L’expert en géopolitique et professeur universitaire Rafaâ Tabib a tenu, jeudi 20 mars 2025, une analyse farfelue et teintée de théories complotistes sur la crise migratoire que traverse actuellement la Tunisie. Selon lui, le pays serait la cible d’un large plan de transformation démographique, ethnique et identitaire.
Invité de l’émission Studio Watania, sur la Radio nationale, il a analysé la situation migratoire en Tunisie, soulignant « sa complexité » et « ses implications géopolitiques ». Il a notamment évoqué un ouvrage intitulé Le monde en 2040, qui s’appuie sur une théorie développée par la CIA à ce sujet et qui, selon lui, expliquerait ce plan visant particulièrement les pays d'Afrique du Nord.
D’après Rafaâ Tabib, les vagues migratoires en provenance d'Afrique subsaharienne feraient partie d’un plan plus vaste de recomposition géopolitique et identitaire à l’échelle mondiale. Il a également dénoncé l’intervention des ONG dans ce dossier, estimant que « chaque fois qu’elles interviennent, les intérêts européens priment sur ceux de la Tunisie ».
Enfin, il a insisté sur la nécessité d’établir un profil précis des migrants arrivant dans le pays afin de mieux comprendre et gérer ces flux.
Plusieurs universitaires ont exprimé leur indignation face aux propos de Rafaâ Tabib, les qualifiant d'inexacts. Ils ont précisé que l'ouvrage en question ne mentionne pas la Tunisie et se contente d'explorer les évolutions mondiales possibles d'ici 2040, sans évoquer de plan visant à modifier la composition démographique d'un pays, y compris la Tunisie.
Rappelons que la Tunisie est confrontée à une crise migratoire majeure. Une crise expliquée par le président de la République comme une volonté de transformer la démographie du pays.
H.K
Selon les statistiques disponibles, on dénombre environ 25 000 migrants irréguliers en Tunisie. Leur répartition géographique est inégale : deux tiers sont concentrés à Tunis et dans ses banlieues, tandis qu'un tiers se trouve à Sfax et ses environs. Il est notable que la majorité des incidents rapportés se produisent à Sfax.
Le Soudan constitue le pays d'origine d'une part significative de ces migrants. Ces réfugiés fuient principalement la guerre civile qui oppose les Forces de soutien rapide (RSF) à l'armée soudanaise. Les RSF sont armées et financées par les '?mirats arabes unis (EAU), dont les ambitions géopolitiques s'étendent sur toute la bande sahélienne, du Soudan jusqu'au Mali. Cette puissance régionale alimente les conflits civils afin de déstabiliser l'ensemble de ces pays.
Dans cette région, les EAU se trouvent en concurrence directe avec la Turquie, qui exerce déjà une influence prépondérante sur l'ouest de la Libye. L'expansion turque en Afrique se manifeste par l'établissement de plus de 44 ambassades depuis 2002, ainsi que par l'installation de bases militaires en Libye (2), au Soudan (navale), et en Somalie et plus de 1000 soldats au Niger.
La Russie s'implique également dans cette dynamique régionale à travers le groupe Wagner, désormais intégré à l'armée russe régulière.
Les '?tats-Unis ne manifestent pas d'intérêts stratégiques majeurs en Afrique, contrairement à d'autres puissances. Le continent africain attire principalement les pays en quête de matières premières. Pour Washington, les ressources disponibles au Canada, au Groenland (territoire de 2 millions de km² comptant seulement 56 000 habitants) et dans les mers arctiques (devenues navigables en raison du réchauffement climatique) présentent un attrait nettement supérieur.
Certains en font La question.
La paranoïa habite les cervelles des illuminés coutumiers des verdicts définitifs sur tout et n'importe quel
sujet.
Et, visiblement, on les trouve en Europe et en Occident
Dans ces contrées, naissent et même prospèrent des théories fumeuses aux racines anciennes comme les racontent les récits, le roman national, sur la pureté de la race ou le mythe d'une origine ethnique singulière, distincte, ayant éliminé toute mixité contre les hasards de l'Histoire.
La Tunisie échappe à cette maladie malgré les contaminations.
On a le voisinage qu'on peut.....
Ce qui a lieu en Tunisie résulte, on peut le penser, des mauvais accords conclus, ou subis, avec cette Europe faisant du pays la petite main des politiques de gribouille en sous-traitant le travail de police.
Ce qui produit des effets sur place, que chacun pouvait deviner au sein d'un petit pays ayant fort à faire pour satisfaire les besoins des locaux.
Il serait pour le moins osé de faire de ses citoyens des racistes, c'est le contraire qui est plus proche de la réalité.
Il serait plus approprié de veiller au soutien des populations voisines des regroupements d'étrangers et protéger les migrants avec la même attention.
Mais, surtout, mettre l'Itale face à ses responsabilites parce que c'est facile de s'en décharger avec profit et bonne conscience sur autrui.
Du reste, toute l'Europe complice.
MDR
Vous préférez les ignorants les traîtres et les vendus '?'via '?'basta
