
La Tunisie est secouée, depuis jeudi 14 janvier, par des affrontements entre des casseurs et les forces de l’ordre et ce dans plusieurs quartiers de la capitale et régions du Sahel et du nord-ouest du pays.
Des actes de vandalisme et de pillage ont été enregistrés durant les nuits précédentes, ce qui a conduit à des centaines d’arrestations.
Les manifestants de l’avenue Habib Bourguiba, estimant ces actes des « protestations légitimes », ont réclamé la libération des détenus, tout en scandant des slogans appelant à faire chuter le régime en place.
Les forces de l’ordre, présentes sur place, ont tenté de disperser la foule à coup de bombes lacrymogènes. Des heurts ont, d’ailleurs, éclaté et plusieurs blessés, parmi les manifestants, sont tombés.
Le député Monji Rahoui et le dirigeant du Front populaire, Jilani Hammami étaient de la parade. Ils ont été agressés par les policiers, selon un témoignage de Mongi Rahoui sur les ondes de Jawhara FM.
N.J.


