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Des organisations de la société civile dénoncent le jugement prononcé contre Khalifa Guesmi
16/05/2023 | 17:47
2 min
Des organisations de la société civile dénoncent le jugement prononcé contre Khalifa Guesmi

 

Les organisations de la société civile ont reçu, lundi 15 mai 2023, avec une grande inquiétude, la décision de la cour d’appel de Tunis de condamner le journaliste Khalifa Guesmi à cinq années de prison.

Dans un communiqué conjoint, des organisations et associations tunisiennes ont dénoncé la plus lourde peine jamais infligée à un journaliste dans le pays, estimant qu’il s’agit d’une manœuvre visant à sanctionner la presse et à faire plier les journalistes en usant de l’appareil judiciaire.

 

Les signataires condamnent une décision injuste qui s'inscrit dans le cadre d’une politique de restriction de la liberté de la presse et d'opinion, et alerte sur la gravité de la violation par la justice du texte de la constitution et des pactes internationaux signés par l'État tunisien.

Ils mettent en garde contre la gravité de l'approche répressive adoptée par le pouvoir et basée sur la traque des militants, des journalistes et des leaders d'opinion, la répression des manifestations et la restriction des libertés.

 

Les organisations ont également tenu à souligner que la source sécuritaire, impliquée dans la même affaire, a été incriminée et condamnée à dix ans de prison pour la même accusation au sens de l’article 62 de la loi antiterroriste, une condamnation qui pourrait décourager les sources officielles à donner des déclarations dans leurs domaines de compétences particulièrement quand il s’agit d’affaires liées au terrorisme ou au blanchiment d’argent.

Elles ont enfin appelé les citoyens à participer en masse au sit-in prévu jeudi 18 mai à partir de 10h30 devant le siège du syndicat des journalistes.

 

Le journaliste Khalifa Guesmi a annoncé, ce matin, qu’il avait été condamné à cinq ans de prison par la cour d’appel de Tunis, notant qu’il reste, pour le moment, en liberté, en attendant l’audience et le verdict de la cour de cassation.  

M. Guesmi a, rappelons-le, été condamné en première instance à un an de prison et ce pour avoir refusé de révéler l’identité de sa source après la parution d’un article sur l'arrestation de personnes soupçonnées de terrorisme dans le gouvernorat de Kairouan.

 

On retrouve parmi les signataires du communiqué la Ligue tunisienne de défense des droits de l'Homme, le Syndicat national des journalistes tunisiens, l’Association tunisienne des femmes démocrates, la coalition pour l’abolition de la peine de mort et l’Association de défense des libertés individuelles.

 

M.B.Z

16/05/2023 | 17:47
2 min
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Commentaires
Shems
Où EST L'UGTT ?
a posté le 17-05-2023 à 07:41
Pourquoi sont-ils silencieux ?
Houcine
'?thique et information.
a posté le 16-05-2023 à 21:32
Ce monsieur, journaliste, aurait refusé de révéler ses sources dans une affaire de terrorisme.
Si l'on aborde la question sous l'angle des considérations générales et de la fameuse protection des sources, on peut
trouver argument pour tenir cette position.
La question devient plus épineuse lorsqu'il s'agit de terrorisme, compte tenu que le pays en a souffert lourdement, en souffre encore et des parties lui sont liées et soupçonnes d'en être les instigatrices et même les organisatrices.
Car, en ce cas, c'est en qualité de citoyen que le journaliste est convoqué en responsabilité et je dirais même, en loyauté envers les autres citoyens.
La position tenue par monsieur Guesmi se révèle problématique et suscite interrogations.
Si bien que le pouvoir judiciaire, en sa qualité de gardien de l'ordre public par procuration est justifié à requérir de sa place et dans son rôle.
Comment peut-on, à ce point, se réclamer d'une précaution éthique pour lettre en cause une norme ?
Au nom de quoi sacrifier à ses engagements professionnels au détriment de l'intérêt général, de la primauté de la paix sociale et de la sécurité publique, et par conséquent la vie des citoyens ?
On peut tout comprendre, et admettre ce souci très fort chez cet homme, si j'en crois ce qui est rapporté, de l'éthique. On ne peut admettre qu'il néglige le souci des citoyens pour leur sécurité, et la paix publique.
Comprenne qui pourra.
Cette posture est pour le moins trop complexe.
'? moins que....
Chacun peut délibérer de sa place.
The Mirror
Moi, Citoyen tunisien, je demande l'application IMMEDIATE du verdict
a posté le 16-05-2023 à 19:14
Dans les pays de Droit et de démocratie, on ne critique pas une décision de la justice; on l'applique, point à la ligne.

En Tunisie, pays des Nabbara et d'une société civile incivique et politisée, à chaque fois qu'un verdict est prononcé, les bras cassés se mettent à pleurnicher.

Messieurs les juges, faites votre travail et sachez que, de par les lois de la République, vous avez toujours raison.
GZ
Vite dit. "de par les lois de la République", les voies de recours ne sont pas épuisées. "vous avez toujours raison" sauf que vous pouvez toujours être désavoués par votre hiérarchie.c'est le jeu normal des degrés de juridiction
a posté le à 00:07
Pourvoi en cassation pendant. Rappelons-le. Voie de recours exceptionnelle dont l'issue peut tout remettre en cause.
Vous délibérez à la place des magistrats qui ont décidé de laisser M. Guesmi en liberté.
C'est votre droit de leur dicter vos desiderata. Tout en appelant au respect dû à toute décision de justice.
Montreriez-vous le même empressement pour voir enfin appliquer la décision du tribunal administratif ordonnant la réintégration des cinquante trois magistrats limogés ? Décision rendue au nom du peuple tunisien, en dernier ressort, entrée en force de chose jugée.
Il ne vous est pas demandé de vous prononcer sur le quantum de la peine. Vous pourriez faire de la surenchère et les gros yeux à des magistrats pour vous trop cléments.
Empressement sélectif.
Citoyen_H
HALTE à LA DERIVE, HALTE à L'ANARCHIE, HALTE à LA GABEGIE
a posté le à 20:00
"En Tunisie, pays des Nabbara et d'une société civile incivique et politisée"

Rien de plus vrai.
Une peuplade, une tribu de fainéants, ayant comme unique passe-temps, celui de se faire entretenir aux frais de la princesse avec un salaire de cadre et insulter tous azimuts, sans limites aucune.
Onze années de décadence, onze années d'errance, onze années de destructions, onze années de chméta, onze années de régression, onze années d'extrême médiocrité !!!!!
Le résultat ne s'est pas fait pas attendre.
Il est grand temps de mettre un terme à ce chaos.
Le respect doit retrouver ses lettres de noblesse.
Le plus tôt sera le mieux.
Avis aux amateurs.

Pensez-vous
que son dossier...
a posté le 16-05-2023 à 18:29
Pensez-vous que son dossier judiciaires est complètement vide?