
Le président de la chambre des concessionnaires automobiles et constructeurs automobile ainsi que directeur général d’Ennakl Automobiles Ibrahim Debache est revenu, lundi 1er novembre 2021, sur plusieurs problématiques liées au secteur de l’automobile.
Dans une interview accordée à l’émission de Shems Business sur Shems FM, M. Debache a spécifié en réponse à une interrogation sur la hausse des ventes de 52% au premier semestre 2021, que réellement le secteur a juste égalisé les performances de 2019 car comme tous les secteurs, la concession automobile s’est arrêtée pendant la pandémie. Et d’expliquer que certains secteurs du transport privé subissent toujours les répercussions de la pandémie, notamment celui de la location de voiture, les agences de voyage et les constructeurs de VP, de pickups et de bus.
Le DG a également précisé qu’il y aura un manque dans l’approvisionnement en nouvelles voitures à cause de la crise mondiale des semi-conducteurs et qui ne sera pas résolu avant la fin du premier semestre 2022.
S’agissant de l’accès au financement, il a rappelé que le crédit à la consommation et le leasing ont permis de fournir un financement aux citoyens qui veulent acquérir un véhicule mais que les cinq dernières années à cause de la hausse du taux d’intérêt, le citoyen a des difficultés à trouver un financement. Malgré ceci, le Tunisien n’a pas d’autre choix, à cause du manque de transport. Toutefois, les concessionnaires ont remarqué que les gens font désormais plus appel aux banques qu’au leasing à cause du taux d’intérêt qui a dépassé les 13%.
En ce qui concerne la hausse des prix des véhicules, Ibrahim Debache a noté que les prix de toutes les denrées et de toutes les marchandises ont augmenté, notamment à cause du glissement du dinar tunisien face aux devises étrangères et que le prix des véhicules depuis 2011 a plus que doublé alors que le pouvoir d’achat du tunisien a sensiblement baissé.
S’agissant de la percée des marques asiatiques, il a indiqué qu’il s’agit d’un phénomène mondial et qu’en Tunisie, il existe 36 importateurs véhicules qui représentent 56 marques.
Le DG a estimé, en outre, qu’on devrait réviser notre politique fiscale, car pour lui ce n’est pas normal qu’au moins 50% du prix de majorité des véhicules en Tunisie soit versé au fisc.
Il a rappelé dans ce cadre que la demande sur la voiture populaire a augmenté depuis 2018, suite à la baisse des taxes, ne payant que 7% de TVA contre 23% de taxes (13% TVA + 10% de droit de consommation) avant cette date. Il indiqué que le concessionnaire ne touche que 1.000 dinars de marge bénéficiaire brute sur ce genre de véhicule et que les autorités devraient trouver une autre alternative permettant au citoyen d'acquérir un véhicule selon son budget, sans liste d’attente qui atteint les cinq ans parfois et qui crée des frustrations.
Il a aussi rappelé qu’en 2018, la même année, le droit de consommation a augmenté de 25% dans les voitures hors-populaires. Ainsi, pour deux véhicules de même marque et de configurations proches, le consommateur paye seulement 7% de taxes pour la populaire et 45% pour la non-populaire.
En ce qui concerne le développement d’une industrie de construction de véhicules en Tunisie, M. Debache a indiqué que notre marché est trop petit d’à peine 60.000 véhicules par an à 80.000 véhicules par an. Et que l’intérêt sera de mettre en place des unités destinées à l’export comme le Maroc, mais qu’avant ça il faut mettre en place des conditions d’investissement et de transport ainsi qu’une infrastructure apte à capter une telle industrie. Il a rappelé dans ce cadre que quelques années en arrière, un constructeur avait hésité entre le site tunisien et le Maroc et a opté au final pour le Maroc, à cause des raisons citées.
Cependant, il a rappelé que la Tunisie est le deuxième pays d’Afrique, après l’Afrique de Sud, à exporter des composants automobiles et qu’elle a un rôle prépondérant dans l’industrie mondiale.
I.N

La voiture électrique la plus populaire est vendue a 4000 dollars en Chine soit 14 000 dinars et a plus de 50000 unités par mois, elle est fabriquée par GM en JV avec des sociétés chinoises.
"En ce qui concerne le développement d'une industrie de construction de véhicules en Tunisie, M. Debache a indiqué que notre marché est trop petit d'à peine 60.000 véhicules par an à 80.000 véhicules par an."
Ceci n'est pas une donnée fixe. Tout dépend du genre de véhicules (a combustion ou électrique) et de l'investissement requis.
Un véhicule électrifie contient 100 fois moins de composantes mobiles qu'un véhicule a combustion et demande donc beaucoup moins d'investissements.
Le schéma de l'industrie des voitures électriques commence a se confirmer, les constructeurs achète les batteries chez CATL ou BYD... (batterie vient avec la plateforme de la voiture, le chargeur, les modulateurs...), les constructeurs ajoute, la structure (frame), les pneus et la peau de la voiture... Ceci s'applique même au leader de l'industrie: Tesla qui vient d'opter pour l'achat de batteries chez CATL. CATL fait les gros investissent et le reste des petits investissements.
qui en font un produit interdit aux consommateurs, qui continuent a utiliser un ane pour se deplacer ou transporter leurs marchandises, mais si les vehicules deviennent bon marché, la demande sera multipliee par 2 ou 3 et on a un marché viable pour une industrie automoble locale.
1- l'infrastructure routière est incompatible avec le flux
2- La Douane est un instrument de régulation et de protection de l'industrie nationale
3- Les concessionnaires doivent désormais se convertir en monteurs de véhicules et en constructeurs pour enfin s'ouvrir sur le marché Africain
Les devises qui fuient le pays au profit de certains privilégiés doivent être compensées et au moins équilibrées
4- tôt ou tard la Tunisie devrait passer à la voiture électrique
où en sommes nous ?
etc. etc.
_ Parles en à l'équipe des affamés escrocs charognards de la troika et Consorts, qui mirent le pays à mort !!!!!!!!!!!
"mettre en place des unités destinées à l'export comme le Maroc, mais qu'avant ça il faut mettre en place des conditions d'investissement et de transport ainsi qu'une infrastructure apte à capter une telle industrie."
_ Jettes en en un mot à taboubi et à abessi, armes de destruction massive des INDUSTRIES, des INVESTISSEURS et de l'EMPLOI !!!!
Et il n'y a que maintenant que tu l'ouvres.
Tous des lâches, kouwte Rabi.
Quand ils y avaient les analphabètes et les incultes qui régnaient en maitres absolus à la basse-cour des miracles du Bardo, pas un mot ne se fit entendre.
Depuis le 25 juillet béni, soub'hane Rabi, toutes les langues se délièrent et réclament à ce que l'état en faillite, leur fasse des fleurs, alors que tous ceux qui pillèrent les ressources de la nation, se la coulent douce, loin de tous tracas.
Contentez vous de votre pseudo-marge de 1000 dinars et a7mide Rabi et fermez là.
Il y a eu la COVID avec sa gestion chaotique par les khomjine qui occupaient la base-cour du Bardo jusqu'au 25 juillet béni. et la désertion des touristes qui en découla.
Il y eut aussi , une baisse sensible des exportations.
Et en fin, il y a les répercussions de la politique populiste et désastreuse des piranhas de l'UGTT.
Pour le moment, l'état a des affaires beaucoup plus importantes à résoudre, à savoir l'arrestation de tous les mafieux traitres qui vendirent le pays au plus offrant.
étfouh 3ali7om ces moins que rien, ces chiens, ces enfoirés !!!
Il y a des centaines de milliers d'honnêtes et intègres citoyens qui laissèrent toutes leurs plumes à cause des pillards de la maudite troika et qui, avec humilité, acceptent tant bien que mal, leur sort.
Soyez terre à terre et mettez vous en veilleuse !!!!!