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Hatem Mliki : mon problème avec le président de la République est qu’il ne travaille pas
01/02/2022 | 14:44
3 min
Hatem Mliki : mon problème avec le président de la République est qu’il ne travaille pas

 

Invité d’Elyes Gharbi dans Midi Show du mardi 1er février 2022 sur Mosaïque FM, le député indépendant Hatem Mliki (anciennement Qalb Tounes), a dénoncé l’indolence du président de la République affirmant que « son problème avec le chef de l’Etat est que celui-ci ne travaille pas ».

Il a expliqué que Kaïs Saïed s’inspirait de deux écoles à la fois ; celle du président de la République déchu, feu Zine El Abidine Ben Ali, et celle du Guide suprême iranien Ayatollah Khomeini. Selon Hatem Mliki, le locataire de Carthage lorgne sur le pouvoir absolu, s’estime au-dessus de tout questionnement, et pense que le politique est plus important que les questions sociales et économiques.

Le député a indiqué que le président de la République aurait dû, après avoir pris la décision de geler le Parlement, prendre en charge la gestion des affaires courantes de l’Etat en s’attaquant, en collaboration avec les ministres, aux problématiques majeures du pays.

Il a ajouté, dans ce sans, qu’il n’aurait pas reproché au président de la République son indolence si celui-ci avait désigné un chef de gouvernement et lui avait octroyé toutes les prérogatives nécessaires pour la gestion des affaires de l’Etat. « Depuis six mois aucune loi n’a été promulguée sauf la loi de finances (…) Chaque président nous refait le même coup (…) et ne fait que chercher des prétextes. Le chef de l’Etat n’a aucune excuse (…) Celui qui endosse une responsabilité au sein d’un Etat se doit de réaliser », a-t-il déclaré.

 

Hatem Mliki a condamné les divergences entre les priorités à prendre en considération et les politiques de l’Etat. Il a évoqué, entre autres, l’incapacité de l’Etat à lever des fonds auprès des bailleurs de fonds internationaux et son mutisme alors que tous les indicateurs sont dans le rouge et a rappelé les rapports des agences de notation et du Forum économique mondial lequel a mis en garde contre un risque d’effondrement de l’Etat en Tunisie.

Interrogé sur la consultation populaire lancée par le président de la République dans l’optique de réviser le code électoral et la constitution, le député a avancé que ce projet n’était guère un outil de la démocratie représentative dont parle Kaïs Saïed. « Je peux tout à fait consulter ton avis et puis faire ce que bon me semble. Cet outil (la consultation populaire, ndlr) ne sera point représentatif du peuple tunisien. Les questions adressées ont d’ailleurs été posées à plusieurs reprises et ont fait l’objet d’études et de focus groupes (…) », a-t-il indiqué soulignant que le référendum souhaité par Kaïs Saïed ne pourrait pas se faire dans les conditions légales requises compte tenu de la forme et du calendrier fixés par le président de la République. « Il ne surviverait même pas jusqu'au mois de mars s'il n'arrive pas un accord avec le FMI que dire d’élections anticipées en décembre ! ».

 

N.J. 

01/02/2022 | 14:44
3 min
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Commentaires
Abidi
Mliki
a posté le 01-02-2022 à 23:08
Mr vous êtes complètement à côté de la plaque, d'où est ce que vous tirez vos conclusions et d'ailleurs vous politiques de tunisie et le travail vous faites mauvais ménage donc évitez de parler de choses qui vous sont totalement étrangères
Tunisino
C'est plus profond
a posté le 01-02-2022 à 19:19
Zakafouna ne croit pas à l'excellence comme Bourguiba et Ben Ali, mais il croit à la médiocrité comme BCE et Ghannouhi. Sans croire à l'excellence rien d'excellent n'est possible, ni à l'échelle individuelle, ni à l'échelle collective, alors que pour croire à l'excellence il faut être assez intelligent. Ghannouchi savait très bien ce qui est réellement Zakafouna, ainsi il l'a poussé vers la présidence pour la paralyser, sa seule faute était de l'avoir bousculer à se révolter, comme ce qu'a fait Bourguiba à Ben Ali. Sauf que Ben Ali était assez intelligent pour se débrouiller à servir les tunisiens, alors que Zakafouna n'a fait que paralyser le pays, et ne s'attend qu'à être forcé à quitter le pouvoir.
Rationnel
Incapacité de l'Etat à lever des fonds
a posté le 01-02-2022 à 16:41
On ne peut reprocher au chef de l'état l "incapacité de l'Etat à lever des fonds auprès des bailleurs de fonds internationaux". N'importe quel chef d'état aurait eu le même résultat. C'est plutôt l'incapacité de réduire les dépenses et de formuler un plan de développement et d'investissement pour améliorer la croissance de l'économie qu'on doit reprocher. Pour réussir un chef d'état doit être prêt a affronter les questions difficiles comme la reforme de l'administration publique et un retour vers un niveau bureaucratique sain et l'élimination des emplois fictifs. C'est un projet politique impopulaire et n'importe quel politicien va l'éviter s'il veut garder ses chances pour un futur mandat. Même Mliki refuse de l'évoquer.
Au moins 100 pays ont fait des requêtes auprès du FMI. La Tunisie n'est pas un pays prioritaire et le FMI peut ne pas avoir suffisamment de fonds pour venir en aide au pays. La capacité de prêter de l'organisme est limitée (environ 1 trillion), le fond a déjà alloue des prêts a plusieurs pays et doit garder des réserves au cas d'une dépression économique globale a la fin de 2022, devenue plus probable avec la hausse des taux d'intérêts par les banques centrale comme la Fed, la BCE. Le niveau de la dette globale est de 226 trillion de dollar, donc une augmentation de 1% des taux d'intérêts réduira le taux de croissance mondial et entraînera des faillites, le FMI doit aider a préserver le système de finance international.
Soussi
President
a posté le 01-02-2022 à 15:56
Notre President joue en dehors du terrain sur une planete
Peut il a un programme sauveteur du pays dans sa tete
Esperons on perd rien
AT
Mais c´est quoi travailler ..
a posté le 01-02-2022 à 15:01
dans le secteur étatique tunisie ?

Il ne sait probablement même pas ce que signifie travailler !