
Une vive polémique a été soulevée au fil des épisodes du feuilleton ramadanesque « Baraa » [innocence] de Sami El Fehri diffusé sur la chaîne El Hiwar, à propos de certains sujets évoqués, notamment, le mariage Orfi et la polygamie.
Plusieurs commentaires ont été publiés sur la toile s’interrogeant sur l’utilité d’aborder de tels sujets et sur lesquels le législateur tunisien avait déjà tranché. La polémique a enflé plus de réactions avaient commencé à fuser.
Le PDL et sa présidente Abir Moussi n’ont pas raté l’occasion pour noter que ce phénomène commençait à voir le jour depuis l’installation des frères musulmans au pouvoir, faisant porter la responsabilité à l’Etat tunisien.
L’association Aswat Nissa a, également, épinglé le réalisateur du feuilleton rappelant que le mariage Orfi et la polygamie constituent une violence contre les femmes. Elle a souligné que les œuvres artistiques devraient mettre en relief les problèmes de la société à travers une vision critique, ajoutant que l’exposition de tels sujets avec une telle superficialité ancrait la culture de l’impunité.
Mounir Charfi a, quant à lui, réagi aux différentes questions abordées durant les premiers épisodes du feuilleton considérant qu’il s’agit d’une sorte de normalisation avec des principes très dangereux pour la société et dont l’unique lien demeure la religion.
Plusieurs commentateurs ont, de l'autre côté, affirmé que les œuvres artistiques devaient aborder tous les sujets de société et qu'il n'y avait pas de place à la censure.
S.H
Une forme extrême de mariage 'Urfi est connue sous le nom de zawag al-'urfi : pour donner à la prostitution une couverture islamique, certaines femmes concluent des contrats de mariage secrets avec leurs visiteurs d'été. Connu en '?gypte sous le nom de zawag al-'urfi, ce contrat est conclu sans témoins et se termine généralement par un divorce à la fin de l'été. La plupart des érudits islamiques égyptiens condamnent cette utilisation du zawag al-'urfi. [citation nécessaire]
--->>> c´est exactement Moussa ElHaj - Elhaj Moussa !
Les femmes ne sont pas idiotes, surtout de nos jours et gare à ceux qui les trahissent!
Par contre, ce qui a explosé, ce sont les divorces ce qui était rarissime dans les sociétés rurales d'il y a cent ans et plus. Et les jugements des tribunaux sont sévères surtout en cas de faute des maris, des pacsés ou des concubins. Un divorce, ca coûte très cher et j'en connais qui en bavent pour payer des pensions alimentaires sans compter l'usage de leur logement si la femme n'a pas beaucoup de moyens. Tout cela donne à réfléchir à ceux qui seraient tentés par l'aventure.
C'est là, la différence avec le mariage "orfi" où l'épouse d'un moment se retrouve sans rien après la rupture.
Donc pourquoi certaines associations féminines s'offusque du mariage dit "Orfi".
Dans la pratique c'edt une forme de concubinage.
Ou est le problème ?
Le concubinage existe dans les pays européens et même considéré comme une forme de liberté pour la femme et pour l'homme.
Aujourd'hui on le voit bien dans xe pays, l'institution du mariage est dans une impasse.
Le mariage tel qu'il cadenassé, juridiquement, dans ce pays est devenu un piège pour beaucoup.
Il faut voir le nombre de divorce et la lourdeur de ses conséquences juridiques pour s'en rendre compte.
Parce que on a surtout pensé à l'exploitation politique de cette institution .
Il faut moderniser et assouplir les conditions de cette institution tout en garantissant les droits de toutes les parties selon nos valeurs.
Si vous comprenais bien vius êtes pour mariage "Orfi" ?
Ce n'est pas choix.
Le mariage "Orfi" est très dangereux pour la femme et le statut de la femme.
En Tunisie ce mariage est considéré de lq prostitution.
Bonne fin d'après-midi
Le concubinage européen, mais c'est un mariage "fi sirr" très confidentiel, très caché, une sorte d'esquiver la loi qui interdit la polygamie ou pour ne pas que la femme demande le divorce pour certains pays.
Chahya taiba
.e
Le mariage "bismilla we yalla", "orfi" il existait aux années 40. Il n'existait plus depuis l'indépendance.
Mais, il etait revenu après la tragédie de 2011.
Le mariage officiel en Tunisie un contrat, une sécurité et dignité de la femme.
Il existe ailleurs c'est leur problème.
Chahiyq taiba
Aujourd'hui une tunisienne qui rentre dans ce jeu que ce soit en tunisie ou le plus souvent dans les autres pays arabes à choisi de vivre comme ça
Un feuilleton n'est pas un documentaire. Il est spécifié que c'est une fiction et que les personnages sont joués par des acteurs.
je ne comprend pas cette polémique: celui qui veut regarder, regarde, celui qui n'aime pas ne regarde pas.
Mais rappelez-vous aussi que ces phénomènes (terrorisme, mariage orfi ou prostitution masquée) sont venus après l'arrivée des salafistes
Oh que si!
Ma femme est musulmane et, comme beaucoup d'autres musulmanes, révoltée et écoeurée par ce qu'elle nomme elle-même de la prostitution déguisée. Elle a des amies qui sont tombées enceintes ("tombées" est bien le mot!) suite à cette vaste hypocrisie dite orfi, le mec les a purement et simplement laissé tomber, à elles de se débrouiller avec un enfant sans père, et rejetées par leur famille.
Le mariage orfi n' est rien d'autre que le droit, pour un homme, d'abuser de filles naïves qui ont cru à l'amour, un moment.
Or celui-ci exige l'exclusivité.
L'adultère dont parle chater est soit le fait de couples libertaires, très rares, soit le signe d'un couple qui va mal.
Loin de vous Gg d'être accusé de ce jeu de mots nauséabonds et typiquement
"mérd-iterranéen-(méditerranéen)
infiltration
révoltée
écoeurée
prostitution déguisée.
tombées enceintes ("tombées" est bien le mot!)
hypocrisie dite orfi
J'arrête là car vous risquez de m'attaquer pour utilisation de votre image sans autorisation !
J'adore le poids de vos mots et j'aurai aimé voir le choc des photos pour la liste ci-dessus ?Juste pour arriver à comprendre ce qui se passe dans ma Bagla Liha
Je vous félicite pour la justesse des mots clairvoyants qui rendent un non-voyant en Mateur con-firmé !
J'adore vous lire ce qui me permet de me défouler autrement mais ça reste toujours "sain de corps & d'esprit" Amen!
Le phénomène existe et bien présent, dans la société Tunisienne et en nombre, depuis l'arrivée des islamistes, et salafistes, notamment dans le milieu universitaire et rural
(existe bien aussi entre maghrébins à l'étranger, notamment beaucoup en France et ailleurs).
La femme se trouve victime, désabusée, sans sécurité, avortements sans compter, des enfants qui naissent sans identités, abandonnés, victimes de la société, puisque la loi l'interdit et le considére comme prostitution en Tunisie.
Ces mariages c'est un mensonges des obscurantistes pour satisfaire leurs obsessions sexuelles.
C'est bien d'avertir et d'ouvrir les yeux de ces femmes vulnérables surtout celles qui n'arrivent pas à se marier et rêvent de trouver dans ce genre de mariage refuge.
Tout est permis
.....même la prison
Les femmes tunisiennes se trouvent au fond de l'impasse, par la cruauté de l'âge de la procréation. Les hommes se trouvent au fond de l'impasse, par la cruauté du manque de moyens pour le mariage.
Que faire donc, sinon partager l'habitation et la nourriture, pour ne pas rater le train de la procréation pour les femmes, sinon légaliser et encourager l'engendrement d'enfants hors-mariage!!!
Ou est-ce qu'on prend de l'Occident toute sa décadence morale totalement contraire à l'Islam, au nom de la liberté de la femme, sans pour autant qu'on l'accompagne de leurs lois "tolérantes", de vivre une vie sexuelle d'adultère, totalement isolée des lois tunisiennes de traditions musulmanes?
L'hypocrisie se joue ici, entre les presqu'hommes de nature féminine et les presque-femmes, dépassées par les lois de la nature. Les vrais jeunes tunisiens des deux sexes, ont d'autres pains sur leur planche.
L'équilibre de la balance sociale en rapport avec la vie réelle des Tunisiennes et des Tunisiens, est expressément requis autour de ce sujet, sans permettre l'infiltration des non-tunisiens musulmans dans ce sujet purement tuniso-tunisien.
Allah yostir Tounes.
Mais c'est exactement l'adage : "Haj Moussa ou Moussa el-Haj".
Non, on n'est pas encore arrivé à ouvrir un débat autour du nombre d'épouses permis, au-delà de la monogamie. Même pas pour tolérer la bigamie. Comment pourrait-on donc parler de trigamie ou de polygamie!!!
L'union libre ne permet pas l'engendrement d'enfants dans la société tunisienne. Cet usage animal, de pratique légale dans les pays européens sans tabous, a créé chez eux un doute de paternité suicidaire du côté de l'enfant, comme du côté du père et souvent du côté de la femme, elle-même qui ne se rappelle plus avec qui elle a dormi.
Nous parlons ici du grand dilemme de la limite d'âge pour la possibilité scientifique de tomber enceinte chez les femmes. Une limite d'âge, qui tourne autour de 40 ans, pour lequel on doit lui trouver une solution en Tunisie.
Bonne journée.
Dieu, dans sa grande sagesse m'autorise à prendre plusieurs épouses. Rien n'est au dessus de la loi divine. J'entends convoler à nouveau en justes noces. Tu vas partager ton homme, ta couche et goûter aux joies de la p... Ton code du statut de la personne, ton planning familial, je m'assieds dessus. Le tout "baraa" ! En toute innocence, sans crainte, remords ni reproche. Le coeur, tout ce qu'il y a de léger. C'est dieu lui-même qui le veut.
Qu'as-tu donc à répondre à cela ?
J'ai connu un jeune collègue soudanais. Son père avait pris quatre épouses. Ils sont une fratrie de 17 enfants. Dieu qui n'oublie pas ses créatures - b'qasmou, chacun sa juste part, n'est-ce ce pas ? - les a tous richement dotés. Pour la plupart éparpillés sur les routes de l'exil, qui en Egypte, qui en France, qui en Angleterre, à essayer d'arracher leur pitance sur des terres monogames, imbéciles peuplées de peine à jouir, empêcheurs de forniquer en rond.
Ceux qui n'ont pas eu la chance d'échapper à l'enfer continuent leur vie de crève-la-faim au Soudan. quand ce n'est pas sous les balles d'Omar El Béchir et ses successeurs.
S'il devait se réveiller, Bourguiba ne reconnaîtrait pas ses petits. Il n'aurait plus qu'à tout recommencer à zéro.
*Bien vu BN.
J'avais connu ça en France "sidi B le malien" et ses 19 enfants et ses 4 femmes. Il y a la cheffe la première et 3 autres au service de la première. Ha ha
Wallah
Excellente journée
Le Malien que j'ai connu, même pas la trentaine, me soutenait mordicus que la polygamie était la chose la plus normale du monde et qu'il ne fallait surtout pas y toucher.
On a encore beaucoup beaucoup de travail.
Excellente journée.
Ce mariage était répandu en Iran et en '?gypte mais reste à savoir ce qu'il en est actuellement. En tout cas, faire la promotion de ce "mariage", fut-ce par le biais de feuilletons
ramadanesques, est une insulte à la dignité des femmes qui en sont les seules victimes.
D'ailleurs il a fui la Tunisie pour vivre ailleurs en Europe.

