
L’expert économique et ex-ministre de la Coopération internationale, Fadhel Abdelkefi, s’est exprimé, vendredi 6 novembre 2020, sur la situation économique et financière actuelle ainsi que sur les solutions permettant de surmonter la crise.
Lors de son intervention dans l’émission « Midi Show » sur les ondes de Mosaïque FM, l'ex-ministre a annoncé son adhésion à l'action partisane pour la première fois, estimant que cette décision avait été prise compte tenu de la situation inquiétante que vit le pays. Le 31 octobre, Fadhel Abdelkefi a, rappelons-le, rejoint le parti Afek Tounes.
Soutenant que plusieurs « agissements politiques sont inacceptables », il a indiqué que le contexte actuel était marqué par la polarisation et la violence. « J’ai passé la période de la post-révolution en tant qu’indépendant. Mais, j’ai décidé aujourd’hui de sortir de l’indépendance et d’entamer une nouvelle expérience dans l’action partisane (…) A mon avis, la politique vise à servir l’intérêt général et améliorer la situation du peuple », a-t-il lancé.
Il a souligné qu’il trouvait des points de convergence avec le parti Afek Tounes. Ce parti comporte, dit-il, un ensemble de personnalités politiques à l’instar de Noomen Fehri, Faouzi Abdelrahmen et Yassine Ibrahim qui représentent « la méritocratie tunisienne ».
Interrogé sur son soutien au président du parti Qalb Tounes, Nabil Karoui, M. Abdelkefi a souligné qu’il s'agissait d'« une question de principe », rappelant qu’il avait refusé le changement des règles du jeu la veille des élections de 2019. C’est pour cela qu’il avait déclaré que « l’horloge judicaire devrait s’arrêter » pour permettre au candidat à l’élection présidentielle de lancer sa campagne.
Notant que la lutte contre la pauvreté était le seul point de convergence avec le parti Qalb Tounes, l’ex-ministre a martelé : « l’adhésion à Qalb Tounes ne m’apporte rien car je ne suis pas d’accord avec les alliances qu’il a tissées notamment avec la coalition Al Karama. En plus, Qalb Tounes n’est plus un parti solide ».
Il a également déclaré qu’il refusait de créer un groupe parlementaire hétérogène pour arriver au pouvoir à travers le Parlement, estimant que « cette méthode n’est qu’une trahison au peuple ». Il a, dans ce sens, indiqué qu’il avait encore du temps afin de bien mûrir ses idées pour atteindre ses objectifs estimant qu’à son sens, il est encore tôt pour évoquer les échéances électorales de 2024.
I.M
http://kapitalis.com/tunisie/2019/09/23/fadhel-abdelkefi-nabil-karoui-est-mon-ami-je-laime-et-je-voterai-pour-lui-video/

