
La Chambre syndicale nationale des crèches et des jardins d'enfants relevant de l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (Utica) a exprimé son étonnement de ce qu’elle considére comme « la décision arbitraire et unilatérale » du ministère de la Femme, de la Famille et des Personnes âgées de suspendre l’activité des crèches et des jardins d'enfants, publics et privés.
Dans un communiqué daté du jeudi 15 juillet 2021 et signé par sa présidente Nabiha Kammoun Tlili, la chambre considère que cette décision n’a pas tenu compte des intérêts des enfants et des parents, ces derniers n’ayant pas trouvé une alternative pendant les horaires de travail.
En outre, la chambre estime que cette décision encourage la prolifération des espaces informels non contrôlés et incapables de prendre en charge convenablement des enfants dans ces graves conditions sanitaires.
La chambre syndicale appelle, donc, à prioriser la vaccination des agents du secteur pour qu’elle soit effective avant la rentrée scolaire, à reporter les échéances des crédits des sociétés sinistrées du secteur envers la Banque Tunisienne de Solidarité (BTS) à octobre prochain et à exonérer le secteur des impôts sur les bénéfices et de la cotisation patronale à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) pour une durée d'au moins deux ans, avec une révision des taux applicables.
La chambre précise, par ailleurs, que plusieurs établissements du secteur ont fait faillite suite la fermeture, suite au confinement de mars 2020, n’ayant bénéficiés d’aucune aide de l’Etat.
I.N
