
L'activiste politique et bénévole durant la campagne présidentielle de Kaïs Saïed, Faouzi Dâas, a été la victime d’agressions physique et verbale de la part des agents de police dans un commissariat du centre-ville le 6 semptembre 2021.
Dans une déclaration accordée à Business News, Faouzi Dâas, qui était en compagnie d’un ami, avait été interpellé par une patrouille de police devant son lieu de résidence à Beb Khadhra, avant minuit.
Les agents de police auraient sommé les deux individus de rentrer chez eux et de respecter le couvre-feu. « Je leur ai expliqué qu’il était minuit moins vingt et que je n’ai pas violé le couvre-feu », a déclaré Faouzi Dâas.
Par la suite, une deuxième patrouille s’est rendue devant le domicile de Faouzi Dâas vers minuit moins deux. Dâas et son ami ont été embarqués et emmenés vers le poste de police où ils ont été accusés d’avoir violé le couvre-feu.
Alors qu’il avait essayé d’informer un ami par téléphone de sa détention, Faouzi Dâas a été physiquement et verbalement agressé. Son ami, quant à lui, a, également été physiquement agressé lorsqu’il a essayé de défendre Faouzi Dâas.
Toujours selon la même déclaration, la personne que Faouzi Dâas a joint par téléphone a informé des avocats qui se sont rendus sur place tels que Layla Haddad. Un procès-verbal a été rédigé à l’encontre des policiers pour agression. La plainte a été transférée au ministère public.
Faouzi Dâas a, également, déclaré qu’il a quitté le commissariat aux alentours de 6h du matin et qu’il ne compte pas renoncer à poursuivre les agents de police devant la justice.
S.G


à quoi sert ce couvre-feu?
Même les policiers ne sont pas convaincu! il y a une minorité qui cherchent à exploiter ce couvre-feu!
C'est, en fait, bien plus qu'un vulgaire pied de nez : c'est une véritable baffe appliquée sur la joue du Président ! C'est une douloureuse illustration du peu de cas que "l'institution sécuritaire" fait de l'importance de son patron, et du patron de nous tous. C'est également une
sérieuse mise en garde que lui adressent ces flics qu'il dit tenir en si haute estime : une lettre recommandée pour lui dire "tiens-toi bien, tu n'es pas au-dessus des lois- pardon : au-dessus de notre portée ! Si on le veut, tu seras le prochain Daas !
Brrr, j'en ai froid dans le dos !