
Le Premier ministre italien, Giuseppe Conte a contacté ce mercredi 4 novembre 2020, le président de la République, Kaïs Saïed pour débattre d’un certain nombre de sujets d’intérêt commun.
La discussion a porté principalement sur la question de la migration clandestine, problème que l’Italie a de plus en plus de mal à gérer surtout en ces circonstances particulières de crise sanitaire.
Le sujet a été longuement débattu, précise un communiqué de la présidence de la République, et le chef de l’Etat a affirmé tout mettre en œuvre pour y remédier. Néanmoins, Kaïs Saïed a rappelé que pour éradiquer ce fléau, il faut en traiter les sources dans un effort commun. « Les solutions sécuritaires seules ne sont pas suffisantes pour résoudre le problème de la migration irrégulière, à moins que ses causes, notamment économiques et sociales, ne soient abordées » a-t-il souligné.
M.B.Z
Nous n'avons pas les moyens techniques serieux pour assurer une surveillance 24/24 de nos 1.566 km de cotes ; ce ne sont pas nos quelques petits patrouilleurs qui suffiront à le faire.
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Pour lutter contre la migration clandestine des jeunes de notre pays (qui, une fois chez vous deviennent des immigres) il nous faut des moyens techniques de haute mer et aptes a naviguer par tout temps - meme par tempetes.
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Ces moyens cotent cher - tres cher. La Nation Tunisienne - au vu de son economie actuelle - n'a certes pas les moyens financiers pour le faire, sachant que si une unité est a quai pour maintenance, une autre doit assurer la releve. Les equipement doivent donc etre doubles.
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Inutile de preciser que ces unites doivent etre d'une certaine fiabilité et assurer la securite de nos equipages, alors a bord, pendant toute la duree de leur mission ; meme par tres sale temps. IL ne peut donc s'agir de simples petites vedettes.
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... Pour etre efficace, un navire doit pouvoir intervenir rapidement, ce qui suppose donc qu'il ne soit pas trop eloigne de son objectif ; disons, a une cinquantaine de km tout au plus.
Tenant compte de cela, une unité controlerait efficacement 100 km de cotes, ce qui supposerait une quinzaine d'unités + equipement + armement + maintenance.
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Etes-vous reellement pret a vouloir "nous aider", Monsieur CONTE ?
Nous, nous n'avons rien contre.
Vu que vous nous en faites la requete pour le faire, donnez-nous-en juste les moyens techniques et la logistique de maintenance.
Nous ne pouvons supporter ces centaines de millions de Dinars d'investissement militaire.
Oui, eh bien au travail, Président. Ce n'est tout de même à l'Italie (et aux autres) de régler les problèmes économiques et sociaux de la Tunisie!
Incroyable, cette déclaration!