
Des organisations nationales ont dénoncé, dans un communiqué émis mardi 16 février 2021, le maintien en détention de Sami El Fehri après avoir passé quatorze mois en prévention- la durée maximale pour une prévention maximale.
« Dans un cas sans précédent, le ministère public a fait appel à la décision de libération prise par le juge d’instruction, en toute violation des articles 85 et 86 du Code pénal », indique le communiqué.
Les organisations ont estimé que ces dépassements, qui se sont répétés, portaient préjudice à « l’autorité judiciaire laissant planer le doute quant à une instrumentalisation politique à des fins de règlements de comptes ».
Les organisations ont, dans ce sens, lancé un appel au Conseil supérieur de la magistrature et au ministre de la Justice à « ouvrir une enquête sérieuse sur les mesures prises et leur respect de la loi ». Elles ont également mis en garde les parties politiques contre « les tentatives d’instrumentalisation de la justice et des médias dans des règlements de comptes politiques ».
Parmi les organisations signataires : Le collectif Soumoud, l'Observatoire national pour défendre la civilité de l'Etat, l'Organisation 23-10 de soutien au processus de transition démocratique.
I.M
Et tout Juge Incorruptible est une fierté pour les tunisiens.
Et un corrompu de moins est une richesse économique, morale et culturelle pour la Tunisie.