
Le professeur au service des maladies infectieuses de l’hôpital La Rabta, Rim Abdelmalek, a rappelé, lors de son intervention ce jeudi 10 septembre 2020, sur Express FM, que la situation épidémiologique en Tunisie est « très inquiétante » et pourrait s’aggraver si le laxisme des citoyens persiste.
« Les gens ont repris un cours de vie normal, or, la situation exige aujourd’hui de retourner à des mesures aussi drastiques que celles qu’on avait respecté au mois de mars et avril. Le virus circule beaucoup et les cas de contagion horizontale sont aujourd’hui de plus en plus nombreux et de moins en moins maîtrisés. Cela suppose qu’il faudrait se protéger davantage et considérer que tout le monde peut porter le virus. D’ailleurs les cas asymptomatiques, il faut le rappeler, sont aussi contagieux et la charge virale chez les patients asymptomatiques dure plus de temps que chez les personnes présentant des symptômes » a-t-elle poursuivi.
Rim Abdelmalek a ajouté que le monde doit aujourd’hui apprendre à vivre avec le virus, que les gestes de protection ne sont pas si durs à appliquer et qu’il faut à tout prix éviter les contacts étroits pour se prémunir contre la maladie. « Il ne s’agit pas de tomber dans la psychose, le Covid-19 ne s’attrape pas quand le contexte n’est pas favorable. Il faut éviter les contacts physiques, les embrassades, éviter les lieux fermés à forte densité, les lieux climatisés où il y’a beaucoup de gens et où on parle fort. Si les lieux sont aérés, la distanciation et le port du masque respectés nous n’avons rien à craindre » a-t-elle expliqué.
Mme Abdelmalek a enfin tenu à souligner que les personnes à risque ne sont pas systématiquement âgées et que les jeunes en surpoids ou qui ont des maladies chroniques sont aussi concernés, qu’ils risquent aussi de présenter de graves complications.
Elle a affirmé que la situation doit absolument être maîtrisée, par la prise de conscience et le sens des responsabilités des citoyens car elle atteint aujourd’hui un seuil critique qui fait que même les lits de réanimation ne suffisent plus à accueillir les malades. « Nous n’arriverons plus à accueillir les malades Covid, ni les autres d’ailleurs. Déjà qu’on a toujours peiné pour placer les patients en réa, de leur trouver une place, aujourd’hui la situation risque de déraper. Le cahier des charges des hôpitaux prévoit que 5% des lits soient dédiés à la réanimation, pour vous dire, rares sont ceux qui atteignent les 1%, donc il faut aussi penser à cela. Se protéger soi-même, protéger ceux qu’on aime, respecter les mesures, casser le laxisme, se dire que cela n’arrive pas que chez les autres, qu’enfin de compte prendre les précautions qu’il faut n’est pas la mer à boire, voici la seule manière d’éviter le pire, il n’y en pas d’autre » a conclut Rim Abdemalek.
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M.B.Z


Covid-19 est une forme de grippe...
Traitement de la paracétamol, de la vitamine C , beaucoup de tisanes et douches chaude
A part les grandes surfaces et magasins
Il faut tout simplement les fermer car sidi arbi ne comprends que de cette façon!
Ne mettez tout sur le dos des touristes
Le mec du ministre de santé qui vient chaque soir sur wataniya m'énerve! Ils n'ont pas qlqn d'autre!!!!
* Zéro production et des centaines de milliers de postes d'emplois fictifs !
* Des politicards médiocres et affamés !
* Un peuple qui vote pour des cons puis s'étonne de les voir lui appliquer une politique à la con !
Après tout, on a ce qu'on mérite !!!