
La cheffe du gouvernement, Najla Bouden, a présidé, ce mercredi 23 mars 2022, un conseil ministériel consacré à l'examen des mesures urgentes pour relancer l'économie.
Le conseil a étudié un certain nombre de mesures urgentes de relance de l'économie que les ministères et structures concernés ont contribué à cristalliser, sous la supervision de la présidence du gouvernement et du ministère de l'Economie. Elles ont été discutées lors des récentes séances de travail ministérielles, précise un communiqué de la Kasbah.
Ces mesures, souligne le communiqué, visent à restaurer la confiance des acteurs économiques et à protéger le tissu entrepreneurial de manière à contribuer à la reprise de l'activité économique en stimulant l'investissement public et privé et en œuvrant à relever progressivement le niveau de la croissance.
Elles s'inscrivent dans le cadre de la stratégie du gouvernement pour sortir le pays de la crise économique et financière et mettent l'accent sur un certain nombre d'éléments pour stimuler l'investissement, notamment au niveau de la simplification des procédures et la suppression des obstacles bureaucratiques, ainsi qu'un certain nombre de mesures de nature financière qui tiennent compte des capacités du pays à un moment où les finances publiques connaissent de fortes pressions.
Ces mesures urgentes de relance de l'économie s'articulent autour de quatre axes principaux, dont une cinquantaine de mesures qui seront traitées plus en détail ultérieurement. Le premier axe aborde le soutien de la liquidité des institutions financières et la facilitation de l'accès au financement afin de maintenir l'activité et les emplois tout en trouvant des lignes de financement pour soutenir les PME qui sont actuellement en cours de négociations avec plusieurs partenaires ainsi que d'autres actions.
Quant au deuxième axe, il est lié à la dynamisation de l'investissement par l'adoption de mesures exceptionnelles pour accélérer la réalisation des projets publics entravés. Il s’agit aussi de la dynamisation de l'investissement privé, notamment pour les jeunes entreprises et les projets du secteur agricole et des énergies renouvelables, tout en renforçant le partenariat entre les secteur public et privé, la numérisation des services ainsi que l'amélioration des services de transport maritime.
Ces procédures comprennent également un troisième axe lié à la facilitation du cadre légal et réglementaire des affaires, et un quatrième axe lié à la simplification des procédures de promotion des exportations. Ces axes seront accompagnés de mesures liées au développement humain et à la promotion de la numérisation de l’administration et de l'inclusion sociale.
Ces mesures de redynamisation de l'économie dans ses quatre grands axes représentent un cadre préliminaire pour créer une nouvelle dynamique à court et moyen terme, en parallèle avec le programme de réformes structurelles profondes préparé par le gouvernement et en cours de discussions avec le FMI et d'autres partenaires, afin que la Tunisie puisse surmonter cette crise économique et financière, conclut la Kasbah dans son communiqué.
M.B.Z

Et notre petite BHAMALOGUE ne pige rien en énergie monétielle ( alias potentielle).
Une énergie monétielle nécessite une dépression fiscale d'ailleurs qu'est-ce qui fait décoller l'avion ou augmenter son énergie potentielle: Newton ou Bernoulli?
Alors il faut décoller l'énergie monétielle n'est-ce pas Nemsia, zut j'allais écrire Newton!