
Le Parti Destourien Libre (PDL) n’est pas content de la situation actuelle et compte l’exprimer via un rassemblement de protestation prévu samedi 20 novembre 2021 à 9h30 du matin devant le siège de la présidence du gouvernement à la Kasbah.
Dans un communiqué daté de mardi 16 novembre 2021 et relayé sur la page Facebook de la députée et présidente du parti Abir Moussi, le PDL rappelle la situation économique délicate du pays et la hausse des tensions sociales ainsi que « l'incapacité du "président de l’autorité en place" (le président de la République Kaïs Saïed, ndlr) à gérer la crise politique et financière et à prendre les mesures appropriées pour démanteler le système de corruption et demander des comptes aux commanditaires et ceci malgré le fait qu'il ait rassemblé tous les pouvoirs en vertu du décret présidentiel publié le 22 septembre 2021 ».
Le parti a dénoncé ainsi l’absence de volonté politique de la part du "président de l’autorité en place" pour répondre aux revendications de la majorité du peuple tunisien, à savoir l'ouverture des dossiers des assassinats politiques, des attentats terroristes, de l’enrôlement des jeunes et en ordonnant la fermeture des locaux de prolifération du terrorisme et demander des comptes aux Frères musulmans (représentés en Tunisie par Ennahdha, selon le parti, ndlr) pour les divers crimes commis notamment la corruption politique, la falsification des élections, l’utilisation de fonds étrangers, l’utilisation d’associations pour le blanchiment d’argent, … .
Le PDL reproche aussi au président Saïed d’ignorer les revendications populaires appelant à la dissolution du parlement et de permettre en parallèle à ses soutiens d’œuvrer en dehors de la loi pour médiatiser son projet politique, ce qui cache, selon le parti, une volonté d’allonger la période exceptionnelle pour user des pouvoirs et de l’argent public pour faire pression contre son opposant sérieux, le tout en portant atteinte au principe d’équité des chances.
Le parti a exprimé son étonnement face au secret entourant les projets de Loi de finances complémentaire 2021 et de Loi de finances 2022 ainsi que le silence entourant les politiques publiques et priorités que les autorités comptent mettre en place. Il met en garde, dans ce cadre, au recours à l’alourdissement davantage des charges fiscales et des retenues sur les salaires et pension des citoyens et des entreprises pour compenser l'incapacité de l'Etat à mobiliser les ressources financières nécessaires.
Et de marteler qu’il n’acceptera pas la mise en place de réformes politiques, économiques ou sociales fondamentales dans le cadre de décrets présidentiels, en vertu des mesures exceptionnelles ainsi que son refus de la poursuite de cette situation de flou qui a porté atteinte à l'image de la Tunisie à l’international, paralysé les investissements et aggravé la souffrance du citoyen.
Le PDL souligne, dans ce cadre, la nécessité d'accélérer le passage à une situation politique stable à travers la mise en place d’institutions démocratiques élues capables d'initier le sauvetage global de la nation.
I.N
Le peuple destete la secte et son gourou et le rcd et ses déchets...
Aucune chance abir..
Assainir la situation politique en prenant des mesures contre les corrompus et responsables du déclin national.
Les éléments existent qui prouvent que ces gens n'ont pas rendu les armes et croient même en leur bonne étoile en rameutant le populo acheté pour faire nombre.
Leur propagande continue, et bien qu'on aurait pu penser qu'ils feraient amende honorable en se faisant discrets au moins, les voilà encore à battre le pavé pour se compter et escompter un retour à leurs bonnes habitudes.
Les atermoiements font leur jeu et celui de leurs comparses qui pensent faire retour dans les palais à leur service.
Il faut juger les islamistes, pas les seconds couteaux. Ne rien céder, car à la première faille ils remonteront la tête et feront pire que par le passé.
Kais Saied a tort de faire cavalier seul, et ne compter que sur la faveur de l'opinion est illusoire puisqu'elle est par nature versatile.
Le PDL voit clair.
Nous, aussi.

