
Le procureur de la République et porte-parole du Tribunal de première instance de Kasserine, Slaheddine Rachdi, a indiqué, mercredi 4 janvier 2023, dans une déclaration accordée à Business News que le ministère public avait ordonné de placer un jeune homme en garde à vue conformément aux dispositions du décret 54 pour un statut publié sur sa page Facebook.
Slaheddine Rachdi n’a pas souhaité donner plus de détails à propos de cette affaire précisant que les enquêtes étaient en cours et que l’affaire était encore entre les mains de la police judiciaire.
Toutefois, des jeunes du gouvernorat de Kasserine ont indiqué que l’affaire concernait un jeune homme actif dans la société civile Hamza Abidi. Il serait accusé d’inciter les citoyens aux protestations à travers un statut Facebook spontané où il aurait indiqué que la révolution se poursuivait encore.
Les jeunes de la région appellent à arrêter les poursuites judiciaires engagées contre le jeune Hamza Abidi mettant en garde contre l’utilisation abusive du décret 54.
S.H
Partout,les rassemblements ou les appels à manifester non autorisés contreviennent aux lois. C'est pourquoi nul ne peut occuper l'espace public sans avoir déposé au préalable une demande en bonne et due forme.
Les appels à la violence, ceux qui violent les règles ne sont pas des appels, mais des délits constitués.
C'est du même registre que la diffamation, l'atteinte à l'honneur, l'insulte et la menace, et à ce titre peuvent constituer des délits.
Cela n'empêche pas du menu fretin de se livrer à cet exercice avec une jouissance digne du pervers tenant son objet.
Il serait utile de rappeler à certains esprits faibles, à leurs promoteurs, que toute société génère et vit de règles.
Celui qui les transgresse reçoit la réponse idoine et n'a pas titre à s'en plaindre.
Mais, c'est sans conteste croire à l'esprit civil que de compter sur la capacité ou la conscience, s'ils en ont, de toutes ces "vedettes" dont l'étoile pâlit plus vite qu'elle ne brille
Appeler à la démission, monter de petites opérations indignes au nom de la "démocratie" en inférant d'une perte de popularité pour démissionner de force s'ils le pouvaient, et ce sont les, mêmes ou leurs petites mains qui diffament selon leur bon plaisir, insultent l'autorité, jusqu'à se croire "l'autorité" et s'ériger en critère et en juge.
C'est infiniment déplorable pour en rester à un vocabulaire soft.
Mais, l'indignité de ses petits sans-gêne, de ce menu fretin n'a d'égal que la suffisance de ceux qui tirent les ficelles comme il va de soi, et qui nous content leur récit sans cesse repris et mis à jour pour prendre les couleurs du moment.
Ainsi, Chebbi, longtemps de probité et de vertu couvert, se trouve, je devrais écrire se retrouve, en compagnie de preux chevaliers à "porter les valises" de la mouvance et qui faute d'y avoir atteint par les v'?ux ordinaires, se rêve intronisé chef si le destin se donnait aux attentes de ses financiers et influenceurs.
On ne trouve plus de mots pour louer l'homme, ses vertus, et la statuaire est probablement promise...
Ils sont quelques-uns réunis en un front.
Mais, l'affrontement en gestation n'est pas encore de mise.
On a essayé, on a mis en scène, on s'est ébaudi autant que faire se peut, mais l'affaire se révèle plus ardue.
Les amis sur qui l'on fondait ses espoirs boudent le jeu, hésitent.
Les loups solitaires peuvent être un relais pour offrir de l'épaisseur au message, et faire naître des vocations capables d'étoffer le propos et grossir les foules qu'on retrouvera le jour dit, lorsque sonnera l'heure de...
Bien crédule qui donnerait crédit aux rengaines éculées, et il n'est pas certain que tarisse la source origine de ce fleuve plein de promesses.