
L’UGTT a rendu public un communiqué, ce jeudi 2 septembre 2021, pour dénoncer la violence enregistrée lors de la manifestation hebdomadaire, qui se tient devant le théâtre municipal dans la capitale Tunis, pour appeler à lever le voile sur les affaires des assassinats politiques des martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi.
Dans ce contexte, la centrale syndicale appelle à l’ouverture d’une enquête sérieuse et à faire porter la responsabilité à toute personne impliquée dans cette agression barbare. Elle considère, également, que l’atteinte aux libertés et la répression des droits fondamentaux, dont principalement, le droit à l’expression et à la manifestation est une ligne rouge.
Par ailleurs, l’UGTT rappelle son attachement à la nécessité de révéler la vérité complète concernant le dossier des assassinats et de traduire devant la justice toute personne impliquée, que ce soit au niveau du financement, la planification, l’exécution ou la complicité.
Rappelons que des accrochages ont eu lieu, lorsque la police a tenté de disperser quelques dizaines de jeunes devant le théâtre, les empêchant aussi de manifester dans l’avenue Habib Bourguiba. Quelques manifestants ont été blessés durant les affrontements et des journalistes ont été empêchés de faire leur travail.
S.H
Est-ce que les manifestants devant le théâtre municipal de Tunis, étaient des travailleurs adhérents de l'UGTT, qui paient leurs cotisations syndicales ou est-ce que ceux de l'UGTT, y profitent de l'occasion, pour revenir avec leur bluff de toujours, comme quoi ils défendent les intérêts de tout le peuple tunisien, malgré lui et sans son aval ni saon autorisation ou sa procuration?
Que le président Kaïs Saïed, remette les pendules de l'UGTT à l'heure de sa mission de syndicat travailliste, non pas un parti politique ni membre du gouvernement ou de la présidence de la république.
Les anciens secrétaires généraux de l'UGTT, Ismaïl Sahbani et Abdesselam Jerad, avaient trahi le peuple tunisien au profit du défunt dictateur déchu Ben Ali. Les arrivistes de la Troïka ont été déjoués par le baratin des bluffeurs de l'UGTT, jusqu'à l'avoir transformée en le parti politique le plus puissant de la Tunisie derrière les coulisses, sans que personne ne les appelle à rendre compte de leurs crimes contre la transition démocratique de la Tunisie.
Maintenant, il faut au président Kaïs Saïed, qu'il montre à l'UGTT les limites du champ de ses activités syndicales. Plus jamais de politique. Plus jamais d'avis au sujet des nominations des ministres et des premiers ministres. Plus jamais le droit de s'immiscer dans la vie politique de la Tunisie, comme c'est le cas des autres syndicalistes dans les pays avancés.
Sans neutraliser l'UGTT et sans l'encadrer au sein de ses prérogatives, en rapport direct avec les intérêts de ses propres adhérents, il n'y aura jamais plus de réussite économique en Tunisie.
Allah yostir Tounes.
Nous assistons à des dérapages graves et dangereux !
L'état de droit est une chimère avec un régime policier, agressif.
Et pour compléter le tableau c'est ce mutisme effrayant du ministère de l'intérieur, qui reflète une mauvaise image d'une institution incapable de fonctionner avec une police digne d'une république qui respecte le droit.
En plus c'était une manifestation pacifique sans parti politique, pour réclamer une cause noble et juste.
La révolution à été égorgée ainsi, un 9 avril, par les mains des sécuritaires aidés par les milices de la secte.
Il faut éviter que le 25 Juillet ne subisse le même sort.
Qui la condamne?
Notre chère dictateur n'écoute personne. Il a l'appui de toute la population tunisienne. Tous ce qui fait est bon. Il a une carte blanche.