Tunis comme ils l'ont déjà accompli durant dix ans de massacre de cette capitale en question, d'ailleurs la ville de Tunis est leur seule obsession c'est pourquoi ils ne cherchent qu'à la dominer tout en préservant le rôle majeur de la Tunisie dans cette capitale, et ce afin de dénigrer le sud et puis, comme d'habitude, ils vont prétendre que le sud est d'abord invivable, alors qu'il s'agit d'un mensonge fabriqué toutes pièces et que c'est tout-à-fait le contraire de leurs présomptions et ce en vue de trouver des alibis à leurs idées malveillantes, toutefois et paradoxalement ils ont tout investi au sud et réhabilité le sud incomesurablement tout en étant bien installé à Tunis.
L'UGTT apprécié apparemment.
D'ailleurs, et pour preuve , cette nahdha, s'est acharnée depuis leur gouvernance en 2011, à recruter anarchiquement et par dizaines de millliers (sans dossiers ni concours ni même un niveau d'instruction, soit pour la forme) que des sudistes dans la fonction publique et classiques l'oeil passif et nonchalant de l'UGTT et de l'UTICA qui étaient en connivence certaine avec nahdha, et qui se permettaient (ces deux fantoches organisations) de recruter, de leur part, leurs proches, leurs enfants (la majorité vit en nabab à Paris) et leur concitoyens, tout en donnant de fausses explications et de faux arguments au FMI et autre la banque mondiale qui ne faisaient que renflouer de l'argent indirectement vers eux (par le biais soi-disant de l'?tat tunisien, et ce durant toute la période de dix ans en question.
Inutile donc de préciser que ces prêts n'ont jamais servi au développement économique de la Tunisie , mais plutôt à la régularisation des salaires (et par ailleurs à des acquisitions de véhicules de taxis, de même, à Tunis destinés aux mêmes petisans et vitanrs de nahdha), soit une duperie généralisée pour s'accaparer des finances decla Tunisie et de la surpeuplée et massacrée ville de Tunis devenue par voie de conséquence infréquentable et invivable.
Est-ce qu'il y a un seul soir en Tunisie ou ailleurs qui se rend compte de la cause de la la dégradation économique en Tunisie ? Aucun oui aucun ni même Abir Moussi qui en est pourtant consciente des maux qui sévissent en Tunisie.
Aux américains, au FMI et à la banque mondiale de répondre d'abord et puis de déceler les symptômes de ces défaillances avant de tergiverser sur les origines des duperies concoctées par les commanditaires de nahdha qui est la source essentielle de tous ces maux et qui etente de perdurer ses magouilles pour continuer à s'enrichir.
Les acquisitions du 25 juillet n'ont pas été faites pour vous inviter 11 mois plus tard.
Quand il y a une gangrène dans une partie d'un corps malade, il faut couper cette partie du corps.
Ennahdha et ses acolytes sont la gangrène du pays et il ne faut pas qu'ils reviennent au processus qu'ils ont boudé durant 11 années.
Vous avez bien signifié à une radio Turque, quand ce n'est pas à une radio qatarie, votre rejet de tout ce qui a été fait depuis le 25 juillet.
Ya Ghannouchi, qu'avez-vous fait au pays depuis 2011 ? Rien.
Que des promesses et un pays économiquement dans une situation catastrophique.
Mais si la participation au vote est massive, peu importe le résultat, il sera grand temps pour Ghannouchi d'aller le plus loin possible...
Deux référendums ont fait date: le référendum organisé par le Québec, (le Québec reste attaché au Canada: oui ou non); et le célèbre référendum organisé par l'UK (le Royaume Uni reste dans l'Union Européenne: oui ou non).
Dans les deux référendums sus-mentionnés, l'opposition a exprimé préalablement son intention de voter oui ou non, selon son point de vue, mais, dans les deux pays, personne n'a annoncé son intention de boycotter le référendum, car, dans ces pays, les gens sont matures et responsables.
Aujourd'hui, Mr Ghannouchi a décidé, à lui-seul, que l'opposition ne participera pas au « référendum de Said ».
J'ai deux remarques et une conclusion pour finir mon commentaire:
- Remarque 1: Said n'a pas de référendum. C'est l'Etat tunisien, c'est la République tunisienne, c'est la Tunisie qui prend l'avis de son peuple sur l'avenir de la Tunisie et du peuple tunisien,
- Remarque 2: Ghannouchi humilie tous les opposants du pays, de Hamma Hammami à Abir Moussi, en passant par tous les autres 240 partis politiques. Ghannouchi sait parfaitement bien que tout ce beau monde ne vaut rien, il peut les aligner derrière lui avec de l'argent, et uniquement avec de l'argent,
- Conclusion: je suis obligé de conclure amèrement: les khouanjia de Tunisie, c'est une sale race.
Il est collé au super glue
Le revoilà, le préféré, le propre, l'homme-providentiel, le savant et le stratège.
Moi, je vois le portrait d'un voyou, un criminel et un ennemi du peuple de ce pays.
Et, puisqu'il menace de poursuivre en justice toute personne qui le nomme, le confond en magouilleur, criminel, il n'a qu'à le faire.
Voilà un psychopathe avéré, un mythomane.
Regardez dans le dictionnaire, et mettez ces mots en regard des faits à lui imputables.
Il manque Bouchlaka.