
La Tunisie est dans une réelle impasse politique. Et on ne voit vraiment pas comment solutionner ses problèmes à l’origine de tous les autres. Comment un pays, dont la population totale est inférieure à celle de Shanghai ou du Caire s’est-il embourbé ainsi ?
Un gouvernement des plus faibles qui fonctionne avec la moitié de son effectif théorique, un parlement qui ressemble à un patio de hammam tant les rixes entre ses députés sont monnaie courante et un président de la République dans sa bulle avec des idées fixes et qui ne veut rien entendre.
Dimanche 18 avril, à l’occasion de la commémoration du 65ème anniversaire de la fête des forces de sécurité intérieure, Kaïs Saïed déclare sans sourciller qu’il est le commandant de toutes les forces armées. C'est-à-dire qu’il s’est arrogé le droit de commander les forces de sécurité intérieure (police et Garde nationale) juste parce qu’elles portent une arme. Pour justifier sa position, il est allé chercher une faille (une énième) dans la constitution de 2014 qui n’avait pas précisé que le président de la République était le commandant suprême des forces militaires, mais des forces armées contrairement au texte de la Constitution de 1959.
Partout dans le monde, "forces armées" signifie "force militaire". Kaïs Saïed a balayé d’un revers cette définition reconnue mondialement pour s’arrêter à une définition littérale du texte. Il fallait y penser ! Il suffit de revenir aux débats parlementaires lors du vote de cet article pour savoir que le législateur entendait "militaires" en écrivant "armées". L'esprit même de la Constitution est dans ce sens puisque le législateur n'a pas donné au président de la République la possibilité de nommer le ministre de l'Intérieur, alors qu'il impose sa consultation pour la nomination du ministre de la Défense.
En l’absence de cour constitutionnelle, et fort de ses 2,7 millions d’électeurs, Kaïs Saïed s’est arrogé le droit d’interpréter tout seul la Constitution. Pire, il refuse toute autre interprétation que la sienne.
C’est la troisième fois que le président de la République met le pays en situation de blocage extrême par ses interprétations exclusives et controversées de la Constitution.
Il a refusé d’organiser la cérémonie de prestation de serment bloquant ainsi la nomination de ministres ayant obtenu le vote de confiance du parlement.
Il a refusé l’amendement de la loi relative à la Cour constitutionnelle au prétexte que cette cour aurait dû être créée en 2015.
Et maintenant, il s’approprie le droit de commander les forces de sécurité intérieure.
Comme l’a dit Ahmed Néjib Chebbi, par son comportement, Kaïs Saïed est en train d’élaborer un coup d’État soft. C’est un peu ce qui se raconte sur les réseaux sociaux ces dernières 24 heures en faisant le lien avec sa visite récente et réussie en Egypte où, disent-ils, il a reçu de bonnes leçons putschistes chez le président Abdelfattah Sissi.
Faut-il se réjouir ou faut-il craindre ce comportement ? Après tout, les motivations du président de la République sont justifiées.
Il a bloqué le gouvernement parce qu’il sait que certains de ses ministres trainent des casseroles.
Il a bloqué la cour constitutionnelle parce qu’il sait que les islamistes vont l’utiliser pour le déloger du palais de Carthage.
Il prend le commandement des forces armées parce qu’il sait qu’elles sont infiltrées par les islamistes.
Quand on sait le danger que représente l’islamisme dans ce pays, quand on se remémore le financement occulte d’Ennahdha sans lequel le parti n’aurait jamais pu réussir les élections de 2011, 2014 et 2019 et quand on sait que les islamistes cherchent à infiltrer toutes les strates de l’État et de l’administration, il va sans dire que l’on va se réjouir de voir le président de la République s’opposer avec vigueur à une telle piovra.
Les islamistes sont dangereux, ils sont le furoncle de notre société, ils sont l’ennemi à abattre. Soit. La question est faut-il les abattre coûte que coûte quitte à utiliser des armes non conventionnelles, comme le fait Kaïs Saïed ; ou bien faut-il les combattre avec les armes démocratiques, comme le fait Abir Moussi et comme on aimerait que cela se fasse ?
Les islamistes trichent, volent et fraudent. Pour échapper à la justice et la vindicte populaire, ils se cachent derrière l’immunité parlementaire, ils font chanter des magistrats, ils intimident les médias, ils infiltrent l’administration… Les combattre par les moyens conventionnels et démocratiques est devenu un leurre. Une impossibilité factuelle.
Voir Kaïs Saïed les combattre en cherchant le détail du détail de la Constitution pour les piéger est enchantant à première vue. Pour beaucoup, il est le Messie venu nous débarrasser de ce cancer qui ronge la société tunisienne depuis des décennies, qui a survécu à Bourguiba, à Ben Ali et à Caïd Essebsi et qui a corrompu la révolution, la société et l’économie.
Sauf que voilà, applaudir Kaïs Saïed dans sa mission et sa lecture exclusive de la Constitution est encore plus risqué que le danger islamiste.
Pourquoi ? Kaïs Saïed se targue de ses 2,7 millions d’électeurs or ceci n’est pas très vrai. Sans les islamistes, qui ont voté en masse pour lui, Kaïs Saïed n’aurait jamais atteint ce chiffre.
Ensuite, il est bon de rappeler que Kaïs Saïed est un islamiste comme les autres, quoi qu’on en dise. La définition simple de l’islamiste est celui qui utilise la religion à des fins politiques et veut imposer des textes de la chariâa dans la société. Comme les Nahdhaouis, Kaïs Saïed utilise la religion à des fins politiques. On ne compte plus le nombre de photos où on le voit accomplir sa prière, le nombre de fois où il évoque le coran dans ses discours et on n’oublie pas sa position par rapport à l’égalité de l’héritage quand il a dit que le sujet est clôt puisque le texte saint a déjà tranché le sujet.
Les islamistes d’Ennahdha (et leurs pare-chocs) avancent à visage découvert, alors que Kaïs Saïed est plus pernicieux et c’est là le danger.
En s’appropriant l’exclusive interprétation de la Constitution, même si cette lecture est contraire à ce qui est communément admis (comme la question des forces armées), Kaïs Saïed commet un précédent dangereux.
Le laisser faire ce qu’il veut de la Constitution est équivalent à lui signer un chèque en blanc. Or il ne mérite pas ce chèque. Nul ne doit avoir un chèque en blanc en démocratie.
Par leur comportement, les islamistes corrompent l’État et la démocratie.
Par son comportement, Kaïs Saïed menace l’État et la démocratie.
Les premiers sont dangereux, très dangereux.
Le second est très dangereux, hyper dangereux.
Maintenant que le constat est établi, on doit savoir ce que l’on doit faire face à ces deux dangers qui empoisonnent la vie politique tunisienne et menacent la structure même de l’État.
Pour répondre à la question, il faut revenir à l’origine même du problème qu’est la Constitution maudite que nous ont pondu les constituants de 2011. Les Sadok Chourou, Habib Ellouze, Habib Khedher, Samir Ben Amor et Sonia Ben Toumia.
Il faut cesser cette fuite en avant, réformer cette constitution et changer le système politique tunisien. Il faut rééquilibrer les pouvoirs des trois présidences, supprimer les textes contradictoires et insérer des articles de telle sorte que l’on évite ces impasses politiques à outrance.
Cela fait sept ans que l’on traîne les problèmes générés par cette constitution, il faut donc cesser de la sacraliser et procéder à sa réforme au plus vite. Pour ce faire, tous les partis doivent se mettre autour d’une table avec le président de la République pour regarder les choses en face et trancher la question. Tous sans exception, y compris Al Karama et le PDL.
Il y a un grand souci cependant rendant impossible cette solution pour le moment. La constitution de 2014 avec ses mille-et-un défauts arrange les affaires des islamistes et ne dérange point le président. Les deux ont juré de la respecter, chacun y va à sa manière et avec son interprétation, puisque chacun y trouve son compte.
La suite, la solution ? Si on regarde nos leçons d’Histoire, la suite passe par une deuxième révolution qui balaiera les islamistes, les députés et Kaïs Saïed. Si on regarde ce qui s’est passé en Égypte en 2013, la suite passe par le retour de la dictature.
C’est là le risque que prennent nos gouvernants qui acceptent d’être sous la coupe d’une constitution qui dit tout et son contraire et qui n’est pas adaptée à la réalité tunisienne.
Je Ce que nous n'avons pas encore le but de ce qui accusent l'actuel système défis qui dit que l'actuel système dirigé par le général A.Essissi qualifié du dictature au contraire la situation commence à améliorée au fur a mesure depuis que cet homme fort avait assumé le pouvoir logiquement cet homme n'est pas né militaire l'essentiel c'est la manière de gerer son pays et il est entrain de faire son possible pour préservée une vie meilleure ' Vie décente pour les Egyptians un général à la tete du pouvoir mais entouré des hommes compétents dont la majorité se sont que des civils mais les antiexistance et la continuité egyptiens de la civilisition dans cette pays '?ifficile de les convaincre ou bien ils connaissent la vérité mais ils ne veulent pas le reconnaître car il se contracte avec leur programme destructive le méme cas se passe actuellement dans un pays maghreben en réalité Bérbere si ce n'est pas L'Algerie ou un général avait sauvé son pays d'une invasion certaine qui avait combattu 10 ans son relâche pour stopper cette opération de sabotage et enfin de compte certains le qualifier de la dictature jugement trompeuse pour hypnotiser une majorité de ceux qui croient les médiats pour eux lancer par ces médiats est vraie alors ils ne sont pas au courant que le médiat dés fois c'est un arme en guerre certains dit que ( el harbou Khidaa ) et ce général Khaled Nezar connait de sa simplicité géne ceux qui n'aiment d'avoir L'Algérie vive dans une stabilité hormi les deux pays qui l'entoure La Tunisie et le Royaume du Maroc la preuve durant la période colonial la France avait construit deux barrières Shalle et Maurice ? ? .
En conclusion à ceux qui accusent L'Egypte d'un régime Dictatorial vous étiez trompé dans vos compte faut que vous reviser vos jugements et faire un constat envers les gigantesques réalisations que Abdelfetah Essissi avait réalisé durant son arrivée au pouvoir mais semble que historiquement L'Egypte été doté d'un pouvoir semi dictatorial Nacer qui avait un esprit de guerre sans justification et méme il avait donner des cours un certains état dans ce domaine et le résultat ils sont toujours en état de déstabilisation .
de s'accaparer le ministère de l'Intérieur mais il met le doigt sur l'ambiguïté du terme de "chef des forces armées " alors que "chef des armées" n'aurait prêté à aucune confusion. Et toutes ses prises de position sont fondées. Quant à la religion, il est certes pratiquant comme beaucoup de tunisiens mais n'est pas un fanatique même si sa position sur l'héritage n'est pas très claire. Il veut simplement ménager une partie de son électorat comme tout bon politique désireux d'être élu. En tout cas, il dénonce crûment le favoritisme, la corruption et une justice à deux vitesses qui gangrènent la société tunisienne et mérite qu'on le soutienne simplement pour son honnêteté. Ceci dit, il n'évoque guère les problèmes qui affectent les tunisiens en ces temps difficiles: le chômage, le pouvoir d'achat, la lutte contre le Covid, la dégradation des comptes publics, l'insécurité croissante etc...Et c'est là dessus que devrait porter oa critique de son action.
Assassinats, terrorisme, chantage, corruption... Et j'en passe.
KS n'a même pas fait 1% de ce que la secte a fait en 2012 2013.
Il reste ce pendant dangereux mais qui ne l'est pas ? Abir? NK? YC? Abbou ?
Ou réside alors le problème ?
Si par malheur, le président ordonne directement le corps du MI et que ceux-ci refusent pour non compétence, il pourra alors considérer ce refus comme une rébellion passible de la cour martiale et pourra même ordonner aux militaires d'étouffer cette rébellion.
Ce scénario est très plausible sachant que Carthage est acquise à la cause des anarchistes gauchistes, alors que la Kasbah fait plutôt allégeance à la cause des frérots du Diable.
Entre ce couple Batard Islamo-Anarchiste le peuple est tiraillé et son malheur risque de perdurer dans le temps et dans l'espace.
Pour rappel, ce couple qui mandaté par l'occident pour gouverner la Tunisie depuis 2011 est un couple batard car il a des origines et des fondements diamétralement opposés mais des objectifs communs à savoir la destruction des fondements de la république Tunisienne, des convictions communes véhiculées par la haine sociale, la lutte des classe et le complexe d'infériorité.
Aujourd'hui on assiste à une chamaillerie, un désaccord entre ce couple qui sera vite rappelé à l'ordre par ses mandataires à moins que ces derniers poussent vers la guerre civile comme en Irak, au Yémen en Syrie, ou en Lybie.
Affaire à suivre, mais une chose est sure ce couple batard est le plus grand danger qu'a connu la Tunisie depuis son existence.
L'article est clair.
Cette loi a été légiférée par feu Bourguiba lors des émeutes du pain.
Il avait découvert la faille constitutionnelle faisant de lui seulementcommandant Supérieur de l'armée , il a rajouté cette loi pour avoir aussi le commandement des forces armées intérieures.
Une loi ignorée par le couple bâtard.
Cordialement
Je lis ces pages depuis une dizaine d'années, je n'en connais toujours pas les orientations politiques! C'est comme la météo, ca change tout le temps!
Or je suis persuadé qu'un pilier de la démocratie est une presse (papier, électronique, peu importe) dont les opinions sont connues, fortes et assumées. Exactement le contraire du Bahloul 2021!
Et c'est grave, car on voit dans cette absence générale de convictions médiatiques le reflet de la société, indécise, versatile, hésitante.
Aucune analyse sérieuse, argumentée, aucune orientation philosophique et sociale, n'est possible. Il faut juste attendre que ce que l'on devine des idées de l'un ou l'autre, change!
Est un fait majeur général en Tunisie qui concerne aussi bien individus que medias que leaders ou influenceurs ou mêmes politiques économiques sociales etc...
Aucune de capacité a analyser argumenter agir a partir d'un ensemble de principes et d'une vision cohérente
La ou l'intérêt guide la girouette suit et les avis voire les 'analyses stratégiques' se forment
Aucune crédibilité ; des zozos au soleil
C'est étrange qu'un lecteur fidèle comme vous dise cela. Notre ligne, maintes fois rappelée, est claire : nous défendons une Tunisie républicaine, laïque, juste (dans le sens justice) et démocratique. Nous avons un idéal de justice que nous défendons sans cesse dans nos papiers depuis toujours. Nous défendons les principes démocratiques et de libertés et nous nous élevons contre les islamistes. Jamais cette ligne n'a changé et jamais nous n'avions dévié de ces positions.
Se positionner derrière ou contre X ou Y n'est pas une ligne en soi. Quand les politiques dévient et tentent de violer les principes démocratiques, de justice, de libertés ou de laïcité, nous nous positionnons systématiquement contre eux.
J'avais bien compris que nous défendons les mêmes valeurs, même si le fait de "faire de la provoc" et/ou le raisonnement par l'absurde ne facilite pas vos éclairages.
Mais le problème est la faiblesse de votre argumentation sur la thèse de "dangerosité de Saied encore plus forte que celle des islamistes"!
On peut tout dire à condition de pouvoir argumenter! Or, votre thèse ne l'est point sur "l'islamiste dictateur Saied" !
Loin de lui l'idée de violer la constitution, je pense qu'il faut toujours lire entre les lignes de Saied : il ne cesse de démontrer aux médiocres "marchands de la démocratie" que la citation de Nietzsche "Le diable est dans les détails" est toujours d'actualité, car une faute dans un détail peut compromettre tout un ensemble...
Voilà pourquoi "nous nous positionnons systématiquement derrière notre idéal de justice" défendu par Saied, le seul qui tente d'instaurer une réelle démocratie dans ce pays.
Il n'empêche que je ne comprends pas que vous jugiez Saied aussi dangereux que Ghannouchi & Mahklouf.
Ces deux derniers et les leurs ont plongé le pays dans le chaos social et politique, et la banqueroute, avec la menace toujours présente de la dictature religieuse.
Saied, de son côté, se bat pour l'idéal que vous avez cité, en tous cas je le crois, avec les armes qu'il a, c'est à dire peu de chose. Alors je lui en sais gré, et lorsque vous les placez sur le même plan, je m'étonne... L'idéal n'existant pas, il faut choisir un camp et l'aider au mieux, ne croyez vous pas?
Je suis peut être déformé par la presse que je lis en France. Lorsqu'on lit Libération ou Le Figaro, on sait que les opinions vont être opposées, tranchées et claires!
Mais ce n'est que mon avis, sans grande importance puisque je ne suis pas tunisien!
Bonne chance et bonne continuation, M.Bahloul.
Respectueusement,
Gg
ça veut dire c'est les fruits récoltes de la dite revolution .
KS se targue de ses 2,7 millions d'électeurs alors que ghannouchi cherche où cacher ses 2700 milliards de dinars. Entre les deux je choisis le premier malgré ses nombreux défauts.
Ils vont s'annihiler, et nous nous réjouissons que Saied les combats, mais aussi qu'il s'est embourbé ; c'était inespéré!
Abir Moussi est entrain de faire rallier les INDECIS et ça c'est c'est bon.
On les balaiera tous les deux démocratiquement, vous allez voir ; c'est pour le BIEN de la Tunisie que je dis ça, ni plus, ni moins.
https://www.tunisienumerique.com/larp-veut-3000-millions-de-dinars-pour-dedommager-les-victimes-islamistes-de-la-dictature/
C'est ce qu'on appelle s'enrichir et appauvrir le peuple. Cela fait parti de l'idéologie islamiste
Les pages proches des islamistes ne cessent pas, depuis la publication de ce post, de crier au scandale.
La page annonce, en effet, qu'à l'occasion de la fête des forces de sécurité intérieure, elle présente ses félicitations à tous les cadres et agents des FSI, avec à leur tête leur commandant en chef, le président Kais Saied.
Une formule qui a choqué les adversaires de Kais Saied qui trouvent qu'une telle déclaration émanant d'un corps sécuritaire officiel, ne peut qu'être assimilée à un appel à la rébellion, puisqu'elle invite les agents des FSI à ne pas reconnaitre les ordres de leur hiérarchie réelle et à obéir à ceux du président de la République.
https://www.tunisienumerique.com/tunisie-les-adversaires-de-saied-en-tremblent-la-garde-presidentielle-reconnait-en-lui-le-commandant-en-chef-des-fsi/
Méditons l'exemple égyptien. l'?gypte se porte mieux depuis qu'ils ont mis ces islamistes insignifiants hors d'état de nuire.
Une approche sociologique sommaire admettra que la démocratie totale ne sied pas pour les tunisiens pour le moment. Alors contentons-nous d'une démocratie dans sa plus simple expression. L'homme qu'il faut à la place qu'il faut. La lecture du rapport de la cour des comptes devrait nous amener à décréter la suspension de la constitution pour repartir d'un bon pied.
https://www.tunisiefocus.com/politique/syrie-larmee-russe-a-tue-environ-200-terroristes-au-nord-est-de-palmyre-251220/
Ceux sont les "enfants" de RG.
Vous comprenez M. Bahloul
KS ne commandite pas les attentats, ni les assassinats politiques, il n'est pas violent, il ne trahit pas son pays, il ne corrompt pas et ne reçois pas de corruption, ne détourne pas les deniers publics, ne détourne pas non plus les dons, comme par exemple, le don chinois.
ne se fait pas dédommager pour avoir été opposant à ZABA, Il n'a pas essayé de bâillonner les médias ....
Il n'a pas détruit le pays,
Je m'interroge de cette comparaison
L'amour du pouvoir est dans la nature humaine, ce n'est pas seulement tunisien. Toute personne, parti ou groupe va automatiquement essayer de maximiser son pouvoir. Pour éviter les dictatures et les systèmes autoritaires les démocraties ont inventé la séparation des pouvoirs et la balance des pouvoirs. Nous avons en Tunisie pour le moment trois forces principales, les rcdistes autour de Moussi, les islamistes autour de Nahdha et Kais Saied et les forces derrière lui, de l'intérieur comme de l'extérieur. Chacun de ces côtés du triangle peut présenter une menace de la démocratie. La Tunisie ne peut pas avancer sans installer les institutions comme la cour constitutionnelle pour barrer la route a toute personne ou parti d'installer de nouveau une dictature.
L'enfer est pavé de bonnes intentions et certains supporteurs de Saied prépare l'enfer en Tunisie en pensant car support quelqu'un d'intègre et de droit contre les soi-disant corrompus. Une pensée simple en coir et blanc qui va détruire toutes les avancées depuis 2011.
Une dictature de Kais ou une dictature des islamistes ou une guerre civil.....Tu vas regretter Marzouki ton ennemis...tu va bien regretter ce grand monsieur, lorsque tu sera deriere les barreaux de la dictature.
Vous avez donc écrit "Combattre (les islamistes) par les moyens conventionnels et démocratiques est devenu un leurre. Une impossibilité factuelle."
intéressant mmm....
vous voulez dire que Kais Saed cherche a doubler Abir Moussi dans cette course a la destruction de la Légalité constitutionnelle et de cette caricature de regime démocratique
et que de surcroit il n'a pas la carrure d'un dictateur a la Sissi
Qu'il bouscule les agendas de certains - et du votre peut être
Soit mais nous sommes en démocratie
Que le meilleur apprenti dictateur gagne
Des deux maux il faut choisir le moindre et je choisis Kaies Saed
Quant au danger des islamistes, il est avéré depuis toujours et depuis 11 ans en Tunisie, qu'ils sont destructeurs et rétrogrades à tous points de vue. Ils ne reconnaissent pas la liberté et la démocratie, ils l'utilisent pour accéder au pouvoir et instaurer la dictature au nom de la religion. Ils sont répugnants.
Si dictateur il y aura de part et d'autre, je peux vous assurer que le peuple choisira et soutiendra le moindre mal, c'est-à-dire KS.
KS et le PDL de Abir Moussi, les seuls patriotes de l'échiquier politique, sont volontairement diabolisés par leurs opposants qui eux, sont intéressés que par leurs intérêts personnels.
C'est la perception du peuple aussi.
Non. Un islamiste est quelqu'un pour qui la constitution est la charia. Souvenez vous, alors que l'assemblée constituante écrivait la constitution, de ces énergumènes qui montaient à la tribune en clamant, le coran a bout de bras, "la constitution la voila!"
Ce n'est pas le cas de Saied, et peut être veut il dire que lors de la prise de pouvoir finale par les islamistes, il sera le chef des forces armées contre eux.
Mais bon, continuez vos hypocrites spéculations...
Alors, pourquoi voulez-vous qu'il ne se présentât pas enfin quelqu'un qui ait la sagacité, les connaissances, et le courage, de retourner leurs propres armes contre eux et de les combattre en utilisant des méthodes similaires, quitte à tordre quelque peu le cou à la rationalité et à la logique ? Les attitudes alarmistes qui suintent à travers les réactions effarées de ceux que leurs "coudes démangent" montrent bien que les concernés ont bien saisi le sens et la finalité de cette offensive.
Plutôt que de décrire cela comme une tentation hégémonique, et un péril pour la démocratie, on devrait s'en féliciter et le saluer. Car, voyez-vous, je préfère personnellement ce que vous décrivez comme un danger potentiel, au risque de voir "les islamistes continuer à corrompre l'?tat et la démocratie".
Quant à affirmer que le Président est lui-même un islamiste convaincu, et qu'il utilise également la religion à des fins politiques, il y a loin de la coupe aux lèvres. Si on l'a vu souvent accomplir sa prière, ou qu'on l'a entendu parfois citer des versets du Coran, c'est certainement l'expression d'une foi sincère et convaincue, celle de tout bon musulman, celle de la majorité de notre peuple, auquel il s'identifie plus que n'importe qui d'autre !
Alors laissez-le poursuivre son combat, il a déjà réussi à en ébranler plus d'un !
Je ne peux que valider complètement votre excellent commentaire tant sur la forme que sur le fond !
Bravo!
Amitié.
Amitié.
M. Saied n'a jamais envoyé les jeunes à la mort. Il n'a jamais poussé les tunisiennes à la prostitution. Il n'a jamais vidé les caisses. Les intégristes l'ont fait et continuent à chaque fois l'occasion se présente....
Son acharnement au respect des textes et son absence d'une quelconque souplesse proviennent, certainement, de l'absence totale de confiance à l'égard de ceux qui l'ont trahi et mis devant le fait accompli. Il a tout à gagner en adoptant cette attitude et en rappelant les textes.
Si la constitution de 2014 est aussi médiocre c'est certainement pas la faute du président mais celle qui ont gouverné depuis 2011..... les incompétents
Par conséquents, cette Constitution sera réécrite sans les incompétents d'Ennahda.
dans le mauvais sens
Et le Président
dans le bon sens.
Kais Saied est un patriote
et un nationaliste
Dieu merci.
Leur mission première est d'assurer la sécurité de l'?tat, la défense de ses intérêts et la protection de ses populations et territoires vis-à-vis d'une menace extérieure. Elles peuvent également recevoir des missions de maintien de la paix, dans un cadre international. En général, elles participent également à la mise en '?uvre d'autres politiques publiques': politique étrangère, sécurité intérieure, sécurité civile, santé publique, sauvegarde maritime, protection de l'environnement'?'
Dans certains pays, elles regroupent des forces spécialement dédiées à ces missions de sécurité intérieure ou de police et comprennent alors des forces de gendarmerie ou des forces paramilitaires (garde-frontières, garde-côtes, sapeurs-pompiers'?').
On voit depuis quelques jours des islamistes expulses de Syrie et dernierement de Libye, habilles de leur etendard afghan avec femme et enfant en train de mendier. Surveillez cela vous allez les retrouver partout.
ne nous reste que le cactus et les pierres comme armes.
Vivement que le president s' adresse au peuple en tunisien , dialectal, guejmi...et qu' il arrete de parler par allusions confuses et floues.
Un discours evasif et pas clair ne semera que davantage de confussions ..car chacun va l' interpreter a sa maniere..
Tous ca..pour dire que le gourou ..est aussi semeur de discorde
Il s'est basé sur deux textes juridiques pour dire qu'il est le Commandant Supérieur des forces intérieures.
Il a cité la constitution
Puis il a cité la loi N°82
Sur ce point Kaies SAIED a commis une erreur, il s'agit de la loi N°82-70 portant organisation des forces armées. Tu dois t'informer.
Cette loi est explicite dans article 2.
Les forces de sécurité intérieure agissent sous la haute autorité du président de la république.
Es-tu aussi vieux que moi pour savoir pourquoi feu Bourguiba avait pondu cette loi, la loi N°82-70?
Ca remonte au soulèvement de la KHOBZA ...
Alors dans ton papier il fallait citer la loi N°82-70.
Merci
BULLETIN DE VOTE
Ecrit par A4 - Tunis, le 21 Septembre 2019
Mon bulletin ne veut plus se jeter à l'eau
J'ai beau lui acheter palmes et beaux maillots
Il ne veut plus grimper, passer par la fente
Pour plonger dans des eaux sales et gluantes
Il a promis et juré de ne plus le faire
De ne plus se faire avoir de cette manière
Par ces bandes de truands et politicards
Qui ont transformé des espoirs en désespoir
Il est très têtu et les choses sont ainsi faites
Il ne veut plus jouer au dindon de la fête
A celui qu'on jette soudain dans des eaux troubles
Pour s'amuser à parier à quitte ou double
Il ne veut plus de cette classe d'inclassables
De tocards véreux, corrompus et minables
Il ne veut plus se retrouver dans une boîte
Pataugeant malheureux dans une chaleur moite
Il me l'a dit ce matin sans mâcher ses mots
Sans tergiverser et tourner autour du pot:
"Je ne peux choisir dans ce royaume de lépreux
Entre programmes misérables et plans foireux"
"Peste ou choléra, choléra ou peste
C'est hélas un type de jeu que je déteste
Choléra ou peste, peste ou choléra
C'est du pareil au même, et qui vivra verra !"
1 format A5 qui est la moitié de A4 (pas toi !)
Et à partir de ce petit format normalisé et internationalement reconnu, on comme à construite d'autres formats de bulletin de vote, à savoir:
à partir de A5 * 2 = A4
à partir de A4 * 2= A3
à partir de A3 * 2 = A2
à partir de A2 * 2 = A1
Et à partir de A2 * 2 = A0
Et pour la suite des autres bulletins de vote, C un parchemin à dérouler au Km.
C juste po t'aider à voter si jamais ton format A4 ou A3 , A2 , A1, A0 refusent d'aller voter et d'être emprisonnés dans une "Urne" non Tunisienne....
Merci pour tes poésies qui nous piquent de temps à autre et nous informent que nous avons des "Kafaates" qui peuvent enseignés le "Français" à la place d'autres incompétents désignés par des Islamistes par pure revanche.
Bon Ramadan à toi et à tous nos amis de BN.
Allah yarhmou
Ecrit par A4 - Tunis, le 29 Avril 2017
La première a vécu, a fait ce qu'elle pouvait
En partant de nulle part, en partant de zéro
Elle a été écrite dans un style pas mauvais
Par des battants, des guides et de vrais héros
La première a vécu, ça et là trimbalée
A coup de grossières retouches et de mises au pas
A coup de nouveaux décrets très mal ficelés
Fêtés à grandes pompes, à coups de tabla
La première a vécu avant de suffoquer
Avant de rendre l'âme, rejetée, piétinée
Elle a dû renoncer, tout lâcher, abdiquer
Ne supportant plus d'être à ce point malmenée
Puis vint la seconde ... de naissance déformée
Rédigée à la hâte par des handicapés
Aux neurones inexistants ou ... bien abîmés
Aux petites cervelles vides ou ... sous-équipées
Persistons ainsi avec ces textes archi-nuls
Ecrits par des bornés à la vue étroite
Ecrits par des gugusses aux idées ridicules
Qui vont nous découvrir que notre terre est plate
Moi, je la voyais belle, roulant comme un bolide ...
Me voilà dans un tacot sans volant ni frein
Me voilà emporté par des idées stupides
Où hélas personne ne peut décider de rien
Laissons la rouler, la descente est glissante
Elle finira pour sûr, sans illusion ni frime
A la fin de sa folle course harassante
Immobilisée et raide au fond de l'abîme
Il est temps de jeter cette seconde version
Version bancale qui ne tiendra jamais la route
Pour malfaçon et défaut de fabrication
Pour débilité menant à la banqueroute
Vivement la troisième, rédigée par des "chefs"
Loin de tous ces incompétents de populistes
Une constitution n'est pas une simple greffe
C'est une affaire de chevronnés et spécialistes !
Au lieu de booster KS pour éradiquer la vermine "Khwenjeya" avant qu'il ne soit trop tard, monsieur Nizar pseudo moderniste à la Nabil Karoui préfère enfoncer le président qui est le plus intègre et honnête depuis la création de la Tunisie moderne puisque ce dernier n'organise pas d'apéro au palais de Carthage et n'est pas un francisant !! au lieu de vous rassembler pour virer la mafia et les terroristes de notre pays vous préférez calomnier le président et le faire passer pour ce qu'il n'est pas... wallahi 7lél fikom Saif Makhlouf et and co... par pitié partager mon commentaire et merci
ce terme a été inventé par les médias franco sionistes de l'occident dominé par par les sionistes, connus pour leur islamophobie.
pour éviter le blasphème, ils ont inventé ce terme barbare.
ils veulent un islam dénaturé, un "islam aux couleurs de la France ", dixit le sioniste $arkozy,
avec alcool à gogo, mini jupe, mariage homo, et ... prière en français dans les mosquées !!!
l'hpocrysie de $atkozy est patente: dans sa synagogue, la prière est lue en hébreux, pas en français !!!
on rappelle , que çà plaise ou non aux sionistes:
le hijab, ramadan, zaqat, non égalité H/F, jihad ( = lutte ) ... c'est l'islam pas l'islamisme.
Ne soyez pas la caisse de résonance des haineux sionistes !!
WAKE UP !!!