
Le dirigeant Attayar Ghazi Chaouachi, qui fait partie des manifestants qui sont sortis, ce vendredi 17 décembre 2021, dénoncer la politique et les mesures opérées par Kaïs Saïed, a affirmé que les sécuritaires empêchent la marche de progresser vers l’avenue Habib Bourguiba.
Il a ajouté que les manifestants pro-Kaïs Saïed, parmi lesquels on note aussi la présence de Issam Chebbi, ont été autorisés à accéder à l’avenue et que la sécurité de Taoufik Charfeddine fait pression sur les autres manifestants.
« C’est de l’oppression, interdire aux citoyens d’exercer leurs droits. Il dit au monde que les libertés sont garanties mais regardez ce que fait sa sécurité. Nous tiendrons, nous resterons ici jusqu’à ce qu’on nous permette de rejoindre l’avenue Habib Bourguiba. Nous avons informé le poste de sécurité de la tenue de cette marche comme l’exige la loi et nous n’avons pas reçu de refus. Il est de notre droit d’accéder à l’avenue mais on nous en empêche sur ordre de Saïed et Charfeddine » a ajouté Ghazi Chaouachi.
Les manifestants contre Kaïs Saïed s’entassent devant les barrières et dénoncent « le renversement contre les libertés » et la « nouvelle dictature » du président.
Attayar a donné une conférence de presse pour exprimer sa colère contre l’oppression de Kaïs Saïed, estimant que l’interdiction d’accéder à l’avenue Habib Bourguiba que leur impose la sécurité est un crime contre les Tunisiens et une violation de leurs droits et de leurs libertés.
Le parti souligne qu’il a choisi de se retirer pour ne pas entrer en confrontation directe avec les sécuritaires « qui se préparaient à agresser les manifestants ». Il a enfin ajouté que les forces patriotes continueront de lutter contre le coup d’Etat et la dictature « qui tomberont bientôt ».
Le politicien et enseignant de droit constitutionnel Jaouhar Ben M'barek, a affirmé, pour sa part, que le matériel audio de la manifestation du collectif des « Citoyens contre le coup d’Etat », a été saisi hier et qu’il a fallu batailler pour le récupérer. Il a ajouté que le collectif a averti en premier les autorités de l’emplacement du rassemblement mais que finalement l’espace du théatre municipal a été mis à la disposition des quelques personnes qui sont venues faire l’éloge du régime en place et chanter les louanges de Kaïs Saïed.
M.B.Z
https://www.youtube.com/watch?v=0o3o3hZqPDY
C'en est fini de la politique dans ce pays...c'est terminé okkkk..
Allez chercher du boulot bande de cafards
Les autorités ont aussi le droit de prendre les mesures sécuritaires adéquates qu'elles jugent nécessaires.
Pour bien présenter vos analyses Mr M.B.Z, faîtes l'effort de bien faire la comparaison, entre le comportement des sécuritaires avant et après la date fatidique : le 25 Juillet, en commençant par la politique de Laariedh, aux barbelés de Méchichi, nous sommes aujourd'hui sous l'égide d'une dictature ?
Drôle de dictature, celle qui permet ces manifestations !
Drôle de dictature qui donne le droit d'expression sans oppression ! ( Il s'agit de la saine liberté d'expression ) .
L'exemple édifiant, ici à B.N et ses articles contre le président, même parfois exagérés mais nécessaires pour la démocratie.
Le vrai débat est un débat d'idées, d'opinions, de prise de position, mais malheureusement qualifié par certains, par un alignement aveugle derrière la culte de la personne !
Pour ou contre la personne ?!
Les mouches sont devenus multicolores, pour participer, chacun pour son appartenance, à animer des campagnes stériles à mon sens.
La juste cause est celle pour le bien de la patrie, pour chercher le mieux pour ce peuple désemparé mais en majorité valeureux.
Ce peuple qui a subi des décennies de dictature, suivis par le ravage causé par ceux qui se prennent pour les maîtres de l'existence, pour instaurer un système pourri et osent en toute arrogance, légitimité et suprématie, grâce à des mécanismes de la démocratie, Essondouk ( la caisse électorale )
Comme si nous sommes condamnés éternellement à vivre en esclaves soumis à la volonté des charognards, assoiffés de pouvoir et d'oseille.
Les temps ont changé et dans la bonne direction, le chemin est épineux, semé d'embûches, les chantiers sont énormes, l'assainissement est difficile, c'est compliqué de trouver des solutions rapides, surtout dans cette atmosphère où beaucoup s'efforcent à tirer vers l'arrière.
Nous sommes conscients de ces complications, mais nous restons serins, confiants et optimistes, l'avenir appartient au peuple libre.
Retour en arrière ?
Jamais et jamais.
Dix années d'obscurité!!!ça suffit!!!!
mais bien sur demagogie quand tu nous prends, il a fallu faire le buzz et crier haro sur le baudet en insistant que c'est de l'oppression....
vraiment de la politique et de la democratie le politicien moyen n'a appris que l'hypocrisie....
les mbareks, chaouchi and co.... du tkachkich ahnek
Il n'y aura jamais de retour vers les jours sombres que vous avez instauré avec connivence pendant une décennie avec les obscurantistes Nahdhaoui, et ses pare-chocs.
Taisez-vous votre manège est découvert, laissez les tunisiens prompts travailler.
Oust circulez il n'y a plus rien à voler ! ! ! ! ! !
Je pourrais être d'accord avec vous.
Dites-moi juste que les islamistes, eux non plus n'ont rien à voir avec ce que vous appelez "la révolution" et qu'ils ont tous accouru de partout à cette époque, Londres, Paris . . . pour se l'accaparer et pour prendre le pouvoir.
Je ne parlais pas de "Aljoumhouri, Takatoul et Ettayar" qui n'existaient pas à l'époque en tant que partis.
Dilou était peut-être là, comme des milliers de tunisiens anonymes. Et alors ! ! !
Est-ce que parce que Dilou était là, qu'il faut cautionner l'omniprésence invasive et injustifiée des islamistes tunisiens du monde entier ?
Répondez-moi.
Concernant la révolution, l'apport des partis en général était minimal, c'était une révolution non structurée au début et après elle avait le support de l'UIGTT dans les régions et non pas la centrale de Jrad. Cette révolution elle est aussi le résultat de travail de beaucoup de militants qui ont préparé le terrain quelques noms, Ben Brik, Ben Fadhl, Nejib Echebii, Maya Jribi allarm yarhamha, Radia Nasraoui, Hamma Hammami, Sihem Ben Sidrine, Amor Mestiri, Moncef Marzougui, Mustapha Ben Jaafar, Ayachi Hammami, Abdel Nasser Laouini et des militants islamistes aussi pour ne nommer que certains. C'est un travail pour les historiens de travailler sur l'opposition tunisienne avant la révolution.
En tout cas Kais Saied n'a jamais été vu au sein de manifs ou travailler avec ces militants, on dit même qu'il a travaillé avec l'RCD, Jallel Ben Brik dit que Saied donnait des cours à l'académie de l'RCD donc si c'est vrai c'est qu'il a profité de l'ancien système et ne peut pas prétendre représenter la révolution.
KS que je ne soutiens pas et pour qui je n'ai pas voté n'était pas obligé de se montrer lors des premières manifestations conte Ben Ali. Il s'est fait connaitre un peu tardivement, et alors ?
Donner des cours à l'académie du RCD n'est pas non plus un crime !
On ne choisit pas non plus ses élèves et ses congressistes. Pour quelle raison doit il répondre d'une monstruosité qu'il n'a pas commise ?
L'affaire est avant tout "culturelle" !!!
ROBOCOP (3)
Ecrit par A4 - Tunis, le 10 Octobre 2021
Tel un maudit pécheur
Je viens vous avouer
Mon passé de tricheur
Aux actes inavoués
Tel un vil repenti
A genoux je me mets
Je me fais tout petit
Pour me faire pardonner
Car le jour du destin
Désertant les urnes
J'ai brûlé mon bulletin
Restant taciturne
J'ai voulu faire le fou
Faire semblant d'ignorer
L'immense Manitou
L'unique à adorer
Moi, minable terrien
Comptant le temps en jour
Mais ne comprenant rien
Aux éloquents discours
Je m'émeus quand j'entends
Ces mots de vérité
Qui disent que le temps
N'est qu'une éternité
Dans une éternité
Ou même peut-être deux
Nous saurons, hébétés
Les décisions du Dieu
Nous saurons que c'est lui
Qui seul peut décréter
Quand entre lui et lui
Il peut se concerter
Quant à ceux qui veulent
Entamer un dialogue
Il ordonnera seul
D'ouvrir son monologue
Il leur dira, haletant
D'un air désabusé
Quand ça sera l'instant
De lancer les fusées
En attendant cette heure
J'ai un pèlerinage
A faire loin des voyeurs
Au temple de Carthage
Je dois me prosterner
Pour rentrer dans les rangs
Prier et entonner
Que "Rabb'ocop est grand" !

