
Le ministre de l’Intérieur, Kamel Feki et la ministre du Commerce, Kalthoum Ben Rejeb ont supervisé, ce samedi 29 juillet 2023, une réunion de travail conjointe portant sur l’élaboration d'un plan de travail pour le contrôle des boulangeries, des minoteries et des circuits de distribution.
Les différentes causes de perturbation observées dans les secteurs du pain et de certaines denrées ont été étudiées et il a été convenu de créer des équipes communes de travail sur le terrain qui mèneraient des campagnes de contrôle inopiné auprès de tous les acteurs concernés par ce dossier au niveau central et régional, et de créer un salle des opérations pour un suivi en temps réel.
Un communiqué du ministère de l’Intérieur précise que les deux ministres ont souligné la nécessité de davantage de coordination et de mettre à disposition toutes les ressources matérielles et humaines pour lutter contre tout ce qui affecterait la sécurité alimentaire du pays.
On rappellera que le président de la République, Kaïs Saïed, qui s’est réuni jeudi avec la cheffe du gouvernement, Najla Bouden et la ministre des Finances, Sihem Nemsia, a abordé la question du pain, assurant qu’il s’agit d’une ligne rouge.
Dans ce contexte, il a indiqué que le problème réside dans la classification des boulangeries. “Cela fait qu’il y a du pain pour les riches et un autre pour les pauvres. Il n’y a qu’un seul pain pour tous les Tunisiens. On dirait qu’il s’agit d’une manière détournée pour lever la subvention des céréales. Cette situation ne peut plus durer. Il faut prendre les mesures nécessaires pour mettre un terme à tout cela et arrêter la vente du pain “non classé”. Il y a des réseaux de trafic qui opèrent pour profiter de la situation. Les riches trouvent leur pain, tandis que les pauvres ne le trouvent pas. Pourtant, ce sont les pauvres qui payent les impôts pour subventionner le pain des riches”.
Kaïs Saïed a également affirmé : “On revient toujours à cette histoire de classification. À l’étranger, ils nous classent, et nous, nous classons le pain. Toutefois, la crise est internationale, bien qu’elle soit provoquée. Le problème, en réalité, concerne le stockage des céréales et non leur distribution, mais cela est une autre paire de manche”.
M.B.Z

Alors la solution c'est quoi ? Mettre les présumés clients de ce marché illégal en prison !!! Eux, qui n'achètent des spéculateurs que pour répondre aux nécéssités du peuple !! Les boulangers, qui travaillent le jour et la nuit pour donner aux gens leur pain !!!
Et qui a conçu cette solution géniale ? Quelqu'un qui passe ses jours à écrire ses phrases historiques la plume à la main, en sirotant son capucin...
Il chèrche les taupes barbues parmi les boulangers et il néglige de "nettoyer" les forces de sécurité, les administrations... C'est à dire ceux qui sont chargés de chercher !!!
Mieux vaut qu'il lave son visage le matin avec de la boue, alors ! :-)
Qu'ont ils ces pauvres à payer
Car les chiffres pub pa l'état indique le contraire
Dormez tranquille notre état veille aux grains.
Après avoir lu votre commentaire, j'ai voulu être parmi les premiers à acheter quelques baguettes aux prix normaux 190 millimes.
Mr Zarzoumia votre commentaire est bien imaginé vous décrivez les prochaines interventions des contrôleurs, comme si vous étiez un conseiller au ministère de l'intérieur.
L'imagination de la procédure est presque une opération commandos, pour s'emparer d'un point stratégique et oter à l'envahisseur toutes tentatives de riposte.
Les responsables des boulangeries du pays, vont douvoir s'exécuter ou les geôles de la célèbre citadelle de la ville de la MORNAGUIA les attendent de pieds fermes.
Bien cordialement.