
Le député du mouvement Echâab, Haykel Mekki, a accusé le mouvement Ennahdha, sans le nommer, de traitrise.
Commentant la rencontre ayant réuni, lundi 18 avril 2022, le leader du mouvement islamiste Rached Ghannouchi et la figure politique Ahmed Néjib Chebbi, lors de laquelle ce dernier avait présenté son initiative de front de salut national, l’élu a estimé que l’ingérence des étrangers pour la résolution de conflits politiques tuniso-tunisiens est une ligne rouge.
« Pour moi, il s’agit d’une trahison à la nation », a-t-il martelé mardi 19 avril 2022 au micro de Zina Zidi dans l'émission Studio Shems sur Shems Fm.
Et d’expliquer : « Je peux m’opposer au président de la République mais je ne peux pas m’adresser aux ambassades étrangères pour inciter contre lui les Américains, les Allemands ou les Français. Je ne le discrédite pas et ne porte pas atteinte à son image alors qu’il représente la Tunisie à l’étranger. C’est la différence entre nous (le mouvement Echaâab, ndlr) et eux (Ennahdha, ndlr) ».
Haykel Mekki a souligné que son parti est contre les priorités mises ne place par le président de la République, qu’il est aussi contre le projet de « gouvernance par les bases » et qu’il le crie haut et fort. Cependant, il a affirmé : « On n’offrira pas le chef de l’Etat sur un plateau aux étrangers et on ne va pas inviter d’autres puissances étrangères pour régler nos différends ! ».
Et de poursuivre : « Tous mes respect à Ahmed Néjib Chebbi et son parcours politique, il est libre de présenter toutes les initiatives qu’il désire. Mais, il y a un gouffre entre le mouvement Echaâb et Ennahdha. Pour nous, notre combat est le non-retour à l’Etat de Rached Ghannouchi ! ».
Le député a conclu en assurant : « Tous nos problèmes ont une solution : un dialogue qui rassemble tous les patriotes sous la tutelle du chef de l’Etat Kaïs Saïed ».
I.N

Il ne quitte pas faire .
Il s'est servi des voix des pauvres tunisiens pour être député et passer son temps à détruire au lieu de construire.
Les barils....